« 'va y avoir un massacre, en chambre du conseil | « D'abord, il y eut les fous du volant » » |
Des conclusions ou « histoire d'en rire » encore
Aujourd'hui, dans la chambre des créatures inférieures, à Versailles, ça s'est plutôt bien passé, je pense même savoir ce que ma fille me reproche : d'avoir été « placée ». Eh ben si la Dass ou cette sorte de justice médiévale travaillait mieux et si ses deux très chères tantes maternelles n'avaient pas exercées tant de pressions, en pourrissant tous les dossiers de l'ASE, de l'OSE France, de l'ARSEA, du juge pour enfant, de la cour d'appel, du juge des tutelles, etc, etc, on en serait peut être pas là ? Moi, je reprocherais plutôt à la Dass d'avoir « prélevé » un enfant, question de point de vue.
C'est super, dans mes conclusions écrites, où je renvoie vers un billet de Dadouche, chez Maître Eolas, je précise bien qu'un « placement » de cette nature serait plutôt un très gros échec de la Dass, donc, des professionnels. Par ailleurs, je n'ai pas décidé de « placer » Justine, je n'en ai pas du tout les pouvoirs. Si je les avais eu, elle restait à la maison, basta. C'est Anne Valentini qui a « choisi » tout ça, « éclairée » par les professionnels de l'OSE France, plus particulièrement Mme Josefsberg. En décembre 2008, Justine me téléphonait et me demandait « pardon » pour ce qui s'était passé. Je lui avais répondu que ce n'était pas de sa faute, qu'elle n'était que l'enfant, que des pros avaient fait n'importe quoi.
Les orphelins ont souvent un parent
AFP, 24/11/2009 | Mise à jour : 16:21, extrait
Selon la BBC, qui cite une enquête de l'ONG "Save The Children", 4 enfants sur 5 dans les orphelinats du monde entier auraient un parent en vie. D'après ce rapport, certains orphelinats exerceraient des pressions sur les parents pour pour qu'ils abandonnent leur enfant, plaçant ces derniers dans des conditions difficiles et parfois dangereuses.
Mon opinion est aujourd'hui assez similaire à celle du ministère public, à celle du rapporteur ainsi qu'à celle du juge Thierry Baranger. Le ministère public a requis une prorogation de la mesure, soit le placement et des droits de visite. J'ai perçu un rapporteur un peu ennuyé car, pour le moment, ma fille ne souhaite pas de contacts suite à ce qui s'est passé, à la rentrée. Pour le pasteur, c'est à l'enfant de choisir sa voie, en Alsace, sans contacts avec ce père, parce que ça perturbe. Cependant, ce n'est pas à l'enfant de décider, aujourd'hui, les juges semblent tous être plutôt d'accord sur ce point, moi aussi. Mais quand ca part en vrille, c'est la parole de l'enfant qui est instrumentalisée : « que l'enfant, redoutant les discussions, disputes et tensions sur ce point, ne souhaite plus se rendre chez ce dernier pour l'instant » (c)2005 Anne Valentini, voire parfois pire, « les larmes de l'enfant à l'audience démontre que... » (c)2005 Thierry Reveneau. A l'ARSEA, c'est pareil, ils ne discutent pas, ou alors, ils ont un « rapport » à pondre, un « travail » à faire. Quand l'ARSEA « travaille », c'est aussi terrible que lorsque l'OSE France « travaille ». Le pasteur, c'est différent, il ne veut pas « polémiquer ». Quand on est tranquille, tous en famille, loin de ces gens là, et qu'on a un peu discuté, ça va. Souvent, je me demande si l'humain, ce machin socio-culturel, est encore un être de langage. C'est probablement has been, je ne trouve plus d'autre explication.
Plus tard, on entendra que « c'est l'enfant ou la tante qui l'a dit, on pouvait pas faire autre chose ». On entendra aussi que « c'est forcément vrai puisqu'un juge l'a écrit ». Ces jours-ci, j'ai repensé au décès de sa mère. Au cours d'un dernier rendez-vous avec un expert, les pros ont aussi raconté n'importe quoi pour tenter de se disculper : « elle ne se plaignait plus ». Elle était épuisée et gavée d'antalgiques. Mais maintenant, cette affaire là est donc déjà étouffée.
