« Au ministre de cette justice franco-moldave | Le même véhicule que moi, avec de fausses plaques ? » |
Refuser l’oubli, affirmer quelque chose
J'ai beaucoup discuté ce soir, avec plusieurs personnes. J'ai à peine pris le temps de dire bonjour à Madame le Maire ; je lui avais déjà parlé par le passé. Lorsqu'elle a entamé son discours, un détail au sol a rapidement retenu toute mon attention. La LDH était présente ou représentée, comme d'habitude à l'occasion de ces grandes cérémonies ; ce monsieur m'a fait sourire lorsqu'il m'a dit qu'il est possible de s'opposer aux juges... Mais j'ai surtout pris le temps de discuter avec des représentants et proches de la communauté haïtienne.
J'ai pu constater que d'autres que moi ont été sensibles aux discours de Pierre Berger. Je pense avoir été très bien compris et avoir bien entendu également mes interlocuteurs, surtout lorsque nous parlions de l'après séisme, d'enfances, de situations individuelles ou méconnues, peu ou non médiatisées, ainsi que d'appels aux fonds, de l'utilisation de ces fonds et de leur possible « évaporation ».
J'ai évidemment un peu parlé de « protection de l'enfance » ou de pratiques parfois très douteuses, de « pressions » également, des difficultés que Madame Muller rencontre, de la situation de ses enfants, très sommairement de ce qu'avait traversé le petit fils Madame Millet, de mes propres difficultés « familiales », beaucoup de « combats » parfois menés en m'inspirant d'anciennes Gazettes du Palais, de la jurisprudence de la cour de cassation ainsi que du Code noir.
J'apprends que notre chantre « a tout de même palié son absence en faisant lire un message en son nom, par son ami Brice Hortefeux ». Ce soir, Monsieur Besson, un balnéolais, s'est retourné et nous a fait rire ; à ce moment là, il me semble que nous discutions de circulaires, de bonnes volontés, de mois et d'années qui s'écoulent, de divers standards et de contraintes administratives. Je portais mon nouveau tee-shirt ou la peau de cet ours sur mon dos.
Aujourd'hui - 19:10 - RFO, extrait
10 MAI. "Refuser l’oubli, affirmer une volonté"
Refus de l’oubli. Dans son discours écrit, Nicolas Sarkozy a mis l’accent sur l’importance de "refuser l’oubli, et d’affirmer une volonté". Refuser l’oubli, « pour ces millions d’hommes et de femmes victimes dans leur chair et dans leur âme d’un système fondé sur une injustice séculaire. D’un long combat de tous ceux qui n’ont jamais cédé à la déshumanisation qui leur était faite, et qui ont fait leurs idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité ». « La France se grandit à regarder son histoire en face, en assumant ses parts d’ombre et d’indignité ». Le chef de l’Etat fait ensuite référence à la loi Taubira voté en 2001 qui reconnaît l’esclavage comme crime contre l’humanité, et l’instauration de la Journée nationale des mémoires de la traite en 2006.
Une volonté. Lutter contre toutes formes de survivances de l’esclavage au 21ème siècle. « La France, pays des Lumières et de la liberté, est aujourd’hui à l’avant-garde de la lutte contre l’esclavage moderne, fléau qu’elle est déterminée à combattre sans faiblir… Nous n’avons pas le droit de transiger sur le respect de la dignité humaine, parce que nous ne pourrons jamais tolérer l’exploitation des plus faibles et des plus démunis » affirme Nicolas Sarkozy dans son discours lu par le ministre Brice Hortefeux dans le jardin du Luxembourg.
13 commentaires
Polanski: nouveau revers en Californie
AFP, 11/05/2010 | Mise à jour : 07:00, extrait
La défense américaine de Roman Polanski a subi un nouveau revers hier, la justice californienne ayant refusé de rendre public le témoignage à huis-clos d'un procureur, que les avocats jugeaient décisif pour empêcher le cinéaste d'être extradé par la Suisse.
La teneur de ce témoignage est inconnue, mais les avocats de Roman Polanski, arrêté en Suisse en septembre sur mandat américain pour "relations sexuelles illégales" avec une mineure, assurent qu'il contient des informations que la Suisse devrait connaître avant de se prononcer sur l'extradition du cinéaste.
lefigaro.fr, 11/05/2010 | Mise à jour : 07:45, extrait
A la veille de l'ouverture du Festival de Cannes, plusieurs cinéastes figurant dans la sélection officielle ont décidé de signer aujourd'hui une pétition en faveur de Roman Polanski (Palme d'Or en 2005 pour Le pianiste), révèle Europe1.fr. Cette pétition sera mis en ligne dans la soirée sur le site de Bernard-Henry Lévy, "La règle du jeu". Sur ce même site avait été diffusée, en mai, la lettre ouverte de Roman Polanski à la justice suisse.
