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Sarkozy parle à « la majorité silencieuse »
NDLR : Après tout ce qui s'est passé, pas de réactions au contenu de mon blog, juste du off, très occasionnellement, parfois des « s'il vous plait, modifiez ceci et cela, pliiiize, ne publiez plus... » ou encore, « oui, on le sait bien, la justice, ça fonctionne mal, mais avez vous fait appel ? » La « majorité silencieuse » à laquelle Sarkozy vient de s'adresser, je l'ai souvent sondée au cours des années passés. Récemment, après avoir échangé sur twitter puis avoir écrit à Sébastien Huygue, cellule riposte UMP, je sondais donc encore une fois des socialistes, ceux du quartier, en les incitant aussi à lire également mon blog. Un peu comme Sarkozy, et alors que je suis effectivement très souvent lu et entendu, je me doute que tous ces silencieux ou taiseux n'en pensent pas moins, et qu'ils prennent aussi et très régulièrement des décisions. Je pense que le comité de soutien qui se constitue autour de Christophe Grébet et de monputeaux.com devrait pouvoir confirmer, l'association ARVA qui soutenait Arthur et Valentine devrait pouvoir confirmer également, des silencieux peuvent parfois se rassembler et agir ou réagir.
LE FLASH > Présidentielle
Sarkozy parle à "la majorité silencieuse"
AFP Publié le 16/03/2012 à 13:50
Le président-candidat Nicolas Sarkozy a exhorté aujourd'hui, lors d'un meeting à Meaux, "la majorité silencieuse" des Français à refuser "le diktat de la pensée unique" et "les scénarios écrits à l'avance" pour permettre sa victoire le 6 mai.
"Pendant cinq ans, j'ai donné à la France tout ce que je pouvais lui donner et je vous dis, du fond de mon coeur: j'ai fait tout ce qui était humainement possible avec une seule idée, tenir, tenir, tenir, envers et contre tout pour que la France tienne", a-t-il déclaré aux militants (plus de 2.000, selon l'UMP) réunis au Gymnase Tauziet, à Meaux, la ville dont le secrétaire-général de l'UMP, Jean-François Copé, est maire.
"Refuser le diktat de la pensée unique"
"Lorsqu'on est président de la République, il faut avoir du courage, il faut savoir dire non, il faut savoir résister", a-t-il insisté pendant son meeting après avoir visité le quartier de Beauval, axée sur la rénovation urbaine. "Dans ces deux mois qui restent, la victoire, le résultat, dépendra de vous, comme jamais dans l'histoire politique de notre pays, jamais. Vous n'imaginez pas", a lancé le chef de l'Etat.
"Si le peuple de France décide que la majorité silencieuse refuse le diktat de la pensée unique, refuse les scénarios écrits à l'avance, refuse qu'on lui impose des idées dont elle ne veut pas, et si ce peuple de France, où qu'il se trouve, quel qu'il soit, dit "maintenant, ça suffit, c'est nous en liberté qui choisirons le prochain président de la République" alors je vous le dis, mes chers amis, oui, on va gagner", a-t-il assuré sous les "Nicolas président!" de la salle.
Il n'a cité qu'une fois le nom de Hollande
Citant une seule fois le nom de François Hollande, il n'a pas manqué de railler son adversaire socialiste en visant, au lendemain de son intervention sur France 2, les hommes politiques qui vont à la télévision "avec un petit miroir" et "sont tellement contents de se regarder". "Ce n'est pas à vous qu'ils parlent, peuple de France, c'est à eux !"
Il a de nouveau ironisé sur la proposition de François Hollande de supprimer de la Constitution le mot race. "Il fait la guerre au dictionnaire (...) Je lui propose une idée nouvelle, supprimons le mot "chômage", comme ça, il n'y aura plus de chômeurs".