« Un enfant jeté par la fenêtre : appel à témoins | Les juges des enfants, « objets d'une suspicion permanente » ? » |
Voilà qu'on nous reparle de Roland Agret, cet « admirable emmerdeur »
J'adore le cynisme et l'humour de ces sphères, celles de la presse et des prétoires français. Il faut être un ancien champion d'athlétisme pour se lancer dans ces « marathons » ? Dans mes conclusions déposées ce 11 courant, à Versailles, je rappelais sommairement les difficultés auxquelles Roland Agret avait été confronté et je citais pour une seconde fois Lord Emerich Edward Dalberg Acton, les juges finiront bien un jour par m'entendre. Je sors, je veux évidemment ce France Soir, ainsi qu'un Parisien et un Monde daté du 30, un numéro spécial « justice chinoise ».
Ce 31, je note qu'il y aura encore une fois une grande fête dans Paris, cette ville dite « des lumières ». Justine avait beaucoup apprécié le feu d'artifice de l'an 2000, on avait passé la nuit dans Paris. Mais depuis, comme je l'expose dans mes plus récentes conclusions, j'ai le très net sentiment que sa justice a soufflé toutes les bougies.
La Tour Eiffel brillera de milliers de leds
AFP, 30/12/2009 | Mise à jour : 12:42, extrait
Pour célébrer ses 120 ans et saluer le passage à 2010, la Tour Eiffel brillera de milliers de leds au soir de la Saint-Sylvestre, avec un spectacle exceptionnel en lumière et musique. Le monument payant le plus visité au monde (près de 7 millions de visiteurs par an) s'est toujours voulu pionnier en matière d'éclairage: gaz à sa naissance, puis électricité, incandescence, néon, sodium et aujourd'hui leds (diodes électroluminescentes). Dès 23h30 le 31 décembre, la face nord de la tour parisienne, tournée vers la Seine et le Trocadéro, offrira un show annoncé par la ville comme "unique et féerique", grâce à un nouveau dispositif de projecteurs multipliant "couleurs, nuances et animations".
Un innocent condamné en 2006 par les assises de l’Ardèche ?
France Soir, Bastien Bonnefous, le mercredi 30 décembre 2009 à 04:00, extrait
Accusé d’avoir violé sa petite nièce, Taïbi Dakia a écopé de sept ans de prison en 2006. La commission de révision des condamnations pénales vient de rouvrir son dossier.
L’homme est un ancien champion d’athlétisme au Maroc. Cela tombe bien, vu le marathon judiciaire dans lequel il s’est lancé. Taïbi Dakia est incarcéré depuis trois ans, d’abord à la maison d’arrêt de Privas (Ardèche), et depuis mars dernier, au centre de détention de Tarascon (Bouches-du-Rhône). Le 13 décembre 2006, ce naturalisé français de 43 ans a été condamné après deux jours de procès à sept années de prison pour viol sur mineure par la cour d’assises de l’Ardèche.
Sa victime est sa petite nièce, qui l’accuse d’avoir abusé d’elle entre 1993 et 1995, alors qu’elle était âgée de 12 à 14 ans. La jeune fille, qui a porté plainte en 2000, affirme avoir été violée une vingtaine de fois par son oncle qui vivait de manière ponctuelle chez ses parents. Taïbi Dakia a toujours clamé son innocence, soutenu par sa compagne et le reste de sa famille. Un cri que vient d’entendre en partie la justice puisque le 14 décembre, la commission de révision des condamnations pénales a décidé de rouvrir son dossier et d’ordonner un supplément d’information.
La contre-enquête de Roland Agret
A l’origine de cette décision, le combat mené par l’ancien détenu Roland Agret...