« Apte au travail | Une audience, ce 12 septembre ? » |
Jamais je n'aurai pensé à emporter le hamster à une audience
Tandis que je lisais du Foucault, « Les mots et les choses », que je m'interroge sur des thèmes tels que l'idole, l'abject, la souillure, le roturier, l'imitation, on m'a téléphoné en rires et on m'a dit d'écouter le flash d'Europe 1.
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Grelot aurait pu témoigner
Un chien convoqué dans le bureau d'un juge
Créé le 09/09/08 - Dernière mise à jour à 18h55 - Europe 1
Pour faire toute la lumière sur la mort d’une femme, qui se serait suicidée selon la police mais aurait été assassinée selon sa famille, un juge de Nanterre a décidé d’entendre le seul témoin du drame. Le chien de la victime a donc été confronté à un suspect potentiel. Pour cette procédure pour le moins originale, un vétérinaire comportementaliste avait été appelé en renfort. Le greffier a noté que le chien avait bien aboyé en présence du suspect présumé. Reste à interpréter cet aboiement en des termes plus juridiques.
L’audition a eu lieu dans l’appartement de la victime. Etaient réunis pour l’occasion, le juge, les deux suspects présumés, un greffier, le chien… et un vétérinaire comportementaliste. Deux ans et demi après la mort d’une femme de 59 ans retrouvée pendue chez elle, un magistrat de Nanterre a souhaité entendre le seul témoin du drame. Un suicide pour la police, un meurtre pour la famille : pour faire toute la lumière, il a donc écouté des aboiements…
Face aux suspects, l’animal a bien jappé, s’est même montré agressif. Des réactions prises en note par le greffier. Mais avocats et magistrats s’interrogent sur la possibilité de traduire en des termes juridiques de telles déclarations. Le témoignage d’un être humain est déjà tellement difficile à prendre en compte, rappellent certains d’entre eux.
D’autant que les faits remontent à deux ans et demi, à multiplier par 7 pour un chien. Les comportementalistes sont tout aussi circonspects. Les spécialistes rappellent qu’un animal, face à un inconnu, peut réagir à une seule apparence ou à une façon de bouger. De là à imaginer ce témoin à quatre pattes à la barre d’une cour d’assises, il y a donc un pas.
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Au dela du visible, Francis Attard, ed. Jacques Grancher, 1987
CityNews Exclusive: The Mother, The Child, The School Board And The Psychic
Monday June 16, 2008
CityNews.ca Staff
Colleen Leduc already had a lot going against her. The Barrie woman was holding down a job while struggling to raise her autistic 11-year-old daughter. She couldn't afford to give the child the intensive therapy she needed, and was forced to send her to a public school in the area.
So she was completely unprepared for what happened to her and the youngster, an almost unbelievable tale of red tape involving a strange claim from a teaching assistant, a bizarre decision by a school board, a visit from the Children's Aid Society (CAS) and most improbably of all, the incorrect pronouncements of a psychic. Read more...
Par Zigonet
Zigonet.com - Mardi 9 septembre, 18h56
Moscou, Russie - Des procureurs russes veulent bannir de l'antenne la série télévisée South Park. Celle-ci a été jugée "extrémiste", suite aux plaintes émanant de plusieurs téléspectateurs.
La porte-parole du bureau régional du procureur du district Basmanny, Valentina Titova, a déclaré lundi 8 septembre que les enquêteurs mandatés par le bureau du procureur avaient jugé qu'un épisode de la série diffusé en janvier dernier sur la chaîne de télévision russe 2x2 "montrait des signes d'activité extrémiste".
La série South Park, déjà récompensée par deux Emmy Awards, a été doublée en russe avant sa diffusion sur 2x2, une chaîne d'animation retransmise à Moscou et St Petersbourg. Des poursuites ont également été intentées contre la chaîne 2x2.
A l'origine de ces décisions, une plainte de l'Union russe des chrétiens évangéliques, suite à la diffusion de l'épisode baptisé "Mr Hankey's Christmas Classics". Konstantin Bendas, à la tête de ce groupe, a déclaré : "South Park fait partie des nombreux dessins animés qui doivent être bannis de l'antenne publique. [La série] insulte les sentiments religieux des croyants et incite à la haine religieuse".
Il ajoute : "C'est une chose que ces programmes soient diffusés sur des chaînes câblées pour lesquelles les téléspectateurs payent, conscients de ce qu'ils vont voir. Mais de jeunes enfants ne doivent pas pouvoir allumer la télévision après l'école et regarder ça. Ils ont besoin d'être défendus."
