Archives pour: Décembre 2009
Un petit verrou
Depuis un long moment déjà, j'envisageais de « verrouiller » l'accès à ce blog. Après le récente scandale « Miss Paris », celle « qui montre tout », je crois que la période s'y prête plutôt bien. Je ne souhaite pas que n'importe qui s'empare du contenu de ce blog. Ceux qui auront les bagages suffisants passeront très aisément outre et pourront sans aucun problème approfondir ce que j'expose et décris dans ce blog, depuis plusieurs années déjà, un peu comme d'autres qui m'ont précédés à travers l'Histoire. Certains vont être « scandalisés », tant pis, ou plutôt tant mieux, qu'ils passent leur chemin.
« De temps en temps,
une femme est un substitut convenable a la masturbation.
Mais bien sur, il faut beaucoup d'imagination. »
Karl Kraus (1874-1936)
Pour l'avoir un peu évalué par le passé, je suis persuadé qu'après avoir cité ainsi Karl Kraus, de nombreux internautes, surtout des femmes et de grands moralistes, ne liront jamais cette ligne ni ce qui suit. De même, pour l'UMP, ce parti majoritaire en France, très probablement porteur du germe de l'infériorité morale, je crois que ce blog devient maintenant définitivement illisible. Tout en leurs souhaitant à toutes et à tous un très bon débat sur le thème de « l'Identité nationale », ce que souhaite maintenant Nicolas Sarkozy, j'estime que ce sera parfait ainsi.
Karl Kraus, ce jour, sur Wikipedia... des extraits
Karl Kraus est un écrivain autrichien né le 28 avril 1874 à Jičín (aujourd'hui en République tchèque) et mort le 12 juin 1936 à Vienne, ville dans laquelle il a vécu toute sa vie.
Auteur d'une œuvre monumentale qui n'est que très partiellement traduite en français, dramaturge, poète, essayiste, il a aussi et surtout été un satiriste et un pamphlétaire redouté qui dénonçait avec la plus grande virulence, dans les pages de Die Fackel, la revue qu'il avait fondée et dont il a pendant presque quarante ans été le rédacteur à peu près exclusif, les compromissions, les dénis de justice et la corruption, et notamment la corruption de la langue en laquelle il voyait la source des plus grands maux de son époque et dont il tenait la presse pour principale responsable.
[...] Vienne au temps de « l'Apocalypse joyeuse »
La Vienne du tournant du siècle est un véritable creuset de cultures et de nationalités : on y trouve aussi bien des Hongrois, des Slovènes, des Croates, des Italiens, des Turcs, des Juifs, réunis dans une cité dont la mentalité générale se caractérise pourtant par un mélange d'étroitesse d'esprit, d'insouciance frivole (notamment face aux scandales politiques et financiers) et de « l'ombre de plomb [portée] sur tout ce qui vivait [par le] pressentiment d'une fin inéluctable[5] », due aux contradictions d'une structure politique archaïque incapable de s'adapter aux évolutions socio-économiques récentes[6]. C'est ce curieux mélange de « monde d'opérette[7] » et de pessimisme eschatologique qu'Hermann Broch devait baptiser « l'Apocalypse joyeuse[8]. »
[...] C'est dans ce contexte qu'en 1877 le petit Karl Kraus arrive, dans une ville qu'il dira plus tard mépriser et vouloir fuir à jamais, mais qu'il aimait en fait éperdument[13].
Courrier International n°998-999 du 17 au 31 décembre 2009 et France Soir n° 20294 du 22 décembre 2009,
après « Copenhague » et « noël gâché », « STOP ! », « Le président Sarkozy décide de monter au créneau »
ou, en une du Canard n° 4652, « Sarko s'offre de belles défaites de fin d'année ! »
Une liste au père noël
L’année dernière, le 17 décembre, c’était noël avant l’heure, je le découvrais un peu plus tard. Cette année-ci, tout est encore une fois différent. Il s’est passé et tramé beaucoup de choses au cours de cette année 2009. Justine a même pu passer l’été avec nous, en famille, dans de très bonnes conditions, ce qui était tout simplement et pendant très longtemps inespéré, cela ne s’était plus produit depuis 2004.
Cette année-ci a encore une fois été très houleuse dans des prétoires du secteur, ceux de Nanterre et de la cour d’appel de Versailles. L’année à suivre devrait à nouveau démarrer sur les chapeaux de roues. En effet, sous peu, Versailles doit rendre un délibéré et le parquet de Paris me convoque, dès début janvier. D’autre part, ces temps-ci, j’avais une plainte à déposer. J’ai préféré écrire à Paris, me doutant un peu du traitement que pourraient lui réserver Nanterre et la cour d’appel de Versailles, ces cours écriraient que la terre est plate et que les étoiles sont suspendues à la voute, par ici, tous les moyens sont bons pour débouter M. KANT... Début janvier, j’aurais donc fourré trois pétards dans autant de prétoires différents. Au cours de l’année à suivre, certains partis qui s’opposent à moi depuis plusieurs années déjà pourraient bientôt avoir très mal aux yeux, surtout si la lumière se faisait très soudainement éclatante.
