« On m'avait parlé de jugements susceptibles de recours | Deux lettres ouvertes parviennent au Garde des Sceaux » |
J'ai reçu une lettre de l'ARSEA
L'éducatrice de Justine m'informe qu'elle sait qu'il y aura une audience demain, à la Cour d'appel, mais qu'elle ne sera pas présente. Son chef de service a contre-signé. L'éducatrice était pourtant présente ce 28 mai dernier, chez le juge pour enfant. Elle ne prend ses congés qu'en août, ce n'est donc pas cela qui l'empêche. Je trouve cette absence regrettable car, demain, il sera encore débattu de la situation de Justine ainsi que de l'avenir.
D'auditions récentes au Sénat, dans le cadre de débats portant sur la résidence alternée et à propos de dérives qui auraient été constatées par des professionnels :
M. Maurice Berger : Construite sans garde-fou, la loi a été détournée de son sens : dans de nombreux cas, il s'agit non plus de la qualité du lien proposé à l'enfant, mais de la part d'enfant que chaque parent aura.
Dès lors, si certains magistrats font preuve de prudence, nombre de décisions judiciaires sont inadéquates, prises non pas par méconnaissance, mais par idéologie. On sait par avance, sur le plan géographique, quelle décision sera prise, indépendamment du contexte familial.
M. Nicolas About, président de la commission des affaires sociales : Nous avons offert aux magistrats, aidés par des psychologues, des psychiatres, des psychanalystes et tous les experts qu'ils souhaitent, la possibilité de choisir la meilleure solution dans l'intérêt de l'enfant.
Le constat des troubles que vous dressez résulte non pas de la loi, mais éventuellement de la mauvaise application de celle-ci par les magistrats, aidés par les psychologues, les psychiatres et les psychanalystes. Cela pose un vrai problème. Il y a lieu soit de modifier l'intervention des experts, soit de reformer la magistrature française. En aucun cas le législateur ne saurait être mis en cause dans cette affaire.