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Du journal intime au récit de voyages
Je viens de trouver un vieil hors série, de la fin 2005. On pouvait alors apprendre « comment tout faire » sur la toile, s'abonner, surfer, correspondre, etc. Le lecteur était également incité à une certaine prudence. Dans un chapitre intitulé « publier », les auteurs ou internautes étaient invités à protéger leurs « journaux intimes » ; la revue rappelait déjà qu'un blog est « une tribune ouverte sur le monde entier ». J'utilisais déjà le net, depuis plusieurs années.
Il y a peu, Philippe Bilger a été convoqué. Il a un blog, depuis longtemps. Il semblerait qu'il aurait un moment du ne pas s'exprimer ou, peut-être, différemment. Pour certains, s'exprimer est parfois très complexe. Je n'ai pas la moindre obligation de réserve, je ne suis ni fonctionnaire ou assimilé, ni sous aucun serment, et je réponds volontiers lorsqu'on me convie. Puis, comme je l'écrivais déjà, en aout 2005, le « signalement » est une obligation prévue par la loi...
Dès mars, j'avais ouvert des discussions dans le forum de unblog.fr, en Suisse. J'avais aussi fait quelques tests afin d'évaluer un peu leurs services. J'ai suffisamment joué avec Wordpress, le logiciel libre. Là bas, aux USA, sur Wordpress.com, je me suis contenté d'ouvrir une discussion que je vais suivre au cours des prochains temps. See their section on freedom of speech for more information, they « strongly beleive » in it.
Je ne me suis pas rendu compte que nous sommes bientôt le 25 et je n'ai pas encore pu poster ma lettre ouverte au garde des Vélodromes. Demain matin, je file à la Poste puis place Vendôme, pour y déposer une copie. Je fais cependant assez confiance à la greffière de la cour d'appel ; le 3 mai dernier, elle m'avait dit qu'elle même ferait suivre une copie de mes observations au ministère public. Pour le moment, je n'en ai reçu aucune, ni de la part du ministère public, ni de la part des assistants de Maître Charles Halter. Mais quelque chose pourrait encore suivre.
Pour l'après midi et ce rendez-vous avec un OPJ, Je n'emporterais pas grand chose. Je pense avoir l'essentiel à porté de main et selon ce dont nous parlerons, s'il me manquait des pièces, je retournerais le voir ou simplement déposer un complément au commissariat, ce n'est pas très loin d'ici. Je pense me rendre à ce rendez vous avec quelques constats, deux ou trois papiers, un PC et une clef 3G. L'OPJ m'avait expliqué que son accès Internet pouvait être restreint.
Il y a peu, j'ai envoyé un simple email à ma DRH, exposant une demande en 3 lignes, hors la forme. Ce soir, en rentrant, j'ai trouvé une attestation d'employeur qui m'est parvenu par la Poste. L'attestation est parfaite. Je travaille en équipe, dans un open space, ailleurs que dans le 9-2, mais cela, à Puteaux, je pense que personne ne pouvait le savoir. D'autre part, si la police nationale avait vu mon véhicule personnel et assez clair, ce 1er octobre 2009, à Puteaux, je pense qu'elle aurait plutôt réclamé autre chose qu'une attestation d'assurance. J'en parlerais plus en détail, demain, avec cet OPJ.
L'Ordinateur Individuel, hors série n° 8, octobre-novembre 2005
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AFP, 18/05/2010 | Mise à jour : 22:32, extrait
Organisé à la veille de la présentation du projet de loi d'interdiction du voile intégral en conseil des ministres, ce débat, programmé à l'initiative de Ni Putes Ni Soumises favorable à une telle mesure, avait rassemblé des femmes, dont des militantes féministes, d'autres portant le voile simple ou intégral, ainsi que des islamistes.
AFP, 19/05/2010 | Mise à jour : 08:05
Bangkok: situation "sous contrôle"
AFP, 19/05/2010 | Mise à jour : 09:19
Bangkok: les "rouges" se rendent
AFP, 19/05/2010 | Mise à jour : 08:34, extrait
Les leaders des "chemises rouges" ont annoncé aujourd'hui , devant des milliers de partisans, qu'ils allaient se rendre à la police après l'assaut lancé par l'armée contre leur camp retranché. Ils ont appelé à la dispersion de leur manifestation entamée à la mi-mars à Bangkok. "Nous arrêtons nos manifestations maintenant", a déclaré Nattawut Saikuar, l'un des principaux chefs des protestataires, en s'adressant aux plusieurs milliers de "rouges" rassemblés devant la principale estrade, au coeur de la zone qu'ils occupaient depuis début avril. "Je sais que c'est inacceptable pour certains d'entre vous et que certains ne veulent pas entendre ceci mais nous ne pouvons résister", a-t-il ajouté. "Nous allons échanger notre liberté contre votre sécurité. Nous avons fait tout ce que nous pouvions", a-t-il conclu. "Je demande à tout le monde de rentrer chez soi".