« Du journal intime au récit de voyages | Ces persiflages vont plaire à nos fanfarons ! » |
C'était un goûter assez long
Ce jour, à 16h30, au commissariat, j'ai été reçu de suite. Avec l'OPJ et un brigadier qui partage son bureau, nous avons d'abord longuement discuté très librement de cette « affaire qui me concernerait ». J'ai fourni de nombreuses explications et en marge de ces discussions, j'ai pu constater qu'en effet, certains noms de domaines ou des plages d'adresses IP, sur le net, ne sont pas accessibles depuis un commissariat de police. J'en avais discuté avec l'OPJ, il y a quelques jours.
Le brigadier m'a un moment lu des déclarations de la « plaignante » puis il m'a demandé des précisions. A la question « avez vous des preuves contre moi », il m'a paru ennuyé puis il m'a très simplement répondu « non ». Suite à cela, la discussion est devenue plus sérieuse encore. J'ai sortit quelques papiers ainsi que des constats d'huissier de justice, sur de longs mois. J'avais déjà démarré mon PC, pour un accès à une connexion Internet non filtrée, via la 3G.
L'OPJ a d'abord bondit lorsque j'ai dit que pour ma défense, je me référais à de « très anciens textes, de 1881 ». Il était alors bien évidemment question de ces textes relatifs à la liberté de la presse ainsi que de liberté d'expression. Nous en avons discuté, beaucoup. Nous avons aussi un peu parlé d'assistance éducative, très peu ; je ne souhaitais pas aller sur ce terrain où s'entremêleraient rapidement enfances et conflits d'adultes, l'OPJ m'a très bien compris.
J'ai plutôt insisté sur d'autres allégations à mon encontre que j'ai vu fleurir au cours des mois passés, ici et là, sur la toile. On m'accuse par exemple et depuis longtemps d'avoir brûlé le Code civil, le Code pénal et que sais-je encore. J'ai présenté un document à l'OPJ. Des ouvrages ont bien été détruits, fin 2008, à l'occasion du soixantenaire de la DUDH. En effet, il s'agissait d'une petite manifestation organisée à l'époque, dans Paris, en contrebas de la BNF. Cette manifestation publique avait été régulièrement déclarée en préfecture et avait été encadrée par la police et la préfecture de Paris !
J'ai fini par faire une petite déposition, en 15 ou 20 minutes. J'aurais peut-être des nouvelles, dans six mois. Après cela, comme je souhaitais anticiper la suite, j'ai déjà déposé une plainte en raison de dénonciations calomnieuses. Mais à présent, il appartient d'abord « à la justice »... soit, très probablement, au parquet de Nanterre de se prononcer un jour.
Un policier était plutôt ennuyé car des noms de brigadiers et d'OPJ apparaissaient dans mon blog, avec des lignes directes, des numéros que n'importe qui pourrait composer. Je lui ai très sommairement exposé ma politique éditoriale et je lui ai assuré que ces noms et numéros de téléphone allaient disparaitre dans la soirée. Dès mon retour du commissariat, j'ai apporté de toutes petites modifications dans ce que j'avais publié, ces derniers jours. Je pense que ce sera suffisant.
Je n'ai pas eu le temps de déposer une plainte contre inconnu en raison d'usurpation de plaques, à Puteaux, le 1/10/2009. Comme je le laissais entendre dans un récent billet sur ce thème, la police connait ces pratiques et situations. A l'accueil, avant d'être reçu, j'en discutais avec une personne qui se plaignait elle-même d'usurpation d'identité, sur la toile et dans des cyber ou e-boutiques... On m'a dit que je pouvais repasser à toute heure pour déposer une telle plainte. Comme il était déjà quasi 20h00 après mon premier dépôt de plainte, j'ai décidé d'y repasser un autre jour.