« A Meudon | Le plus pessimiste des nihilistes ? » |
La Ripoublique et ses apparences
Dans une Ripoublique, il est important de toiletter convenablement les apparences.
Pendant très longtemps, je pouvais constater que la fraternité était en vrac, puis qu'elle était même tombée du fronton du palais de justice de Paris. Mais ce 2 décembre dernier, alors que je me rendais à l'audience publique de la première chambre civile de la cour de cassation, j'ai pu constater que ce fronton de Paris avait changé. L'image qui s'en dégage est à nouveau celle d'une grande nation et d'idéaux auxquels elle pourrait être attachée.
Au delà de ces images, je n'ai été ni déçu par ce que j'ai entendu à cette audience publique du 2 décembre, ni déçu ensuite par le délibéré du 17 décembre 2008, bien au contraire, et ce qui s'est dénoué ce 8 janvier, à Versailles, tend à confirmer mes diverses lectures et interprétations. Lorsqu'on sait qu'un seul mot peut tuer aux assises, je me dis qu'avec un enfant qui a comme disparu il y a plus de trois ans, une pile de décisions judiciaires et de nombreuses correspondances et rapports administratifs ou assimilé accumulés sur plusieurs années, une simple affaire d'« assistance éducative » pourrait faire voler en éclat plus d'un mythe et de nombreuses représentations.
Le tribunal de Paris, le 2 décembre 2008
L'entête du fabuleux site Internet du château, ce 24 janvier 2009
L'Europe des ripoux s'élargit. ONG et sociétés d'audit pointent du doigt, chez les entrants, le problème endémique de la corruption, minimisée par la Commission.
QUOTIDIEN : mardi 27 avril 2004, extrait
Le mot à ne pas prononcer à Bruxelles, lorsque l'on parle des nouveaux Etats membres, est indubitablement: «corruption». Il a le don de faire sortir de ses gonds Günter Verheugen, le commissaire européen chargé de l'Elargissement, qui n'hésite pas à rappeler à son interlocuteur toutes les «affaires» qui éclaboussent régulièrement la France ou l'Allemagne.
Cette volonté de minorer un problème majeur dans une économie de marché obéit à une logique politique.
L'exécutif bruxellois sait parfaitement que la lutte contre la corruption dans ces pays prendra au moins des dizaines d'années avant d'être effective, puisqu'elle suppose la mise en place préalable d'un appareil administratif et judiciaire digne de ce nom, l'adoption d'une législation ad hoc et, enfin, une augmentation conséquente du salaire des fonctionnaires locaux.
«La lutte contre la corruption, c'est une affaire de culture. Ça prendra du temps», reconnaît-on à l'Olaf, l'Office antifraude de l'Union. Autrement dit, insister sur la corruption, c'était prendre le risque de reporter l'élargissement sine die.
APRÈS L'AFFAIRE OUTREAU
Burgaud devant le CSM : la note de la Chancellerie
NOUVELOBS.COM | 24.01.2009 | 08:49
Nous publions en exclusivité la note d’observation du ministère de la Justice qui servira de base à la procédure disciplinaire contre le juge Fabrice Burgaud devant le Conseil Supérieur de la magistrature, dans les suites de l'affaire Outreau. Le juge et ses pratiques y sont lourdement mis en accusation par le monde judiciaire.