A l'audience, j'ai précisé que je n'allais pas brusquer ma fille, je l'avais d'ailleurs bien dit à Mme Romain ainsi qu'à M. Roth. En effet, je ne demande pas « de droits sur elle », mais que nous puissions avoir des relations, je pense que ce serait le minimum. Resterait à savoir comment refaire ce qui vient juste d'être défait... alors que d'autres s'y opposent. Puis j'ai encore essuyé quelques reproches, comme d'habitude, de la part du pasteur, on s'y accoutume aussi. J'ai bien dit aux juges qu'ils rendront une justice médiévale s'ils s'en tiennent aux « faits » et s'ils écoutent le pasteur et l'ARSEA, cela figure d'ailleurs bien dans les conclusions que je viens de déposer, elles sont parfaites. Je pense qu'ils auront de nombreuses précisions, s'ils arrivent à les lire. A l'audience, j'ai bien dit que je souhaitais provoquer un changement, c'est écrit dans ces conclusions. On m'a fait savoir que je pourrais être condamné car il y aurait des mots à ne pas employer dans les prétoires. J'ai répondu que c'était à présent sans la moindre importance, mais tout en insistant bien pour qu'ils les lisent. Si l'assistance éducative « doit profiter à l'enfant », certains pourraient avoir un très gros choc, et pas simplement du fait de mes mots. En effet, dans mes conclusions, certains mots sont vraiment très durs, mais je pense qu'il le fallait.
Il y a eu discussions car je souhaitais faire appel de simples correspondances, c'est dans mes conclusions, elles sont vraiment super. Pourvu qu'ils puissent les lire. Au printemps dernier, c'était pareil, l'audience était pas mal. Et puis paf : « papa zinzin ». Aujourd'hui, le ministère public a très bien entendu que j'étais gêné par cette expertise « psychiatrique » avec, en haut, « soeur trisomique », et en conclusion, « parano ». Mais c'est donc sans grande importance d'après ce que j'ai perçu, puisque « le placement profite »... et avec de nouveaux prétextes : tout le bordel de la rentrée et un « fait » flagrant, à l'audience, à savoir que le père ne « collabore » toujours pas. Ce « placement » profite, mais à qui ?
Au cours de cette audience, quelqu'un s'est interrogé et a dit que la quille, c'est dans deux ans ; sûrement pour me rassurer. Au départ, je pensais que tout était « ponctuel » ou provisoire, que tout allait s'arranger, que quelqu'un finirait par y voir plus clair. Mais ça ne s'est donc jamais produit, malgré tout ce que j'ai dit et écrit, crié sur tous les toits et devant des ministères aussi. Ah, ces pierres philosophales, les astres, les lettres de corbeau, les prêches de pasteur, les psychologues et autres voyants et charlatans, où ça nous mène... Parfois on parle de « transitoire » pour plusieurs années ; mais ça c'est à Verchiny, où le placement « provisoire » dure à peu près 7 ans. En 2003, lorsque l'ASE a écrit « durable », c'était donc bien cela : « oublie cette enfant, elle n'est pas bien chez toi ; on va bien s'en occuper, toi, tu es indigne ; tu la fermes ; cesse de faire le procédurier, tu fais chier avec tes droits ; il faut rassurer tout le monde ; tu es intrusif, ce qu'on fait ne te regarde pas ; t'y comprends rien, c'est nous, les professionnels ; puis, si t'es pas d'accord, on revient avec un juge, toutes ses décisions s'imposent. » Mais bien avant ces « difficultés familiales », je pensais plutôt qu'on pouvait s'adresser en toute confiance à des services publiques ainsi qu'à des professionnels tel que de la justice, pour être un peu tranquille chez soi. C'est dans mes conclusions.
