Archives pour: Décembre 2009, 25
Un petit verrou
Depuis un long moment déjà, j'envisageais de « verrouiller » l'accès à ce blog. Après le récente scandale « Miss Paris », celle « qui montre tout », je crois que la période s'y prête plutôt bien. Je ne souhaite pas que n'importe qui s'empare du contenu de ce blog. Ceux qui auront les bagages suffisants passeront très aisément outre et pourront sans aucun problème approfondir ce que j'expose et décris dans ce blog, depuis plusieurs années déjà, un peu comme d'autres qui m'ont précédés à travers l'Histoire. Certains vont être « scandalisés », tant pis, ou plutôt tant mieux, qu'ils passent leur chemin.
« De temps en temps,
une femme est un substitut convenable a la masturbation.
Mais bien sur, il faut beaucoup d'imagination. »
Karl Kraus (1874-1936)
Pour l'avoir un peu évalué par le passé, je suis persuadé qu'après avoir cité ainsi Karl Kraus, de nombreux internautes, surtout des femmes et de grands moralistes, ne liront jamais cette ligne ni ce qui suit. De même, pour l'UMP, ce parti majoritaire en France, très probablement porteur du germe de l'infériorité morale, je crois que ce blog devient maintenant définitivement illisible. Tout en leurs souhaitant à toutes et à tous un très bon débat sur le thème de « l'Identité nationale », ce que souhaite maintenant Nicolas Sarkozy, j'estime que ce sera parfait ainsi.
Karl Kraus, ce jour, sur Wikipedia... des extraits
Karl Kraus est un écrivain autrichien né le 28 avril 1874 à Jičín (aujourd'hui en République tchèque) et mort le 12 juin 1936 à Vienne, ville dans laquelle il a vécu toute sa vie.
Auteur d'une œuvre monumentale qui n'est que très partiellement traduite en français, dramaturge, poète, essayiste, il a aussi et surtout été un satiriste et un pamphlétaire redouté qui dénonçait avec la plus grande virulence, dans les pages de Die Fackel, la revue qu'il avait fondée et dont il a pendant presque quarante ans été le rédacteur à peu près exclusif, les compromissions, les dénis de justice et la corruption, et notamment la corruption de la langue en laquelle il voyait la source des plus grands maux de son époque et dont il tenait la presse pour principale responsable.
[...] Vienne au temps de « l'Apocalypse joyeuse »
La Vienne du tournant du siècle est un véritable creuset de cultures et de nationalités : on y trouve aussi bien des Hongrois, des Slovènes, des Croates, des Italiens, des Turcs, des Juifs, réunis dans une cité dont la mentalité générale se caractérise pourtant par un mélange d'étroitesse d'esprit, d'insouciance frivole (notamment face aux scandales politiques et financiers) et de « l'ombre de plomb [portée] sur tout ce qui vivait [par le] pressentiment d'une fin inéluctable[5] », due aux contradictions d'une structure politique archaïque incapable de s'adapter aux évolutions socio-économiques récentes[6]. C'est ce curieux mélange de « monde d'opérette[7] » et de pessimisme eschatologique qu'Hermann Broch devait baptiser « l'Apocalypse joyeuse[8]. »
[...] C'est dans ce contexte qu'en 1877 le petit Karl Kraus arrive, dans une ville qu'il dira plus tard mépriser et vouloir fuir à jamais, mais qu'il aimait en fait éperdument[13].
Courrier International n°998-999 du 17 au 31 décembre 2009 et France Soir n° 20294 du 22 décembre 2009,
après « Copenhague » et « noël gâché », « STOP ! », « Le président Sarkozy décide de monter au créneau »
ou, en une du Canard n° 4652, « Sarko s'offre de belles défaites de fin d'année ! »