Par le passé, début 2003, un pédo-psy m’avait dit que je ne pouvais plus choisir car le juge pour enfant était saisi, que j’allais devoir composer avec des décisions de justice. J’ai le sentiment que depuis quelques temps déjà, tout va mieux, que j’arrive quand même a faire des choix, et que j’ai finalement appris à exploiter ce dont se servent plus habituellement des méchants. Je n’aime pas tout ce qu’a produit Woody Allen, par contre certaines choses qu’il a dites m’ont très souvent fait rire…
Ce 11 décembre, le rapporteur de la chambre des créatures inférieures me reprochait d’utiliser certains mots. Je me dis que les juges en ont entendu d’autres, je l’ai d’ailleurs écrit dans mes conclusions, déposées ce 11 décembre. Ils en feront ce qu’ils voudront. L’avocate de ma fille ne comprenait pas non plus pourquoi j’utilise un vocabulaire et des références que d’autres qualifieront d’excessifs. Souvent, je n’hésite pas à publier aussi des images que certains trouveront scandaleuses. Parfois, je fais aussi des trucs « bizarres ». Et alors ? Ce sont des choix « éditoriaux », des « stratégies » aussi, je les ai déjà un peu décrits dans de précédents billets.
J’ai le très net sentiment que les uns vont se fier à ce qu’ils croient, pensent ou souhaiteraient lire tandis que je me distrais en dépeignant une réalité, écrivant depuis quelques temps tranquillement une histoire tout en provoquant, ici et là, des changements, avec des outils et des théories que je valide et teste. Ca marche, c’est selon moi l’essentiel. Je trouve que ça marche même assez bien vu les effets de mes écrits et discours dans un monde tiraillé par des courants souvent des plus haineux ou virulents, des courants qui s’expriment également dans le secteur de la protection de l’enfance.
Par le passé et récemment encore, j’ai beaucoup critiqué le travail des « professionnels de l’OSE ». J’ai un moment été « dénoncé » à la LICRA, mais pour certaines de mes publications qui concernent des « maghrébins ». J’ai critiqué des « cathos » aussi, des « laïques » également. Je pense que j’ai critiqué un peu tout le monde et je n’ai pu que sourire en découvrant le dernier « rapport » des barbouzes de l’ARSEA : « M. KANT critique les travailleurs sociaux, on ne veut plus travailler avec lui ». Je suis toujours vivant, et ceux que j’ai critiqué aussi, malgré toutes mes publications, je crois que c’est un très bon signe, et peu m'importe ce qu'en conclueront des juges de mon secteur.
Ces derniers temps, j’ai beaucoup utilisé ma carotte et des tampons taillés dans une patate pour me défendre à Nanterre ainsi qu'à Versailles. Pour Noël, je commande une plume, je pense qu’elle me servira sous peu, à Paris. Là bas, la justice pourrait être un peu différente, plus sérieuse. Je l’avais déjà perçu, dès décembre 2008, à la cour de cassation, je le percevais encore ce 21 novembre dernier, lorsque la police m'a interpellé dans Paris.
Je crois qu'une bonne plume me servira aussi, sous peu, pour répondre encore à Versailles.
Pourvu que le père noël m'entende.
Courrier n° 1A03545046410 (Lettre recommandée AR) : Arrivé au bureau distributeur de PARIS (75013) le 24/12/2009.
Le destinataire n'habite pas ou n'habite plus à l'adresse indiquée sur le courrier.
Je crois que j'aurais du vérifier mieux et ne pas me contenter de ce qu'affichait Google, le tribunal de grande instance du 13ième a pu mettre la clef sous la porte. J'ai renvoyé cette plainte, à une autre adresse. Ca va, je ne suis pas trop pressé. Ma correspondance pourrait alors arriver ce lundi, au 4 boulevard du Palais, sur l'île de la Cité.
« Fiers d'être français »
Je suis surpris. Au cours de ces dernières années, j'ai commis de très nombreux délits d'opinion voire de presse ou médiatiques, j'ai aussi expédié des correspondances de toutes natures ainsi que des objets des plus divers. A suivi une offense au chef de l'Etat, M. Nicolas Sarkozy, pour les 20 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant, c'était ce qu'en pensaient des responsables de l'Unicef. Il suffit de lire mon blog pour s'en convaincre. J'ai même fini par commettre un délit informatique ; j'ai fouillé dans mes cartons puis j'ai monté un hotspot Wifi dans le quartier.
