« Silence ? | Un petit pamphlet ? » |
Les petits secrets « à oublier »
Les « secrets de famille » semblent fasciner l’univers de l’action socio-judiciaire, c’est ce que j’ai pu constater au cours du récent colloque de la fédération FN3S. M. Thierry Baranger qui statue aujourd’hui « dans l’intérêt de Justine » a lui-même écrit un livre qui s’étend sur ces secrets, je viens de le commander. Au cours d'une audition à l'Assemblée nationale, sous la présidence de M. Jean-Pierre Schosteck, M. Baranger illustrait ses propos en prennant « une image biblique, celle du pasteur et des brebis ». Je pense à des images d'antan, à des oies.
La maman de Justine m’avait dévoilé quelques secrets de la famille maternelle. Par le passé, un individu avait été très lourdement condamné pour avoir enlevé, séquestré et violenté une fillette. Cet individu avait été libéré en 1997 ou 98, il devait être expulsé de France. A cette période, la maman de Justine était très inquiète car cet individu avait promis de se venger dès qu’il serait libéré…
J’ai souvent suggéré aux « professionnels » et même au juge pour enfant de Nanterre de se pencher sur l’histoire de la famille maternelle, ils n’ont jamais rien voulu entendre à ce sujet. Pour la famille maternelle de Justine puis pour les « professionnels » et la magistrature de mon secteur, il n'y a jamais eu qu'un seul « monstre » dans toute cette histoire : le papa de Justine.
A l’occasion, je vais aller fouiller les archives des quotidiens lorrains, par simple curiosité.
Benoît XVI : le négationnisme est «intolérable»
Julie Connan (lefigaro.fr) avec AFP et AP
12/02/2009 | Mise à jour : 16:22, extrait
Le pape, qui cherche à faire retomber la polémique sur les propos négationnistes tenus par l'évêque intégriste Richard Williamson, a confirmé jeudi son projet de voyage en Israël. Benoît XVI a participé jeudi à sa première rencontre avec des représentants de la communauté juive depuis le début de la controverse sur les propos de l'évêque intégriste et négationniste Richard Williamson. Pour le pape, cette rencontre était surtout l'occasion de tenter de tourner la page de l'énorme scandale suscité avec la levée de l'excommunication de cet évêque, il y a trois semaines.
Santé
Publié le 03/02/2009 à 15:57 - Modifié le 03/02/2009 à 16:08 AFP, extrait
Hein? ou comment tester son audition de chez soi au téléphone
"Hein?" : une association lance sous cet intitulé une campagne permettant de tester son audition de chez soi au téléphone, qui pourrait aider à rattraper le retard de la France en Europe pour l'équipement en appareils auditifs.
Délinquance des mineurs : la République en quête de respect
Rapport de la commission d'enquête sur la délinquance des mineurs, Annexes
Audition de M. Thierry BARANGER,
Président de l'Association française des magistrats
de la jeunesse et de la famille (AFMJF),
Premier juge des enfants à Bobigny
(17 avril 2002)
Présidence de M. Jean-Pierre SCHOSTECK, Président, extrait
M. Jean-Pierre Schosteck, président - Nous allons entendre M. Thierry Baranger, président de l'Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille, Premier juge des enfants à Bobigny.
(M. le président lit la note sur le protocole de publicité des travaux de la commission d'enquête et fait prêter serment.)
Vous avez la parole, Monsieur Baranger.
M. Thierry Baranger - Monsieur le président, Monsieur le rapporteur, mesdames, Messieurs les sénateurs, comme vous avez déjà auditionné de nombreuses personnalités, des sociologues et des magistrats notamment, je développerai un aspect plus parcellaire de la délinquance et vous exposerai mon point de vue en tant que praticien, juge des enfants, une fonction que j'exerce depuis un certain temps. De plus, grâce à l'Association française des magistrats de la jeunesse, l'AFMJF, j'ai la possibilité de voir ce qui remonte du terrain, hors de la région parisienne notamment.
Je laisserai de côté certains aspects qui ne sont certes pas négligeables mais qui n'entrent pas directement dans le cadre de votre commission d'enquête, qu'il s'agisse des difficultés que nous rencontrons, du découragement que peuvent éprouver certains juges des enfants ou d'aspects plus institutionnels, c'est-à-dire plus internes à la justice. Je pense notamment à la gestion du corps des juges des enfants, à la reconnaissance de cette fonction, à la déspécialisation rampante que nous constatons depuis quelques années ainsi qu'au problème des moyens auquel nous sommes confrontés, notamment en termes de personnels de greffe, lesquels sont, en dépit des recrutements, en nombre très insuffisant.
