« Simple et efficace... à peu près | Un faux ou un vrai torchon ? » |
Sarkozy parle à « la majorité silencieuse »
NDLR : Voir également J'ai encore reçu un boulet rouge, un billet d'octobre 2008. J'échange en effet depuis des années avec des silencieux et des taiseux, en off, ce que beaucoup pourraient un jour confirmer.
LE FLASH > Présidentielle
Sarkozy demande des excuses à la Licra
AFP Publié le 16/03/2012 à 19:22
Nicolas Sarkozy a demandé aujourd'hui au président de la Licra Alain Jakubowicz de "revenir" sur les propos "blessants" qu'il a tenus à son encontre au sujet de sa proposition de supprimer le mot "race" de la Constitution, dans une lettre rendue publique par son état-major.
"Je vous demande (...) de bien vouloir revenir publiquement sur vos propos, blessants autant qu'inexacts, s'agissant de ma supposée proximité idéologique avec la présidente du Front National", écrit le candidat UMP à l'élection présidentielle.
"Je ne peux donc, au regard de votre déclaration, que retirer mon accord à la proposition que vous m'aviez faite d'être représenté au débat que votre association organise à Nîmes, le 17 mars, avec des porte-parole de candidats à l'élection présidentielle", ajoute M. Sarkozy.
Jeudi dans une déclaration à l'AFP, M. Jakubowicz avait qualifié d'"assez proches de ceux de Mme le Pen, les arguments développés par Nicolas Sarkozy contre la proposition de supprimer le mot +race+ de la Constitution". C'est l'une des 50 propositions de la Licra "pour une France plus fraternelle". Les candidats Eva Joly (EELV), François Hollande (PS) et Jean-Luc Mélenchon (FG) se sont prononcés en sa faveur, alors que Marine Le Pen (FN) l'a qualifiée d'"absurde". "Le ridicule dépasse les bornes", a jugé M. Sarkozy en évoquant cette proposition. Il a également reproché à son adversaire socialiste de vouloir "faire la guerre au dictionnaire".
Dans sa lettre au président de la Licra, M. Sarkozy explique que "la poursuite d'actes odieux commis à raison de l'appartenance supposée de la victime à un groupe humain exige la présence, dans notre Constitution, comme c'est le cas à de multiples reprises dans notre code pénal, de la mention explicite du motif de ces actes". "Le supprimer dans ces textes abaisserait la protection dont dispose ainsi, à chaque niveau de la hiérarchie des normes, tout être humain sur le territoire de la République française", conclut-il.