Dans mes conclusions, je rappelle qu'hier, c'était la journée internationale des droits de l'homme. Je crois que j'ai fourré un gros pétard dans le prétoire. Le même gros pétard fume déjà, fourré au parquet de Paris. Délibéré le 15 janvier.
Aujourd'hui, dans les couloirs, on m'a demandé pourquoi je n'avais jamais réclamé une contre-expertise « psychiatrique ». Sans rire ? Il devait s'agir d'un « malentendu », je réclamais et j'attendais, depuis longtemps. En mai dernier, la chambre des créatures inférieures la refusait encore. Je n'en réclame plus, c'est dans les conclusions que je viens de déposer.
J'ai eu une petite conversation à l'issue de l'audience, avec l'avocate de Justine. Cette dernière, Justine, voudrait maintenant simplement que je supprime quelques anciennes lettres ; ça va suivre. Avec l'avocate de ma fille, j'ai beaucoup discuté de problèmes de communication. Elle même a fini par dire que, sur certains points, il pouvait y avoir eu des « malentendus ». Si personne ne parle, si d'autres rendent des torchons, des expertises indignes de femmes de ménage et si les juges s'y fient, comment les éviter, ces « malentendus » ? D'autre part, nous en avions déjà discuté, elle a soulevé un point de droit qui m'avait échappé. Tout est donc à géométrie variable. En effet, je ne peux pas parler de droit, ni même d'humanité, et personne ne me parle jamais. A quoi je sers aux audiences ? A éclairer les juges ? L'assistance éducative, c'est donc juste pour pourrir les parents, broyer les familles, surtout si les parents sont pas d'accord et quand la Dass insiste pour venir « prélever » un enfant ? Tous se demandaient pourquoi je ne communiquais pas un vulgaire document administratif. Je ne suis pas sûr qu'ils m'aient compris, mais je verrais bien si les juges répondent ou non à mes conclusions...
Après l'audience, l'avocate de Justine m'a expliqué quelques trucs. Elle estime qu'elle ne peut pas communiquer avec moi. A la rigueur, elle aurait pu écrire au juge pour enfant qui pouvait m'ordonner de communiquer le document administratif dont ma fille a besoin. Tout un flanc pour un bout de papier... Alors que d'autres adultes qui pourraient clairement m'adresser une demande ne font rien, sauf prêcher voire geindre au cours des audiences, surtout quand je parle, soit encore un fait avéré : un parent qui ne « collabore » pas, un « pas content », qui « peut aller se faire soigner ». Ca va rassurer Maître Eolas. Et puis tant pis, je ne serais donc plus qu'un père pourvoyeur de documents administratifs ; ça va être vite vu, c'est probablement le seul qui va intéresser ma fille. Pour le reste, manifestement, le pasteur Clementz se débrouille tout seul avec je ne sais qui, peut-être la Dass, sans jamais rien me communiquer ni jamais rien me demander.
Tout ça ne choque personne. Pourtant, je « bavarde » depuis des lustres. Tout est donc normal.
Les barbouzes de l'ARSEA avaient jeté le doute sur tout le passé et souhaitaient en faire table rase. Ils « travaillent » donc comme les autres. En effet, ne pouvant pas savoir comment s'est passé cet été, en famille, ils envisagent de s'orienter définitivement vers l'avenir... et travailler plus encore, avec le pasteur, sans moi, car, évidemment, je ne « collabore » pas. Décidément, ils insistent. Pourtant j'avais bien dit à Mme Romain ainsi qu'à M. Roth qu'ils étaient les pros et que j'attendais une solution pour que ça se débloque. En réponse, dans leur rapport, j'ai cru lire qu'ils sont bien des éducateurs. Ils souhaitent me laisser à mes « combats juridiques ».
