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De tous petits caractères, mais conformes
J'ai relu ces chaines de caractères, dans un des constats d'huissier qui m'est parvenu hier, imprimé sur papier. J'aurai pu faire comme n'importe quel ministre, politicien, polémicien ou des artistes, fuir Internet et courir avec une impression voir un manuscrit, chez un notaire ou un huissier de justice, pour lui demander d'enregistrer mon papier noirci d'encre. J'ai préféré tout commander par Internet ; j'ai même réglé par carte bleue. Quoi de plus naturel, en France, en 2010 ?
En effet, un premier huissier a du recevoir un simple fichier, via un site web et par email. Après confirmation, je suis allé vérifier sur le même site web. Les chaines qu'il a enregistré semblent être conformes. Le second huissier a tout simplement affiché un fichier qu'il a ouvert dans mon propre blog ; il a ensuite travaillé avec des checksums MD5. Je pense avoir fait très fort ou du durablement inaltérable avec ces trois checksums md5, sha-256 et sha-512 d'un ficher de 2 giga, après compression par gzip. Le papier du second constat m'est évidemment parvenu par la Poste, très rapidement ; j'ai le très net sentiment que mon facteur n'a rien éparpillé, que toutes les pages me sont bien parvenues, dans une enveloppe intacte. Il faut juste une bonne vue, sur cette impression au format A4, les caractères sont assez petits.
Mes écrits et de nombreuses données ont donc bien été parfaitement matérialisés, ce 12 mars 2010, par l'intermédiaire d'Internet. D'autres affirmeront que ce qu'on peut y lire n'est pas du tout fiable. Certains affirmeront même que Internet n'est rien qu'une poubelle à provoc. Mais Internet a été imaginé pour résister à une guerre thermo nucléaire, pour acheminer même des données à travers un réseau dégradé ou saturé, d'une manière tout à fait acceptable.
L'Express, vendredi 20 octobre 2006
"La fin du mythe communiste", par François Fejtö, extrait
Au moins, je recevais des données et des réactions en direct de partout, y compris de Moscou et de Pékin. Le fax et les moyens techniques nouveaux ont permis de contrer la propagande soviétique, très puissante en particulier dans la presse, l'opinion et les milieux intellectuels français.
Ces jours ci, j'ai un peu communiqué avec le boss de unblog.fr, par mail et par téléphone, rappelant que, par le passé, j'avais déjà discuté avec les services juridiques de OVH. A l'époque, j'avais déjà fait réaliser de premiers constats d'huissiers. Ce soir et après l'avoir bien étudiée, le boss de unblog.fr m'a finalement répondu que ma plainte était recevable. D'ici à lundi au plus tard, SEFCA Puteaux devrait avoir fait le ménage dans ses diatribes publiées sur unblog.fr.
J'attendais aussi une éventuelle réponse ou réaction du juge pour enfant de Nanterre, je lui ai écrit il y a huit jours. On m'a envoyé un RAR, certainement l'Administration ; je pourrais le retirer dès demain, au guichet de la Poste. Cette dernière a récemment fait la promotion d'un « coffre-fort » numérique, un nouveau service. Nous pourrons peut-être bientôt recevoir des RAR à toutes heures, par Internet, sans les contraintes des guichets et de leurs horaires d'ouverture.
D'un constat d'huissier, via Internet, puis livré par la Poste
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Livres numériques et imprimés identiques, les éditeurs deviennent inutiles, par Stephen Belfond
LEMONDE.FR | 19.04.10 | 14h04
Après la photo, la musique, les films, l'heure du large accès au livre dans sa version numérique a sonné : 250 000 livres numériques au format iPad ont été téléchargés le premier jour de disponibilité de cette tablette aux Etats-Unis.
Pour nombre d'intervenants de la chaîne éditoriale, ce pourrait être le tocsin. La dématérialisation du livre menace avant tout deux acteurs clés de l'écosystème éditorial :
– la diffusion-distribution (c'est-à-dire l'organisation de la commercialisation et du transport physique des ouvrages entre éditeurs et libraires). Chacun des grands groupes d'édition en France dispose de son propre réseau. C'est l'activité la plus rentable de l'édition.
– la librairie, parce que ces ventes se feront en ligne, sans besoin de lieux dédiés. L'hypothèse d'une part de marché de 15 à 20 % pour le livre numérique à l'horizon 2015-2020 paraît raisonnable.
La suite: http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/04/19/livres-numeriques-et-imprimes-identiques-les-editeurs-deviennent-inutiles-par-stephen-belfond_1337079_651865.html