Aujourd'hui, j'ai le sentiment que le parquet de Paris s'apprête à me proposer une simple admonestation, un truc à huis clos, en catimini, dans un entresol, un machin qui serait inacceptable pour les mineurs de 12 ans : « s'il vous plait, ne recommencez pas vos bêtises car on risque de se fâcher un jour. » Les trucs en catimini, ça ne m'intéresse plus.
Je vais maintenant patienter jusqu'à ce 8 janvier, c'est bientôt. Un médiateur ou un délégué du Procureur de la République me convoque, à Paris. Je vais en discuter avec lui. En 2005, le médiateur du Val d'Oise avait fini par me répondre qu'il ne me parlerait plus car il y avait alors contentieux... puis Justine « disparaissait » ensuite. Qu'est-ce que c'est que ce pays ?
Si c'est bien cela que me proposera ce médiateur, une simple admonestation, une peine « virtuelle », je vais la refuser car le peuple et le pasteur d'Uhrwiller n'y comprendraient plus rien. D'une part, je n'ai vraiment pas l'allure d'un mineur de 12 ans, d'autre part, il y a peu, j'entendais que « le public réclame le châtiment. Et si l'institution judiciaire n'assouvissait pas le besoin de punition, cela produirait une frustration formidable, qui se reporterait alors sur d'autres formes de violence. »
De nombreuses personnes pourraient être amusées, outrées, scandalisées ou même très fâchées si je n'étais pas un jour sévèrement puni pour tout ce que j'ai fait, dit et écrit au cours de ces sept dernières années. Quant à Maître Eolas, ne perdrait-il pas la face si la République ne décidait pas au minimum de me faire « soigner » ?
Tout en réclamant une simple relaxe, je vais m'assurer de pouvoir parler un jour, très librement et publiquement, ailleurs que dans un entresol ou dans la chambre du conseil. Lorsque cette opportunité se présentera enfin, je pense que la chambre des créatures inférieures de Versailles aura rendu son délibéré, suite à l'audience 11 décembre 2009.
Ce 8 janvier, j'aurais probablement signé cette pétition qui dit non à ce débat sur « l'identité nationale ».
Ajout de 12h30... Je vais laisser la gauche apposer ses signatures aux côtés de celle de BHL, « écrivain ». J'ai préféré signer la pétition de Mediapart, son texte me plait et je pense avoir plus d'affinités avec certaines personnes figurant dans sa liste des premiers signataires. Je n'avais pas remarqué cette pétition de Mediapart. Vers ce 2 décembre, j'étais occupé à préparer l'audience du 11, à Versailles. Mais l'essentiel est certainement d'exprimer son opposition à des débats de cette nature. « Accepter que l'Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c'est ouvrir la porte à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à la soumission. » 41682 signataires.
D'un billet du 4 novembre dernier
25 septembre 2006
Justice en Seine-Saint-Denis
Le garde des Sceaux réunit les responsables
Le 25 septembre 2006, le garde des Sceaux, ministre de la Justice a réuni les chefs de la cour d'appel de Paris et du TGI de BOBIGNY, le préfet de Seine-Saint-Denis et d'autres responsables du département. A l'issue de la réunion il a annoncé une série de mesures destinées à améliorer la justice des mineurs à BOBIGNY:
- la création de permanences de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) dans les quartiers les plus difficiles,
- la réouverture du foyer d'Aubervilliers,
- un service dédié à l'exécution des peines prononcées à l'encontre des mineurs.
[...] J’ai redit que tout acte de délinquance doit être puni.
Par la prison quand elle est nécessaire. Par le placement en centre éducatif fermé. Par le travail d’intérêt général ou l’obligation de réparer le dommage qu’on a causé.
La sanction doit être prononcée rapidement et exécutée rapidement.
Je ne veux plus de sanctions virtuelles. Je ne veux plus de peines exécutées des mois voire des années après leur prononcé.
C’est le sens du texte que je viens de faire adopter par le Sénat, qui permet désormais la présentation immédiate des mineurs de plus de 16 ans devant le tribunal pour enfants et la limitation du nombre d’admonestations.
[...] Je ne veux pas terminer sans rappeler que les progrès accomplis depuis 2002 dans la lutte contre la délinquance résultent des efforts de chacun sur le terrain quotidiennement : magistrats, greffiers, éducateurs, policiers, gendarmes.
Chacun d’entre eux est un maillon indispensable de la chaîne pénale. Il faut bien en avoir conscience.