Le rapporteur a souhaité en savoir un peu plus. Justine a parlé un peu de ce qui s'est passé cet été, moi aussi, j'ai répondu un peu mieux sur un point de détail, un truc tout à fait ponctuel. Pour le rapporteur, il n'y a pas grand chose d'anormal, il relevait une simple « divergence éducative ». Elle est aussi un sujet qui a ses propres opinions, une ado. Quel ado ne critiquera ou ne s'opposera jamais à ses parents ? Evidement, ici, à la ville, chez les civilisés, ce n'est pas le presbytère d'Uhrwiller, en Alsace. Finalement, je pourrais avoir raison sur un certain nombre de points, je suis : mal conseillé, pas assez croyant, trop civilisé, pas assez matrifocal, j'aurai du entendre les souffrances de Carole qui voulait garder sa nièce. Ca m'apprendra. Je retiens que les enfants, ça doit pousser dans les villages, chez les tantes qui les réclament, ca fait du travail pour la Dass comme ça les parents peuvent faire tranquillement appel et étudier la faune qui grouille dans les prétoires, les couloirs et les campagnes. Mais patientons, et voyons la suite.
Madame Romain était là. Elle était par moments très gênée, elle a pu apprendre des trucs. En partant de chez moi, j'ai mis la main sur un cahier de notes. J'ai relu celles du colloque de la FNS3. C'était fabuleux. En effet, et j'en ai un peu parlé à l'audience, dans ces notes, j'écrivais bien que l'ARSEA menait alors des « expérimentations » avec le ministère de la justice, précisément pour ces torchons qu'ils rendent à la justice. M. Didier Alain avait fourni un certain nombre d'explications, disant que les budgets pour tous ces barbouzes allaient fondre. Pour ce qu'ils rendent et font, un parjure par ci, un torchon par là, ça répond pas quand ils sont convoqués, etc... bref, c'est la Dass et sa justice, dans toute sa splendeur.
Plus bizarre, même l'avocate de Justine s'est dite choquée : l'ARSEA parle de difficultés scolaire, envisage même une « orientation ». D'après son avocate, à l'école, ça semble aller, Justine s'accroche. Si c'est bien la filière de son choix, il n'y a pas de raisons qu'elle échoue. Ce n'est pas une mome pour la Dass.
Au cours de ce même colloque, François Vigouroux est intervenu. La FN3S lui avait remis quelques rapports pour qu'il dise à l'assemblée ce qu'il en pense. D'après lui, les rapports sont trop long, personne ne les lirait, l'essentiel est à la fin, il percevait aussi une déperdition d'efforts à la lecture et à la rédaction. J'ai peut être fait une bétise en lisant et en commentant le plus récent « rapport » de l'ARSEA ?
La clef USB est au dossier, avec la carte de visite. Les blogs n'intéressent pas la justice. Personne n'a regardé ce qu'il y a sur la clef... pourtant, ça n'explose pas. A l'époque, j'envisageais bien d'envoyer des cartes postales musicales. Aujourd'hui, il a beaucoup été question de mon blog. Ceux qui vont lire mes conclusions du jour risquent d'être heurtés.
Aujourd'hui, j'ai demandé que le couple Clementz soit déchu de son statut de tiers « digne de confiance ». J'ai aussi demandé que d'autres travailleurs sociaux que ceux de l'ARSEA soient désignés. Ils sont peut-être un peu trop proches d'un certain ministère... et beaucoup trop proche du pasteur aussi ? Mais ils sont certainement tous pareils, des gorets.
Si je n'avais pas fait appel de la décision de juillet, le pasteur pouvait trainer des pieds pareil, il y aurait eu le bronx, l'ARSEA rendait ensuite son torchon, et ils étaient à nouveau « tranquilles » jusqu'en juillet 2010. En effet, la réponse aurait été de la forme « pas d'éléments nouveaux », le père ne « collabore » pas. Quoi qu'on fasse, l'issue est la même.