AFP, 13/05/2010 | Mise à jour : 09:40, extrait
Le réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb appelle au calme ce matin après "les passions" déclenchées par son film "Hors-la-loi" en compétition au 63e Festival de Cannes et souhaite que les désaccords suscités par cette "fiction" s'expriment "dans la sérénité".
TF1 - Il y a 4 heures
Le réalisateur montre "des signes de grave dépression" qui imposent une "libération rapide", estime l'Académie des Beaux-Arts, dont fait partie le cinéaste. "Des signes de grave dépression commencent à paraître assez inquiétants pour qu'une libération ...
La demande d'extradition de Polanski n'est pas "honnête", selon ... AFP
Roman Polanski en "grave dépression", selon l'académie des Beaux-Arts nouvelobs.com
Le Parisien - Voici - Gala - Le Monde
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AFP, 14/05/2010 | Mise à jour : 11:28, extrait
Le philosophe Bernard-Henri Lévy a déploré aujourd'hui sur RTL le soutien insuffisant apporté, selon lui, par le président du jury du Festival de Cannes, Tim Burton, à Roman Polanski. "Quand on est président du Festival de Cannes, quand on a cette occasion de dire à un camarade (...) dont on sait très bien qu'il n'est pas un pédophile, quand on a l'occasion de lui dire son soutien et que l'on se contente de dire 'Je suis pour la liberté d'expression', c'est misérable", a déclaré Bernard-Henri Lévy. "C'est un immense cinéaste et c'est un caractère médiocre", a-t-il également jugé.
AFP, 14/05/2010 | Mise à jour : 18:49
Michael Douglas a annoncé aujourd'hui qu'il ne signerait pas la pétition initiée par Bernard-Henri Levy en faveur de Roman Polanski, assigné à résidence en Suisse et dont la justice californienne demande l'extradition pour des relations sexuelles avec une mineure.
"J'admire infiniment Roman que je connais, mais c'est un problème qui doit être vraiment affronté de façon interne. Je crois que ce ne serait pas juste pour moi en tant qu'Américain de signer une pétition pour quelqu'un qui a violé la loi", a déclaré l'acteur américain interrogé par la radio française RTL.
"Il s'est échappé, en quelque sorte et c'est quelque chose de judiciaire", a dit Michael Douglas "J'habitais à Los Angeles à l'époque où tout ça s'est passé, je crois que si Roman regarde un peu en arrière, on l'a mal conseillé à l'époque", selon l'acteur présent à Cannes pour "Wall Street 2".
Il a également dit respecter Bernard-Henry Levy qu'il connait personnellement: "C'est quelqu'un qui parle très bien". "C'est trop difficile pour moi, je ne pourrai pas signer", a-t-il conclu.
La suite: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/14/97001-20100514FILWWW00546-polanski-m-douglas-ne-signera-pas.php
Une autre femme abusée par Polanski ?
AFP, 14/05/2010 | Mise à jour : 21:34
Mots clés : extradition, ETATS-UNIS, SUISSE, Roman Polanski
Par lefigaro.fr, 15/05/2010 | Mise à jour : 08:33, extrait
L'avocat français du cinéaste, Me Kiejman,a dénoncé sur Europe 1 les accusations portées contre son client. «Le fait que cette personne ait retrouvé la mémoire 26 ans après les faits en surprendra plus d'un» a ironisé l'avocat français. «Tout ça me paraît une pure et simple opération de chantage qui mériterait - si on pouvait la prendre au sérieux- une action en dénonciation calomnieuse», a-t-il ajouté.
AFP, 15/05/2010 | Mise à jour : 10:20, extrait
L'écrivain Bernard-Henri Lévy, à l'origine de nombreuses initiatives en soutien au cinéaste Roman Polanski, a déclaré aujourd'hui que l'accusation de l'actrice britannique Charlotte Lewis "ne change pas un iota" à sa position. "Cela ne change pas un iota à ma position et à ma colère contre les méthodes de la justice californienne", a déclaré Bernard-Henri Lévy.
AFP, 15/05/2010 | Mise à jour : 11:08
Le président français Nicolas Sarkozy s'est enquis par téléphone avec son homologue suisse Doris Leuthard, du sort du cinéaste franco-polonais Roman Polanski, en résidence surveillée à Gstaad et de la question de son extradition, a annoncé aujourd'hui la présidence helvétique.
La suite: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/15/97001-20100515FILWWW00405-sarkozy-s-enquiert-du-sort-de-polanski.php