La série South Park a créé la controverse depuis sa création en 1997 et provoqué l'indignation de nombreux groupes à travers le monde. Certains ont déjà fait campagne contre sa diffusion. Elle pourrait prochainement être interdite en Russie, le pays ayant adopté une loi en 2006 redéfinissant la notion d'extrémisme, notamment en cas "d'incitation à la haine religieuse".
Un chien amené comme témoin sur les lieux d'une mort suspecte
LEMONDE.FR avec AFP 09.09.08 | 18h59
Un juge d'instruction de Nanterre s'est déplacé en juillet sur les lieux d'une mort non élucidée avec le chien de la victime pour "confronter" l'animal à deux suspects, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information de France Info.
S'il ne s'agit pas d'une "confrontation" à proprement parler mais d'un "transport sur les lieux", en l'occurrence le domicile de la victime, le chien a bien "été présenté aux deux personnes mises en examen et son comportement" face aux deux mis en examen "a été observé", a précisé cette source.
Lorsque la victime avait été retrouvée morte pendue à son domicile le 1er décembre 2005, l'animal était le seul "témoin" sur place.
Le juge d'instruction Thomas Cassuto, qui n'a pu être joint par l'AFP, était notamment accompagné de "deux vétérinaires comportementalistes" lors de son déplacement, a ajouté la source proche du dossier.
Selon le Canard Enchaîné, qui consacre également un article à ce sujet dans son édition de mercredi, le domicile de la victime, décédée à 59 ans, est en fait une péniche arrimée au bord de la Seine, non loin du pont de Neuilly.
Selon l'hebdomadaire, le chien "Théo", un dalmatien, n'a pas eu de "réaction significative", à l'exception d'une fois, lorsqu'il s'est agité autour "d'un gendarme qui exerce les fonctions de... maître-chien".
Dans cette affaire, le parquet de Nanterre avait dans un premier temps classé le dossier sans suite en concluant à un suicide, mais la famille de la victime avait déposé une plainte avec constitution de partie civile en janvier 2006, entraînant une ouverture d'information judiciaire pour "meurtre".
Deux personnes ont depuis été mises en examen pour "meurtre" par le juge Thomas Cassuto.
"Ma première réaction à tout ça est un grand éclat de rire. Et puis ensuite je me dis pourquoi pas, ça peut être un indice supplémentaire", a expliqué sous couvert d'anonymat un magistrat interrogé par l'AFP.
"Mais s'il n'y a que ça, l'avocat de la défense n'aura pas à se fatiguer pour obtenir un acquittement (...) Je ne suis pas sûr que le grognement d'un chien devant un suspect constitue une preuve", a-t-on ajouté.
La santé publique en procès (Broché)
de Claude Sureau (Postface), Thomas Cassuto (Auteur), Jean-Claude Magendie (Préface)
Présentation de l'éditeur. Les usagers de la santé publique ont pris l'habitude d'attraire les médecins devant les juridictions. Chaque citoyen, usager actuel ou potentiel de la santé publique, s'interroge sur les risques qu'il encourt et la protection que le droit peut apporter dans l'organisation des soins et la réparation des éventuels dommages, car l'application des règles de responsabilité laisse un doute sur la capacité du droit à offrir une réparation satisfaisante et prévenir le renouvellement des erreurs. De l'affaire du sang contaminé à celle de l'hormone de croissance en passant par le drame de l'amiante qui pèsera sur la société pour au moins les trente prochaines années, l'ouvrage s'interroge sur les réponses apportées aux enjeux collectifs de la santé publique. Il met en exergue le rôle du juge pour préserver le principe du respect de la dignité humaine et satisfaire aux aspirations croissantes de ceux qui veulent bénéficier des dernières avancées scientifiques. Il montre comment sur le terrain de la responsabilité individuelle et collective, et au-delà sur le terrain de l'analyse systémique, ces questions peuvent être résolues. Il met également en lumière les difficultés et les atouts de la justice pour répondre, à partir du droit, aux grands enjeux de la santé publique.
Biographie de l'auteur, selon amazon.fr. Thomas Cassuto, docteur en droit, est magistrat, vice-président chargé de l'instruction au TGI de Nanterre, section économique et financière.