Ajout du 12, au matin... On en discute tranquillement dans notre propre sphère de réalité. Ma compagne me dit qu'en septembre, elle exerçait comme des « pressions » sur le pasteur, pour qu'elle réponde, et pour que nous puissions discuter, entre adultes, pour organiser les droits de visite. En effet, après lui avoir laissé plusieurs fois des messages sur ses répondeurs, elle lui a annoncé qu'elle allait écrire au juge si elle s'obstinait dans son mutisme. Le 22 septembre, ma compagne finissait par écrire au juge : « Comme je vous l'avais signalé dans un précédent courrier, l'organisation entre adultes est impossible du fait du refus de communiquer de Mme Clementz. ». Le 21 septembre, un fax et deux emails incendiaires du presbytère d'Uhrwiller parvenaient chez le juge, je l'ai vu ce 8 décembre. Aujourd'hui, la ligne téléphonique de Justine serait donc résiliée car nous l'aurions harcelée, le pasteur l'affirme. Lorsqu'on écoute le son et le timbre de chacune des cloches raisonner dans son coin, on s'aperçoit qu'on nage en pleine confusion émotionnelle ainsi que d'intérêts. Mais j'ai quand même le très net sentiment qu'au lieu de résilier « l'abonnement » de Justine, le pasteur aurait du résilier les lignes du presbytère, elles ne fonctionnent pas. Je me demande ce qu'en pensent les barbouzes de l'ARSEA, ils n'ont jamais cherché à « visiter » ma compagne ; la chambre des créatures inférieures ne l'a jamais convoquée non plus.
Ajout du 12, vers midi. C'est balaise, un pasteur et la Dass. C'était la période des évaluations, on rentre de l'école où on a beaucoup rigolé en constatant que là bas, la petite est aussi fichée partout comme étant « née en 2001 ». La maîtresse va rectifier. Je l'ai mise en garde en lui disant qu'un enfant qui aurait quelques difficultés « scolaires » et qui serait mal fiché pourrait rapidement faire l'objet d'un « signalement », surtout s'il paraissait être un peu agité ou en retard pour son âge. Il n'en faut parfois pas plus pour être « raflé » ou « orienté », elle semblait être assez d'accord avec cela.
Ajout du 13 dans la nuit... Je songe à ce que m'avait raconté cet avocat, devant le barreau. Il me disait que cette forme de justice n'est que pour ceux qui y croient. Il m'expliquait qu'il s'était passionné en voyant un dessin de Reiser, représentant un individu tout électrisé avec, à ses côtés, un flic et un juge ou peut être un avocat. Depuis quelques jours, je pense beaucoup, ressassant tout mes dossiers et ce que j'ai étudié. Je suis maintenant curieux de découvrir ce que les juges décideront encore d'écrire. Dans mon séjour, j'ai depuis très longtemps deux dessins de Loisel ; dans un cadre, un prédateur, les yeux lumineux et les canines dehors, un chat regardant fixement celui d'à côté ; dans l'autre cadre, deux piafs, des hiboux sur une branche, les yeux tous ronds, le petit piaf pouvant paraître un peu fragile.
Ajout du 13, peu avant minuit. Ces conclusions sont parfaites, il n'y a plus qu'à attendre le délibéré..
le résultat est souvent le plus original...
C'est tellement affreux de voir le destin en face.
Henrik Ibsen (1828-1906)
Loisel, son chat et ses hiboux, dans des cadres distincts
6 commentaires
Contrairement à ce que me suggère le docteur Clementz, lorsque mes enfants sont malades, je ne vais pas chez le psychiatre, je les accompagne chez le généraliste, pas chez le psychologue, le travailleur social, le pasteur d'Uhrwiller ou le juge de la Dass. Lorsque j'ai une ordonnance en main, je ne la laisse pas trainer, je m'efforce de passer chez le pharmacien.
Evidemment, le Docteur Clementz va dire qu'il sait plus, et mieux que moi. Ce Docteur est un érudit, un sachant. Cependant, il a participé à l'autopsie de la maman de Justine et mis le nez dans son dossier médical. Il relevait des anomalies mais d'après le juge d'instruction qui a été saisi, il n'y a pas eu d'homicide involontaire. La suite, on ne la connaitra probablement jamais puisque cette même justice a finalement étouffé l'affaire.
