« « Woerth contre les barons régionaux », qu'est-ce qu'il nous raconte ? | Il n'existe donc plus que deux catégories, les sakozystes et les « antis » » |
Le divorce devrait être encore « simplifié » ?
Mes écrits peuvent irriter, je n'en doute pas ; pas beaucoup plus que des canards satiriques ? Mais ce que je lis m'irrite le plus souvent tout autant. Ce que j'ai vu ce soir, à la télé, a aussi pu beaucoup irriter, y compris en son temps.
04/03/2010 15:30, la Croix, extrait
Le divorce devrait être encore simplifié
Michèle Alliot-Marie a présenté mercredi 3 mars, en conseil des ministres, un nouveau projet de loi sur le divorce par consentement mutuel. [...] Avocats et magistrats avaient vivement critiqué la création d’une sorte de « divorce express en privé ». Le projet porté aujourd’hui par Michèle Alliot-Marie ne devrait pas autant faire débat. Certains avocats n’y sont toutefois pas favorables, estimant utile le passage des conjoints devant le juge aux affaires familiales. « Car seul le juge peut porter un regard équitable sur l’affaire, estime Me Violette Gorny, spécialisée dans les affaires de divorce. Les avocats, eux, cherchent à avantager leur client. »
Un « passage » devant un juge apporte-t-il réellement des « garanties » dans ces affaires réputées « privées », qu'il y ait ou non des enfants ? C'est ce que j'ai cru lire dans cet article de la Croix.
Le pasteur d'Uhrwiller, le corbeau, les travailleurs sociaux et les juges qui se sont de très nombreuses fois opposés à moi au cours de ces dernières années n'ont jamais eu besoin du moindre avocat en chambre du conseil. Ils ont toujours et systématiquement été satisfaits par les décisions rendues par le juge pour enfant et par la chambre des créatures inférieures de Versailles. Le ministère public a également toujours et systématiquement été satisfait par ces mêmes jugements et arrêts. Ils ont toujours « gagné » ; ils « gagnaient » même lorsque je portais plainte, le ministère public a toujours tout classé d'office ou éparpillé, je ne sais trop où. Mais en décembre 2008, tout était un peu différent.
Il y a peu, je revenais encore sur la cassation, écrivant qu'il me semblait bien avoir lu une allégation étrange dans l'arrêt rendu ce 15 janvier, par Versailles. « Considérant que les moyens développés par M. KANT visant à remettre en cause, par delà le jugement du 16 juillet 2009, des décisions antérieures à présent définitives, ne seront pas retenus » ? Je viens de recevoir une correspondance qui m'informe que l'arrêt rendu en mai 2009 sera bientôt examiné par la cour de cassation ; cette fois-ci, je ne pourrais que « perdre », même si l'arrêt prochainement rendu m'était favorable, je crois que n'importe quel débutant en « droit » de la famille ou de la « protection » de l'enfance en conviendra.
En août 2008, alors que j'avais le très net sentiment que ma fille Justine et nous allions enfin pouvoir renouer, je citais John Galsworthy ; dans Justice, en 1910, il nous apprenait que « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même. » Il n'y a plus qu'à attendre encore, comme depuis plusieurs années déjà. Le facteur - qui ne tombe que très rarement en panne - m'a aussi apporté ce qui devrait être un très bon film, Le ruban blanc, ou de quoi s'occuper d'ici à une très improbable toute prochaine audience, à Nanterre.
Je conserve tout l'article de la Croix. Ce n'est pas du droit mais il est assez instructif. Il complètera d'autres feuilles, canards, revues et pavés empilés ou entassés dans un placard et des étagères. Ces « divorces » pourraient être beaucoup plus simples pour tout le monde si dès le départ, ces professionnels étaient tous très sincères. Tout en le priant de rentrer benoitement chez lui, ils pourraient tous en coeur immédiatement annoncer à un parti qu'il n'aura jamais aucun droit. Mais faut-il encore des avocats pour un tel travail ? N'importe quel guichetier pourrait s'en charger et ne jamais entendre qu'un même et unique parti au « procès équitable » ou dans le cadre de ces « ruptures à l'amiable », par exemple, « la victime ». Ces affaires pourraient alors évidemment faire quelques « pas contents » ou, de temps en temps, des individus « à faire soigner ». Mais MAM a tout prévu ; le même guichet pourrait aussi remettre de beaux bracelets électroniques aux partis qui auront « perdu » d'office, en les condamnant bien sûr aux dépends, à bien entretenir leur bracelets aussi.