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Nos porte voix : « l'Elysée ne répond pas à des allégations mensongères »
J'ai le sentiment que par le passé, on m'a très souvent répondu n'importe quoi. En matière de « placement » ou de « garde d'enfants », les décisions relèvent « exclusivement » de la « compétence » des magistrats ? Depuis 2006, il s'en est passé des choses ; j'ai surtout pu marquer depuis les esprits de plusieurs magistrats ou professionnels de sa justice.
Je recherchais une ordonnance rendue il y a quelques temps par le tribunal administratif de Strasbourg, je souhaite la scanner et la placarder en ligne ; ça suivra, c'est une perle rare perdue dans mes piles et paperasses. En les brassant un peu, j'ai retrouvé cette lettre, plus bas, qui me parvenait un jour du château. Je pense que cette décision du tribunal administratif est depuis longtemps définitive, comme cet arrêt publié au Tract Officiel. Sera-t-elle un jour commentée ? C'est après réception de cette lettre, en novembre 2006, que le juge Thierry Reveneau a décrété que je serais « fou »... J'en ai une autre, peut-être du ministère de l'intérieur : « faisons suivre à la chancellerie, pour un traitement approprié ». Depuis 2003, les correspondances ainsi que des rapports ont fusé dans tous les sens, en coulisses et avec les cintres aussi.
J'ai adoré ce son, diffusé ce matin, par France Info, surtout sa première partie, des propos de Christophe Régnard. Il ne sait pas si le soupçon est aujourd'hui légitime, après l'affaire Clearstream, mais il croit qu'il est bien là :
Mais est-ce bien grave ? Je n'en suis pas si sûr. Dans le blog de Maître Eolas, l'été dernier, des commentateurs faisaient les mêmes observations que moi : depuis quelques temps, ceux qui le peuvent vont faire juger ou arbitrer leurs grosses affaires dans d'autres contrées. Quant aux petites gens, depuis la réforme de la carte judiciaire, les tribunaux, ils les oublient. Je crois qu'ils les oublieront d'autant plus facilement qu'ils n'étaient souvent pas accessibles, voire inutiles.
J'ai maintenant souvent posé des questions au château ou à des dépendances, y compris en communiquant parfois cet arrêt de décembre 2008, rendu par la cour de cassation. L'arrêt est depuis très longtemps définitif. Mais le château ne s'est jamais aventuré au moindre commentaire. Pourtant, le château communique très souvent, parfois volontiers lorsque sa justice fait n'importe quoi. Devrais-je en déduire que la cour de cassation rend des mensonges ou quelque chose de cette nature ? Que rendent un tribunal administratif, un juge d'instruction ou même un juge des tutelles ? Des mensonges.
Pourquoi recevais-je encore des réponses du château, en 2006, et même mi 2007 ? L'information sous cette lettre de 2006, la communication du jour du château, a été reprise aussi ce soir, par France 3. « Clearstream : Villepin voit l'Elysée derrière l'appel » ? Ca me fait penser à ce type, un enseignant, je crois : « Sarkozy, je te vois »... Où sont les paranos ? Depuis 2006, je pense avoir fait bien pire que « casse toi, pauv'con ». Que faire un jour de pire que « je te vois » ?
Ce soir, en lisant Challenges du 28 janvier, j'ai appris que notre chantre aurait été lâché par les classes populaires et par les CSP+. Il y a peu, Lefebvre nous apprenait bien qu'ils meurt tous. J'aime bien le titre de l'article, en page 7 : « Le cercle des sarkozystes disparus ». Un « proche » répondait tout de même à Challenges que « Le mois de janvier a été calme. La chute de la popularité du chef de l'Etat a été stoppée ». Il a fait très froid depuis décembre dernier, tout a pu geler. Dès le mois de février, les dernières glaces pourraient doucement commencer à fondre et ce qui reste des sarkozystes aussi ? J'aime tout autant la « critique » du moment de Lefebvre : « ce ne sont que le ou les exécutants qui paient ».
Dans la journée, j'ai bien entendu aussi que des parties civiles pouvaient se contenter de quelques attendus. Dominique de Villepin « n'a pas toujours dit la vérité », ajoutait Claude Guéant ? Alors nous rirons encore, bientôt. L'autre tract est tout aussi comique, sous « Défaite d'anniversaire à l'Elysée », je lis : « Plus audacieux, un responsable de l'UMP va jusqu'à trouver `' bien des avantages " au jugement de relaxe... `' Là, on va en parler pendant quarante-huit heures et puis le soufflé va retomber. " Les tenants de ce scénario soulignaient, pour s'en féliciter, la remarquable retenue de la famille villepiniste. ». A mon avis, la mayonnaise reprendra au moins pour les intimes, mercredi, avec le prochain Canard.
Actualités Challenges > Politique Economique 29.01.2010 | 19:54, extrait
Clearstream : Villepin voit l'Elysée derrière l'appel
Le procureur de Paris Jean-Claude Marin a annoncé sa décision de faire appel du jugement qui a relaxé, la veille, Dominique de Villepin, dans le cadre de l'affaire Clearstream. Dominique de Villepin a déclaré vendredi 29 janvier sur Canal+ que la décision du parquet de Paris de faire appel de sa relaxe dans l'affaire Clearstream a été prise jeudi "lors d'une réunion à l'Elysée". "C'est un fait. J'ai été sept ans secrétaire général de l'Elysée. Je connais l'Etat, je connais la fonction publique... Et donc, je vous dis, je vous affirme. Je n'ai pas l'ombre d'un doute", a martelé l'ancien Premier ministre assurant, pour étayer son propos, avoir eu "une information par des fonctionnaires de la présidence de la République" en ce sens. La présidence de la République a répondu et fait savoir à l'AFP que "l'Elysée ne répond pas à des allégations mensongères".