Extraits de source www.justice.gouv.fr
« La loi, c'est la loi », m'a lancé la petite, du haut de ses 7 ans
La petite regardait Gulli alors que j'ouvrais le courrier du jour. « La loi, c'est la loi », a-t-on entendu au même moment, à la télé. On en a discuté et rigolé. la loi serait la même pour tous, ceux « d'en haut » et ceux « d'en bas »... tu parles.
On me convoque à Paris, ce 8 janvier prochain. La date me gène un peu car la chambre des créatures inférieures doit rendre son délibéré le 15 janvier prochain. Mais je vais faire avec, ce sont les juges et les procureurs qui choisissent ou qui décident, MAM l'a bien dit en août dernier, selon AFP, insistant sur la « lourdeur » de la responsabilité du juge. En janvier, je vais donc aller discuter avec un représentant du ministère public, je saurais rapidement s'il envisage une suite quelconque après ce qui s'est passé ces 20 et 21 novembre 2009, à l'occasion des 20 ans de la CIDE.
Plus qu'un très simple et sobre rappel à la loi ne me parait pas utile ; avec les moyens dont je dispose, je n'ai fait qu'interpeller certaines personnes et autorités susceptibles de s'émouvoir un jour. Mais le ministère public pourrait insister ; je réclamerais alors la relaxe et surtout un vrai procès, digne de ce nom, en public, soit autre chose qu'un truc en catimini, expéditif ou à huis clos.
Il y a un an, le 17 décembre 2008, la première chambre civile de la cour de cassation rendait un arrêt assez unique ; à ma connaissance, personne ne l'a commenté. J'attends toujours l'opportunité de pouvoir en parler un peu. Mais je pourrais parler de beaucoup d'autres choses encore, en sept ans, je n'ai pas décroché que cet arrêt là.
Je crois que je vais contester ce qu'on me reproche maintenant, je n'ai pas le sentiment d'avoir commis un outrage à personne dépositaire de l'autorité publique. D'après ce qui m'a été dit ce 20 novembre dernier, dans Paris, lors de l'inauguration de la place des droits de l'enfant, j'aurais éventuellement offensé publiquement le chef de l'Etat, M. Nicolas Sarkozy, ce qui, une fois articulé à mes banderoles, à ce blog et à son contenu, relèverait plutôt d'un ultime délit médiatique, d'opinion ou de presse ? Avec la police ou ces personnes dépositaires de l'autorité publique, le 21 novembre, tout s'est très bien passé, même ma première garde à vue, je le rappelais encore dans un billet du 28 novembre, « Bavures ». Je ne souhaiterais pas qu'il y ait encore un ultime « malentendu » inscrit dans mes divers dossiers.
Certains vont peut-être très simplement constater que cite encore son nom après l'avoir écrit sur une banderole, celle qui fait l'objet d'une « destruction administrative ». Mais quoi de plus naturel alors que j'attendais des réponses et qu'au cours de ces dernières années, il était d'abord Président du Conseil général du 9-2, ce secteur, puis ensuite Ministre de l'Intérieur, un service auquel je me suis souvent adressé par le passé ? D'autre part, dans mes conclusions déposées ce 11 décembre, à Versailles, j'étais assez clair, comme lorsque je déposais ce 21 novembre dernier, auprès d'un OPJ : « `' L'élu ", c'est lui. M. KANT râlait déjà en 2003 et aurait aujourd'hui râlé quelque soit son nom. Avec Ségolène Royal et une justice `' chinoise ", on en aurait évidemment déjà fini. Qui payait la balle, la compagne de M. KANT, absente ce jour ? Ce président et ce gouvernement actuel ont leurs spécificités ; s’ils étaient différents, M. KANT s’y serait adapté. »
Je comprend cependant très bien cette convocation, le ministère public ne peut pas simplement « passer l'éponge ».
Circulaire relative à la politique pénale en matière de réponses alternatives aux poursuites
et de recours aux délégués du procureur
CRIM 2004-03 E5/16-03-04, NOR : JUSD0430045C
Alternative aux poursuites, Délégué du procureur, Politique pénale
Extrait de source www.justice.gouv.fr, daté du 16 mars 2004
Fiche technique 1 :
Les contentieux relevant du rappel à la loi (art. 41-1, 1° CPP)
1° Caractéristiques :
- infractions exclusives de toute violence ;
- infractions exclusives de toute atteinte aux forces de l'ordre ;
- infractions exclusives de tout comportement dangereux sur la route ;
- infractions traitées en l'absence de préjudice ou de prétention de la victime ;
- infractions exclusives de trouble significatif à l'ordre public ;
- infractions commises par des individus insérés et sans difficulté sanitaire repérée ;
Des conclusions ou « histoire d'en rire » encore
Aujourd'hui, dans la chambre des créatures inférieures, à Versailles, ça s'est plutôt bien passé, je pense même savoir ce que ma fille me reproche : d'avoir été « placée ». Eh ben si la Dass ou cette sorte de justice médiévale travaillait mieux et si ses deux très chères tantes maternelles n'avaient pas exercées tant de pressions, en pourrissant tous les dossiers de l'ASE, de l'OSE France, de l'ARSEA, du juge pour enfant, de la cour d'appel, du juge des tutelles, etc, etc, on en serait peut être pas là ? Moi, je reprocherais plutôt à la Dass d'avoir « prélevé » un enfant, question de point de vue.
