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Une journée chargée
Cette journée était chargée : couloirs le matin, conférence à la synagogue en soirée et, tout de même, travail au cours de la journée. Ce soir, avant d'entendre le discours du Grand Rabbin Meïr Lau, j'ai encore pu apprécier l'hypocrisie de la Direction de l'OSE France ; Jean-François Guthmann suggérait aux rabins de « collaborer » aussi avec ses services. Les écoles et les magistrats du coin ne collaboreraient-ils pas déjà assez avec les pros de l'OSE France ? Pourquoi ces derniers tiennent-ils tant à s'immiscer dans les relations telles que de confiance et familiales des autres ?
Loulek nous a parlé de l'OSE, d'Elie Wiesel, du camp de Buckenwald, beaucoup d'enfances terribles...
Mes observations ont été déposées ce matin, dans les délais. J'ai appris que le ministère public avait déjà retiré le dossier au greffe, mais ce dernier devrait les faire suivre. Je suis le seul à en avoir versé - pour le moment ; j'ai maintenant l'habitude de voir fleurir des correspondances ou des rapports et s'épanouir des avis en cours d'audience. Je vais essayer de consulter le dossier puis j'aviserais, au plus tard ce 25 ; j'ai théoriquement deux options au moins, la demande de renvoi ou la note en cours de délibéré, même si, en Moldavie française, la pratique est nettement plus aléatoire ou incertaine.
Le greffe m'a invité à faire parvenir également mes propres observations au ministère public ; c'était déjà prévu. Je vais aussi en expédier des copies aux assistants de Me Halter, en les invitant à me faire parvenir très rapidement les leurs. Je pressens qu'il va encore suivre une sorte de procès de con, contre un ministère public qui n'aura rien lu et contre deux lampistes, dont un certain Y..., tout frais sur la scène judiciaire... Mais « en chambre du conseil, les magistrats de Versailles trichent et trompent » pourrait émouvoir, éventuellement dans l'entourage de MAM. « Si t'es pas content, trouve toi un drapeau français » est également susceptible d'émouvoir, peut-être jusqu'au château.
Dans les couloirs de Versailles, un chariot m'a fait sourire et penser à M. Françis Painot. Lui ou ses services ont récemment été accusés de m'avoir communiqué des éléments extraits de dossiers judiciaires de quelqu'un d'autre. Dans un hall, j'ai aperçu des dossiers dont il aurait été facile de s'emparer ou même d'en froisser, mâcher ou brasser vite fait les pièces... J'en profite pour saluer l'étude Fievet-Lafon, l'un de ces avoués m'avait ponctuellement assisté, mi 2008, dans le cadre de la procédure de prise à partie ; pour glisser une requête précise, la représentation était obligatoire.
A gauche, un « placet »
Plus tard, dans la journée, j'ai tout autant sourit en lisant ce qui pourrait être la réponse officielle et définitive de M. Painot, suite à ces récentes accusations farfelues ou calomnieuses. Bien évidemment, il invite à la prudence, sur Internet.
Internet, ce n'est pas plus confidentiel qu'un couloir, tout peut s'y éparpiller ?