Ces dépêches du jour sont assez drôles. Ce vendredi, à l'audience, le pasteur Clementz a affirmé que Justine aurait envisagé de fuguer si elle devait revenir chez son père, à la maison. Pourtant, par le passé, alors que Justine souhaitait vraiment rentrer à la maison ou il y a peu encore, lorsqu'elle souhaitait s'extraire du presbytère, elle n'a jamais fugué. En effet, par le passé, une certaine E. fuguait très récemment du foyer de Taverny, Justine ne s'en était jamais sauvée. Selon Justine, après toutes ses fugues, E. aurait finalement rejoint sa mère.
A l'audience, je n'ai pas entendu Justine réagir aux allégations du pasteur Clementz, Justine elle-même ne parlait pas de ses intentions de fuguer si elle devait rentrer à la maison. Cependant, j'avais bien dit à l'ARSEA que pousser Justine dans un TGV ne serait pas une bonne idée. Une fois la rame partie, Justine pourrait se trouver à nouveau sur le quai, déterminée à ne pas voyager entre la banlieue alsacienne et parisienne.
A ma connaissance, Justine n'a aucun "trouble psychique", je n'ai rien vu de tel au dossier du juge pour enfant. J'en faisais d'ailleurs part très récemment, par lettre ouverte, au juge des tutelles. Ce dernier a pu s'interroger.
Carla parle de "son ami" SDF
Lefigaro.fr, 15/12/2009 | Mise à jour : 08:01
La première dame de France a accordé un long entretien au journal de la rue Macadam, qui sera mis en vente à partir du 17 décembre, révèle mardi Le Parisien. Carla Bruni-Sarkozy y parle de sa fondation, de son mari mais aussi de Denis, un SDF qui vit dans sa rue, dans le XVIe arrondissement. «Avec le temps, nous avons tissé des liens amicaux. Je m’arrête parfois pour le saluer et, très vite, nous parlons de lecture et de musique », raconte-t-elle. Selon elle, Denis [à qui elle a proposé de loger à l’hôtel pour l’hiver, ndlr], « n’a jamais voulu accepter de quitter la rue». Les SDF, «on ne peut pas les sauver, les soigner malgré eux. Il faut respecter leur choix ».
Dimanche, dans une interview pour l'émission de TF1 Sept à huit, la première dame de France avait déjà été interrogée sur Denis. «C’est un ami à moi», expliquait-elle. Ce qu’il lui apprend ? «Le libre arbitre».
Une étude sur la santé mentale des SDF
AFP, 15/12/2009 | Mise à jour : 07:19, extrait
Une enquête sur la santé mentale des adultes sans logement, la première menée depuis les années 90, montre que 32% des SDF présentent un trouble psychiatrique sévère et parmi eux, 40% des 18-25 ans.
Cette étude, réalisée auprès de 859 personnes par l'observatoire du Samu social de Paris et l'Inserm, missionnés par les pouvoirs publics, révèle que la fréquence des troubles psychotiques est en général dix fois plus importante chez les SDF que dans la population générale et celle des troubles dépressifs quatre fois plus importante, les jeunes étant particulièrement touchés.
Lilly a sorti un duo, avec Ours… Elle voit la vie en duo, Voit la suite, du haut de ses épaules et de son dos, Elle envoie des mots, Des mots qui tombent à l'eau, Elle dit que sa vie se réduit à un petit étui…
Actualités NouvelObs < Société < Libertés sous pression
Les magistrats se mobilisent face à la paupérisation de la Justice
NOUVELOBS.COM | 14.12.2009 | 17:22
Huit syndicats et associations font front commun pour dénoncer "le malaise plus intense que jamais dans les juridictions". "Depuis deux ans, les atteintes à l’indépendance de l’autorité judiciaire se sont multipliées", insistent-ils.
Huit syndicats et associations de magistrats ont décidé de former un front commun inédit pour lancer, tout au long de l'année 2010, des actions destinées à dénoncer la paupérisation de la Justice et la menace sur son indépendance. "Le malaise est plus intense que jamais dans les juridictions, au point que l'explosion apparaît aujourd'hui plus que probable", écrivent syndicats et associations dans un communiqué commun.