Tout d'abord, on peut se demander si l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante est efficace. Est-elle opérationnelle ou faut-il la modifier pour tenir compte des mineurs qui commettent actuellement des actes de délinquance ?
Pour illustrer mon propos, je prendrai une image biblique, celle du pasteur et des brebis.
L'ordonnance de 1945 a été mise en place à une époque où les mineurs délinquants pouvaient s'apparenter à la brebis égarée. Le juge des enfants devait se demander pourquoi cette brebis s'était égarée et comment il pouvait la remettre dans le droit chemin. La situation actuelle est très différente. A cause d'une certaine massification des problèmes, ce n'est plus une brebis qui est égarée, mais c'est une grande partie du troupeau. A l'arrière-plan, il y a le problème de la socialisation déviante des jeunes dans certains quartiers et, faute d'une véritable prévention, celui de la délinquance massive, pour lequel la justice des mineurs est actuellement saisie.
Vingt ans de prison pour avoir grièvement brûlé Chahrazad
J.B. et S.P. (lefigaro.fr) Avec AFP
12/02/2009 | Mise à jour : 21:55, extrait
Mushtaq Amer Butt, 28 ans, avait aspergé d'essence et mis le feu aux vêtements de son ex-petite amie en 2005. La jeune fille s'est dit «soulagée» mais estime ne pas avoir eu de réponse.
Vingt ans de prison pour une terrible agression. La cour d'assises de Seine-Saint-Denis a condamné jeudi à 20 années de réclusion Mushtaq Amer Butt, 28 ans, pour avoir grièvement brûlé en 2005 son ex-petite amie Chahrazad Belayni. Le jeune homme d'origine pakistanaise a été reconnu coupable de «tentative d'assassinat» après trois heures de délibéré. Il n'a pas montré de réaction. Chahrazad s'est elle effondrée en pleurs.
Ce verdict «est un bon exemple», «un gros pas pour les femmes victimes de violence», a déclaré ensuite la jeune fille, âgée de 21 ans, à la presse. Elle s'est dit «soulagée» même si «je n'ai pas eu de réponse».
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AFP, 22/11/2010 | Mise à jour : 19:23
L'évêque intégriste Richard Williamson, condamné en avril à 10.000 euros d'amende pour des propos négationnistes, sera défendu en appel par un avocat proche d'organisations néonazies, a annoncé aujourd'hui le tribunal de Ratisbonne (sud de l'Allemagne).
Le mouvement intégriste Fraternité Saint-Pie X, dont il est membre, a menacé de l'exclure de ses rangs s'il ne renonçait pas aux services de cet avocat, Wolfram Nahrath, très prisé de la mouvance néonazie allemande.
Prévu lundi prochain, le procès en appel a été repoussé à février ou mars 2011 en raison du changement d'avocat, a indiqué un porte-parole du tribunal.
Wolfram Nahrath, dont le parquet a confirmé qu'il défendrait l'évêque, est membre du parti d'extrême droite NPD. Il a fait partie d'associations comme la Heimattreue Deutsche Jugend (La jeunesse patriotique allemande), interdite en mars 2009.
La Fraternité s'est désolidarisée de son évêque dans un communiqué publié sur le site internet de sa section allemande.
L'évêque britannique, âgé de 70 ans, avait nié l'existence des chambres à gaz nazies et contesté le nombre de Juifs morts dans les camps de concentration, dans une interview réalisée en Allemagne et diffusée par la télévision suédoise le 21 janvier 2009.
Après avoir refusé de payer une amende de 12.000 euros, proposée par le parquet de Ratisbonne pour échapper à un procès, car il estimait que ses propos n'étaient destinés qu'à la Suède, il avait été condamné pour "incitation à la haine raciale".
L'interview, diffusée alors même que le Vatican levait une excommunication à l'encontre de Mgr Williamson et de trois autres évêques intégristes, avait provoqué un tollé dans la patrie du pape Benoît XVI, qui n'est toutefois pas revenu sur sa décision.