C'est super, dans mes conclusions écrites, où je renvoie vers un billet de Dadouche, chez Maître Eolas, je précise bien qu'un « placement » de cette nature serait plutôt un très gros échec de la Dass, donc, des professionnels. Par ailleurs, je n'ai pas décidé de « placer » Justine, je n'en ai pas du tout les pouvoirs. Si je les avais eu, elle restait à la maison, basta. C'est Anne Valentini qui a « choisi » tout ça, « éclairée » par les professionnels de l'OSE France, plus particulièrement Mme Josefsberg. En décembre 2008, Justine me téléphonait et me demandait « pardon » pour ce qui s'était passé. Je lui avais répondu que ce n'était pas de sa faute, qu'elle n'était que l'enfant, que des pros avaient fait n'importe quoi.
Les orphelins ont souvent un parent
AFP, 24/11/2009 | Mise à jour : 16:21, extrait
Selon la BBC, qui cite une enquête de l'ONG "Save The Children", 4 enfants sur 5 dans les orphelinats du monde entier auraient un parent en vie. D'après ce rapport, certains orphelinats exerceraient des pressions sur les parents pour pour qu'ils abandonnent leur enfant, plaçant ces derniers dans des conditions difficiles et parfois dangereuses.
Mon opinion est aujourd'hui assez similaire à celle du ministère public, à celle du rapporteur ainsi qu'à celle du juge Thierry Baranger. Le ministère public a requis une prorogation de la mesure, soit le placement et des droits de visite. J'ai perçu un rapporteur un peu ennuyé car, pour le moment, ma fille ne souhaite pas de contacts suite à ce qui s'est passé, à la rentrée. Pour le pasteur, c'est à l'enfant de choisir sa voie, en Alsace, sans contacts avec ce père, parce que ça perturbe. Cependant, ce n'est pas à l'enfant de décider, aujourd'hui, les juges semblent tous être plutôt d'accord sur ce point, moi aussi. Mais quand ca part en vrille, c'est la parole de l'enfant qui est instrumentalisée : « que l'enfant, redoutant les discussions, disputes et tensions sur ce point, ne souhaite plus se rendre chez ce dernier pour l'instant » (c)2005 Anne Valentini, voire parfois pire, « les larmes de l'enfant à l'audience démontre que... » (c)2005 Thierry Reveneau. A l'ARSEA, c'est pareil, ils ne discutent pas, ou alors, ils ont un « rapport » à pondre, un « travail » à faire. Quand l'ARSEA « travaille », c'est aussi terrible que lorsque l'OSE France « travaille ». Le pasteur, c'est différent, il ne veut pas « polémiquer ». Quand on est tranquille, tous en famille, loin de ces gens là, et qu'on a un peu discuté, ça va. Souvent, je me demande si l'humain, ce machin socio-culturel, est encore un être de langage. C'est probablement has been, je ne trouve plus d'autre explication.
Plus tard, on entendra que « c'est l'enfant ou la tante qui l'a dit, on pouvait pas faire autre chose ». On entendra aussi que « c'est forcément vrai puisqu'un juge l'a écrit ». Ces jours-ci, j'ai repensé au décès de sa mère. Au cours d'un dernier rendez-vous avec un expert, les pros ont aussi raconté n'importe quoi pour tenter de se disculper : « elle ne se plaignait plus ». Elle était épuisée et gavée d'antalgiques. Mais maintenant, cette affaire là est donc déjà étouffée.