# Broché: 239 pages
# Editeur : Presses Universitaires de France - PUF (2 avril 2008)
# Collection : Questions judiciaires
# Langue : Français
# ISBN-10: 2130553443
# ISBN-13: 978-2130553441
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Par Stéphane Durand-Souffland
Publié le 03/03/2014 à 20:04
Dominique Fontaine a-t-elle été assassinée ? Le procès de Franck Renard-Payen et d'Olivier Eustache s'ouvre mardi à Nanterre.
La riche veuve retrouvée pendue dans sa péniche, amarrée à Neuilly-sur-Seine, s'est-elle suicidée ou bien a-t-elle été assassinée par deux aigrefins, dans le but que l'un d'eux puisse encaisser un héritage estimé à 14 millions d'euros?
Le procès de Franck Renard-Payen, 44 ans, et d'Olivier Eustache, 42 ans, s'ouvre ce mardi devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine. Tous deux étaient proches de la victime, Dominique Fontaine, qui aurait eu 58 ans le 5 décembre 2005 si elle n'était pas morte quatre jours auparavant. C'est même le premier - dont elle avait fait son légataire universel - qui a signalé la présence du corps, accroché à une corde bleue semblable à celle utilisée pour relier l'annexe au bâtiment principal.
Classée sans suite par le parquet de Nanterre, qui conclut rapidement au suicide, l'enquête est rouverte par la plainte avec constitution de partie civile de la mère et du frère de la victime. Certes, Mme Fontaine avait été anéantie par le décès brutal de son époux antiquaire, en janvier 2005, au point de se mettre à boire, d'abuser de tranquillisants et de tenter de mettre fin à ses jours en juillet. Mais sa mère assure aux enquêteurs lui avoir parlé le 30 novembre sans déceler chez elle la moindre envie d'en finir.
Le juge d'instruction rend une ordonnance de non-lieu le 11 mai 2011, estimant que «des détails incertains» ne constituent pas des indices à charge. La partie civile fait appel, et la chambre de l'instruction examine le dossier le 31 janvier 2012. Le 21 février, sur la base de la même procédure, elle renvoie MM. Renard-Payen et Eustache aux assises. Les «indices incertains» sont donc devenus des éléments à charge. Quand le juge du non-lieu notait qu'aucun des légistes consultés n'écartait formellement la thèse du suicide, la chambre décide que la piste criminelle doit être privilégiée, d'autant que la victime, ivre et sous l'effet de sédatifs, n'aurait pas pu, seule, installer le funeste dispositif. Une trace ADN de M. Eustache sur la corde pèse lourd dans l'arrêt - mais la cordelette a été manipulée sans aucune précaution et nul ne sait d'où elle provient. Bref, les jurés de Nanterre vont avoir fort à faire.
Une expertise singulière les éclairera-t-elle? Il ne sera pas dit, en tout cas, que tous les moyens n'ont pas été mis en œuvre pour élucider l'énigme de la péniche: en 2008 (bien avant le non-lieu, donc), un spécialiste en comportement animal, le Pr Mouthon, accompagné d'une assistante, avait observé Théo, le chien de la victime, décrit comme «particulièrement affectif et joueur», ramené sur la péniche. Arrivé devant l'escalier en colimaçon sous lequel sa maîtresse fut retrouvée pendue, Théo s'immobilise et «regarde fixement» les marches. «Cette attitude attire l'attention, notent les experts. Tout se passe comme si l'animal avait un souvenir lié à la présence de cet escalier.»
Puis, il renifle divers vêtements en remuant la queue, sauf devant les effets étiquetés II.4-1: là, indique le Pr Mouthon, «son attitude nous paraît être celle d'un chien inquiet». Bigre.
L'on soumet alors à la truffe du dalmatien élevé, faute de témoins, au rang de témoin clé, «des personnes ayant porté ces vêtements». Face à l'une d'elles, le chien paraît inquiet ou craintif - sans toutefois se mettre à hurler à la mort. Incroyable: cette personne est celle qui portait les vêtements II.4-1 (et dont - suspense - l'identité sera dévoilée aux jurés)! Mais la présentation tourne court, car «le chien paraît visiblement lassé» et les experts signalent qu'«on ne peut plus poursuivre dans ces conditions des essais d'observation».
Brave Théo. Ce qu'on dit généralement des chiens, hors contexte judiciaire, est donc exact: il ne leur manque que la parole.
De source http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/03/03/01016-20140303ARTFIG00344-deux-amis-une-riche-veuve-suicidee-et-son-dalmatien.php
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