Clearstream : Lefebvre est mécontent
AFP, 28/01/2010 | Mise à jour : 17:56
Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a affirmé ce soir à propos du procès Clearstream dans lequel Dominique de Villepin a été relaxé, que "ce ne sont que le ou les exécutants qui paient", en espérant que le second procès "permettra de montrer qui a commandité cette manipulation et pourquoi".
INFO - SPECIAL PROCES CLEARSTREAM - Villepin-Sarkozy
Clearstream: polémique Elysée-Villepin
France 2, publié le 29/01/2010, 21:51, extrait
Pour le secrétaire général de l'Elysée, interviewé par le site de Paris-Match, le procès Clearstream n'a pas permis de découvrir toute la vérité sur la manipulation des fichiers truqués de cette société luxembourgeoise. La justice a établi l'existence d'unemachination mais "une part de mystère demeure", estime Claude Guéant.. "Trois personnes ont été condamnées. Mais la question est de savoir qui est l'inspirateur. Y a-t-il un inspirateur ?" déclare-t-il. "Je note que, dans les attendus du tribunal correctionnel, il est fait mention que Dominique de Villepin n'a pas toujours dit la vérité", ajoute Claude Guéant.
5 commentaires
AFP, 30/01/2010 | Mise à jour : 09:21
Jean-Louis Gergorin attribue l'affaire Clearstream, à une "erreur de jugement" de Dominique de Villepin, estimant que le tribunal qui a relaxé l'ancien Premier ministre et l'a condamné, a pratiqué "deux poids deux mesures", dans une interview au Journal du Dimanche paru aujourd'hui.
Condamné jeudi à 15 mois de prison ferme notamment pour dénonciation calomnieuse dans l'affaire Clearstream, l'ancien vice-président exécutif d'EADS a été considéré par le tribunal correctionnel de Paris comme le cerveau de la manipulation visant à faire croire que des personnalités, dont Nicolas Sarkozy, détenaient des comptes occultes à l'étranger.
Sitôt le jugement rendu public, M. Gergorin avait annoncé qu'il faisait appel, décidé à "se battre" pour que son "innocence soit reconnue". "Je n'ai rien à retrancher sur la façon dont Dominique de Villepin, début avril 2004, sous une forme qu'il m'a présentée comme une instruction du président de la République, m'a fortement incité à saisir un juge d'instruction", a déclaré M. Gergorin au JDD.
"Je maintiens aujourd'hui que sans cette vive recommandation de Dominique de Villepin, je ne serais jamais allé voir le juge Van Ruymbeke et qu'il n'y aurait pas eu d'affaire Clearstream", ajoute-t-il.
Interrogé sur la question de savoir si la relaxe de M. de Villepin l'a mis en colère, il répond: "non au contraire. Mais il y a une grosse contradiction dans ce jugement, c'est le deux poids deux mesures appliqué à Dominique de Villepin et à moi". "La contradiction est énorme", estime M. Gergorin qui ajoute: "Moi j'aurais dû réagir presque tout de suite, Dominique de Villepin, lui, pendant un an, a parfaitement le droit de ne pas comprendre. Pourquoi deux standards différents dans un même jugement?"
Affaire Clearstream : la haine en toile de fond ?
France Info - 09:47, Alain Genestar face à Edwy Plenel, débat arbitré par Célyne Bayt-Darcourt (10'02")
L'UMP fait profil bas sur Clearstream
AFP, 30/01/2010 | Mise à jour : 11:49
Plusieurs responsables de l'UMP se sont employés à afficher l"unité" de leur parti réuni aujourd'hui en conseil national à Paris en vue des régionales, refusant pour la plupart de commenter l'appel du parquet après la relaxe de Dominique de Villepin dans le procès Clearstream.
Le porte-parole Frédéric Lefebvre a donné le ton, en marge de cette réunion où ont d'abord été entérinées l'ensemble des listes régionales de l'UMP et de ses alliés électoraux par une petite majorité (60%) des quelques centaines de conseillers nationaux présents.
"On a l'habitude de ne pas confondre le politique et le judiciaire, a-t-il déclaré. Aujourd'hui, nous sommes réunis pour afficher notre unité et notre ouverture", car "ce qu'il faut au pays, c'est l'unité et le rassemblement. Pas la division".
Interrogé à son tour, le secrétaire général adjoint de l'UMP et ministre Eric Besson a répondu: "je n'ai rien à dire. Parfois ça m'arrive..."
Assaillie par les journalistes, qui l'interrogeaient sur les risques de parasitage de la campagne régionale par l'affaire Clearstream, sa collègue Valérie Pécresse, chef de file en Ile-de-France a répondu: "je sais que les électeurs ne se tromperont pas d'élections".
Le député Hervé Mariton, l'un des rares villepinistes visibles au Conseil national, a estimé que "l'intérêt de tout le monde, aujourd'hui, est de distinguer le judiciaire et le politique": "le conseil que je donne à tout le monde, c'est de passer à autre chose. Hier c'était vendredi. Aujourd'hui c'est samedi. Et il est aussi de ma responsabilité de ne pas propager le feu".
Elysée: "mensonges" de Villepin
AFp, 29/01/2010 | Mise à jour : 19:49 Réagir
La présidence de la République a déclaré aujourd'hui à que "l'Elysée ne répond pas à des allégations mensongères", après l'affirmation par Dominique de Villepin que la décision du parquet de faire appel de sa relaxe dans l'affaire Clearstream avait été prise jeudi "lors d'une réunion à l'Elysée".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/01/29/01011-20100129FILWWW00719-elysee-mensonges-de-villepin.php