A l'audience, j'ai précisé que je n'allais pas brusquer ma fille, je l'avais d'ailleurs bien dit à Mme Romain ainsi qu'à M. Roth. En effet, je ne demande pas « de droits sur elle », mais que nous puissions avoir des relations, je pense que ce serait le minimum. Resterait à savoir comment refaire ce qui vient juste d'être défait... alors que d'autres s'y opposent. Puis j'ai encore essuyé quelques reproches, comme d'habitude, de la part du pasteur, on s'y accoutume aussi. J'ai bien dit aux juges qu'ils rendront une justice médiévale s'ils s'en tiennent aux « faits » et s'ils écoutent le pasteur et l'ARSEA, cela figure d'ailleurs bien dans les conclusions que je viens de déposer, elles sont parfaites. Je pense qu'ils auront de nombreuses précisions, s'ils arrivent à les lire. A l'audience, j'ai bien dit que je souhaitais provoquer un changement, c'est écrit dans ces conclusions. On m'a fait savoir que je pourrais être condamné car il y aurait des mots à ne pas employer dans les prétoires. J'ai répondu que c'était à présent sans la moindre importance, mais tout en insistant bien pour qu'ils les lisent. Si l'assistance éducative « doit profiter à l'enfant », certains pourraient avoir un très gros choc, et pas simplement du fait de mes mots. En effet, dans mes conclusions, certains mots sont vraiment très durs, mais je pense qu'il le fallait.
Il y a eu discussions car je souhaitais faire appel de simples correspondances, c'est dans mes conclusions, elles sont vraiment super. Pourvu qu'ils puissent les lire. Au printemps dernier, c'était pareil, l'audience était pas mal. Et puis paf : « papa zinzin ». Aujourd'hui, le ministère public a très bien entendu que j'étais gêné par cette expertise « psychiatrique » avec, en haut, « soeur trisomique », et en conclusion, « parano ». Mais c'est donc sans grande importance d'après ce que j'ai perçu, puisque « le placement profite »... et avec de nouveaux prétextes : tout le bordel de la rentrée et un « fait » flagrant, à l'audience, à savoir que le père ne « collabore » toujours pas. Ce « placement » profite, mais à qui ?
Au cours de cette audience, quelqu'un s'est interrogé et a dit que la quille, c'est dans deux ans ; sûrement pour me rassurer. Au départ, je pensais que tout était « ponctuel » ou provisoire, que tout allait s'arranger, que quelqu'un finirait par y voir plus clair. Mais ça ne s'est donc jamais produit, malgré tout ce que j'ai dit et écrit, crié sur tous les toits et devant des ministères aussi. Ah, ces pierres philosophales, les astres, les lettres de corbeau, les prêches de pasteur, les psychologues et autres voyants et charlatans, où ça nous mène... Parfois on parle de « transitoire » pour plusieurs années ; mais ça c'est à Verchiny, où le placement « provisoire » dure à peu près 7 ans. En 2003, lorsque l'ASE a écrit « durable », c'était donc bien cela : « oublie cette enfant, elle n'est pas bien chez toi ; on va bien s'en occuper, toi, tu es indigne ; tu la fermes ; cesse de faire le procédurier, tu fais chier avec tes droits ; il faut rassurer tout le monde ; tu es intrusif, ce qu'on fait ne te regarde pas ; t'y comprends rien, c'est nous, les professionnels ; puis, si t'es pas d'accord, on revient avec un juge, toutes ses décisions s'imposent. » Mais bien avant ces « difficultés familiales », je pensais plutôt qu'on pouvait s'adresser en toute confiance à des services publiques ainsi qu'à des professionnels tel que de la justice, pour être un peu tranquille chez soi. C'est dans mes conclusions.
Dans mes conclusions, je rappelle qu'hier, c'était la journée internationale des droits de l'homme. Je crois que j'ai fourré un gros pétard dans le prétoire. Le même gros pétard fume déjà, fourré au parquet de Paris. Délibéré le 15 janvier.
Aujourd'hui, dans les couloirs, on m'a demandé pourquoi je n'avais jamais réclamé une contre-expertise « psychiatrique ». Sans rire ? Il devait s'agir d'un « malentendu », je réclamais et j'attendais, depuis longtemps. En mai dernier, la chambre des créatures inférieures la refusait encore. Je n'en réclame plus, c'est dans les conclusions que je viens de déposer.
J'ai eu une petite conversation à l'issue de l'audience, avec l'avocate de Justine. Cette dernière, Justine, voudrait maintenant simplement que je supprime quelques anciennes lettres ; ça va suivre. Avec l'avocate de ma fille, j'ai beaucoup discuté de problèmes de communication. Elle même a fini par dire que, sur certains points, il pouvait y avoir eu des « malentendus ». Si personne ne parle, si d'autres rendent des torchons, des expertises indignes de femmes de ménage et si les juges s'y fient, comment les éviter, ces « malentendus » ? D'autre part, nous en avions déjà discuté, elle a soulevé un point de droit qui m'avait échappé. Tout est donc à géométrie variable. En effet, je ne peux pas parler de droit, ni même d'humanité, et personne ne me parle jamais. A quoi je sers aux audiences ? A éclairer les juges ? L'assistance éducative, c'est donc juste pour pourrir les parents, broyer les familles, surtout si les parents sont pas d'accord et quand la Dass insiste pour venir « prélever » un enfant ? Tous se demandaient pourquoi je ne communiquais pas un vulgaire document administratif. Je ne suis pas sûr qu'ils m'aient compris, mais je verrais bien si les juges répondent ou non à mes conclusions...