Les magistrats souhaitent engager un vaste débat sur l'avenir de la Justice en défendant "une justice indépendante, de qualité, égale pour tous et dotée des moyens nécessaires à son action". "Depuis deux ans, les atteintes à l’indépendance de l’autorité judiciaire, en violation du principe de séparation des pouvoirs, se sont multipliées", insistent syndicats et associations. "Dans le même temps la paupérisation de la Justice, par manque de personnels et de moyens, se poursuit dans l’indifférence générale. A ce tableau déjà sombre, le Président de la République souhaite ajouter la mort du juge d’instruction, sans modification préalable du statut du parquet."
Les magistrats interrogent : "Quelle justice pour demain ? Une justice indépendante ou sous tutelle ? Une justice dotée des moyens de fonctionner, plus efficace et plus rapide ou une justice paupérisée ? Une justice égale pour tous ou une justice favorisant quelques-uns ?"
Un "ras-le-bol dans la profession"
Syndicats et associations présenteront mercredi "les rendez-vous de mobilisation réguliers tout au long de 2010", explique à l'AFP Christophe Régnard, président de l'Union Syndicale des magistrats (USM), premier syndicat de magistrats. "C'est la première fois que toutes ces organisations organisent une démarche commune, ce qui témoigne du ras-le-bol dans la profession", précise-t-il.
Au rang des mobilisés figurent : l'association nationale des juges d'instance (ANJI), l'association nationale des juges de l'application des peines (ANJAP), l'association française des magistrats de la jeunesse (ANMJ), l'association française des magistrats instructeurs (AFMI), l'association des jeunes magistrats (AJM), le Syndicat FO-Magistrats, le Syndicat de la Magistrature (SM) et l'Union Syndicale des magistrats (USM).
Ils dénoncent encore la situation des juges de l'application des peines "stigmatisés", des juges des enfants "objets d'une suspicion permanente", des juges d'instance "confrontés à une réforme non préparée de la carte judiciaire", des "magistrats du parquet, de plus en plus encadrés et contrôlés", des "juges civils, comme des juges pénaux, soumis à la pression des statistiques".
ESSONNE
Proxénétisme : un an avec sursis pour la maîtresse dominatrice
Le Parisien avec AFP | 17.12.2009, 21h39 | Mise à jour : 22h50, extrait
Accusée d'avoir perçu de l'argent issu de la prostitution de sa femme de ménage lors de séances «séances de domination», une femme de 60 ans a été condamnée jeudi à un an de prison avec sursis et 6 000 euros d'amende pour «proxénétisme» par le tribunal correctionnel d'Evry. [...] Selon l'avocat de sa patronne, Me Arnaud Simonar, les deux femmes étaient tout d'abord amies, avant de devenir amantes puis complices de ces «séances de domination». Sa cliente a reconnu sa responsabilité à l'audience, tout en expliquant qu'il n'y a pas eu d'accord tacite avec sa femme de ménage, que si leur relation aurait glissé, c'était «sous l'effet de l'improvisation». Elle a par ailleurs affirmé que leurs actes n'étaient pas tarifés, toujours selon cette même source judiciaire.
Un ado arrache le doigt d'un policier
lefigaro.fr, 23/12/2009 | Mise à jour : 19:58
Un adolescent de 16 ans a mordu et arraché le doigt d'un policier, hier soir, à Versailles, révèle leparisien.fr. Il doit être déféré demain devant le parquet pour mineurs de Versailles.
Aux environs de 18 heures, hier une patrouille de la Compagnie départementale d'intervention des Yvelines a contrôlé des jeunes regroupés. L'un d'eux ne s'est pas laissé faire. Il s'est débattu et finit par mordre le doigt d'un gradé, lui arrachant une phalange.
L'adolescent a été placé en garde à vue. Le policier a été opéré pendant plus d'une heure hier soir dans une clinique spécialisée à Aubergenville. Selon leparisien.fr, les médecins sont réservés sur la réussite de la greffe du doigt.