Après l'audience, l'avocate de Justine m'a expliqué quelques trucs. Elle estime qu'elle ne peut pas communiquer avec moi. A la rigueur, elle aurait pu écrire au juge pour enfant qui pouvait m'ordonner de communiquer le document administratif dont ma fille a besoin. Tout un flanc pour un bout de papier... Alors que d'autres adultes qui pourraient clairement m'adresser une demande ne font rien, sauf prêcher voire geindre au cours des audiences, surtout quand je parle, soit encore un fait avéré : un parent qui ne « collabore » pas, un « pas content », qui « peut aller se faire soigner ». Ca va rassurer Maître Eolas. Et puis tant pis, je ne serais donc plus qu'un père pourvoyeur de documents administratifs ; ça va être vite vu, c'est probablement le seul qui va intéresser ma fille. Pour le reste, manifestement, le pasteur Clementz se débrouille tout seul avec je ne sais qui, peut-être la Dass, sans jamais rien me communiquer ni jamais rien me demander.
Tout ça ne choque personne. Pourtant, je « bavarde » depuis des lustres. Tout est donc normal.
Les barbouzes de l'ARSEA avaient jeté le doute sur tout le passé et souhaitaient en faire table rase. Ils « travaillent » donc comme les autres. En effet, ne pouvant pas savoir comment s'est passé cet été, en famille, ils envisagent de s'orienter définitivement vers l'avenir... et travailler plus encore, avec le pasteur, sans moi, car, évidemment, je ne « collabore » pas. Décidément, ils insistent. Pourtant j'avais bien dit à Mme Romain ainsi qu'à M. Roth qu'ils étaient les pros et que j'attendais une solution pour que ça se débloque. En réponse, dans leur rapport, j'ai cru lire qu'ils sont bien des éducateurs. Ils souhaitent me laisser à mes « combats juridiques ».
Le rapporteur a souhaité en savoir un peu plus. Justine a parlé un peu de ce qui s'est passé cet été, moi aussi, j'ai répondu un peu mieux sur un point de détail, un truc tout à fait ponctuel. Pour le rapporteur, il n'y a pas grand chose d'anormal, il relevait une simple « divergence éducative ». Elle est aussi un sujet qui a ses propres opinions, une ado. Quel ado ne critiquera ou ne s'opposera jamais à ses parents ? Evidement, ici, à la ville, chez les civilisés, ce n'est pas le presbytère d'Uhrwiller, en Alsace. Finalement, je pourrais avoir raison sur un certain nombre de points, je suis : mal conseillé, pas assez croyant, trop civilisé, pas assez matrifocal, j'aurai du entendre les souffrances de Carole qui voulait garder sa nièce. Ca m'apprendra. Je retiens que les enfants, ça doit pousser dans les villages, chez les tantes qui les réclament, ca fait du travail pour la Dass comme ça les parents peuvent faire tranquillement appel et étudier la faune qui grouille dans les prétoires, les couloirs et les campagnes. Mais patientons, et voyons la suite.
Madame Romain était là. Elle était par moments très gênée, elle a pu apprendre des trucs. En partant de chez moi, j'ai mis la main sur un cahier de notes. J'ai relu celles du colloque de la FNS3. C'était fabuleux. En effet, et j'en ai un peu parlé à l'audience, dans ces notes, j'écrivais bien que l'ARSEA menait alors des « expérimentations » avec le ministère de la justice, précisément pour ces torchons qu'ils rendent à la justice. M. Didier Alain avait fourni un certain nombre d'explications, disant que les budgets pour tous ces barbouzes allaient fondre. Pour ce qu'ils rendent et font, un parjure par ci, un torchon par là, ça répond pas quand ils sont convoqués, etc... bref, c'est la Dass et sa justice, dans toute sa splendeur.
Plus bizarre, même l'avocate de Justine s'est dite choquée : l'ARSEA parle de difficultés scolaire, envisage même une « orientation ». D'après son avocate, à l'école, ça semble aller, Justine s'accroche. Si c'est bien la filière de son choix, il n'y a pas de raisons qu'elle échoue. Ce n'est pas une mome pour la Dass.
Au cours de ce même colloque, François Vigouroux est intervenu. La FN3S lui avait remis quelques rapports pour qu'il dise à l'assemblée ce qu'il en pense. D'après lui, les rapports sont trop long, personne ne les lirait, l'essentiel est à la fin, il percevait aussi une déperdition d'efforts à la lecture et à la rédaction. J'ai peut être fait une bétise en lisant et en commentant le plus récent « rapport » de l'ARSEA ?
La clef USB est au dossier, avec la carte de visite. Les blogs n'intéressent pas la justice. Personne n'a regardé ce qu'il y a sur la clef... pourtant, ça n'explose pas. A l'époque, j'envisageais bien d'envoyer des cartes postales musicales. Aujourd'hui, il a beaucoup été question de mon blog. Ceux qui vont lire mes conclusions du jour risquent d'être heurtés.
Aujourd'hui, j'ai demandé que le couple Clementz soit déchu de son statut de tiers « digne de confiance ». J'ai aussi demandé que d'autres travailleurs sociaux que ceux de l'ARSEA soient désignés. Ils sont peut-être un peu trop proches d'un certain ministère... et beaucoup trop proche du pasteur aussi ? Mais ils sont certainement tous pareils, des gorets.
Si je n'avais pas fait appel de la décision de juillet, le pasteur pouvait trainer des pieds pareil, il y aurait eu le bronx, l'ARSEA rendait ensuite son torchon, et ils étaient à nouveau « tranquilles » jusqu'en juillet 2010. En effet, la réponse aurait été de la forme « pas d'éléments nouveaux », le père ne « collabore » pas. Quoi qu'on fasse, l'issue est la même.
Ajout du 12, au matin... On en discute tranquillement dans notre propre sphère de réalité. Ma compagne me dit qu'en septembre, elle exerçait comme des « pressions » sur le pasteur, pour qu'elle réponde, et pour que nous puissions discuter, entre adultes, pour organiser les droits de visite. En effet, après lui avoir laissé plusieurs fois des messages sur ses répondeurs, elle lui a annoncé qu'elle allait écrire au juge si elle s'obstinait dans son mutisme. Le 22 septembre, ma compagne finissait par écrire au juge : « Comme je vous l'avais signalé dans un précédent courrier, l'organisation entre adultes est impossible du fait du refus de communiquer de Mme Clementz. ». Le 21 septembre, un fax et deux emails incendiaires du presbytère d'Uhrwiller parvenaient chez le juge, je l'ai vu ce 8 décembre. Aujourd'hui, la ligne téléphonique de Justine serait donc résiliée car nous l'aurions harcelée, le pasteur l'affirme. Lorsqu'on écoute le son et le timbre de chacune des cloches raisonner dans son coin, on s'aperçoit qu'on nage en pleine confusion émotionnelle ainsi que d'intérêts. Mais j'ai quand même le très net sentiment qu'au lieu de résilier « l'abonnement » de Justine, le pasteur aurait du résilier les lignes du presbytère, elles ne fonctionnent pas. Je me demande ce qu'en pensent les barbouzes de l'ARSEA, ils n'ont jamais cherché à « visiter » ma compagne ; la chambre des créatures inférieures ne l'a jamais convoquée non plus.
Ajout du 12, vers midi. C'est balaise, un pasteur et la Dass. C'était la période des évaluations, on rentre de l'école où on a beaucoup rigolé en constatant que là bas, la petite est aussi fichée partout comme étant « née en 2001 ». La maîtresse va rectifier. Je l'ai mise en garde en lui disant qu'un enfant qui aurait quelques difficultés « scolaires » et qui serait mal fiché pourrait rapidement faire l'objet d'un « signalement », surtout s'il paraissait être un peu agité ou en retard pour son âge. Il n'en faut parfois pas plus pour être « raflé » ou « orienté », elle semblait être assez d'accord avec cela.
Ajout du 13 dans la nuit... Je songe à ce que m'avait raconté cet avocat, devant le barreau. Il me disait que cette forme de justice n'est que pour ceux qui y croient. Il m'expliquait qu'il s'était passionné en voyant un dessin de Reiser, représentant un individu tout électrisé avec, à ses côtés, un flic et un juge ou peut être un avocat. Depuis quelques jours, je pense beaucoup, ressassant tout mes dossiers et ce que j'ai étudié. Je suis maintenant curieux de découvrir ce que les juges décideront encore d'écrire. Dans mon séjour, j'ai depuis très longtemps deux dessins de Loisel ; dans un cadre, un prédateur, les yeux lumineux et les canines dehors, un chat regardant fixement celui d'à côté ; dans l'autre cadre, deux piafs, des hiboux sur une branche, les yeux tous ronds, le petit piaf pouvant paraître un peu fragile.
Ajout du 13, peu avant minuit. Ces conclusions sont parfaites, il n'y a plus qu'à attendre le délibéré..
le résultat est souvent le plus original...
C'est tellement affreux de voir le destin en face.
Henrik Ibsen (1828-1906)
Loisel, son chat et ses hiboux, dans des cadres distincts