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Sarkozy dénonce le « cynisme » de Hollande
NDLR : Plus de 800 réactions à cet article, sur le site du Figaro... Au cours d'une campagne présidentielle, le parti de Sarkozy peut-il à ce point nier ou ignorer son bilan, son oeuvre ? Au cours des prochaines semaines et alors que les socialistes du quartier m'avaient assez bien compris, dimanche dernier, je vais essayer de faire réagir l'UMP, de les débusquer, de les faire sortit de leur mutisme. Sarkozy et son entourage, ces grands naïfs ou hypocrites, savent que l'assistance éducative, ca fonctionne très mal... Je n'ai pas rêvé, en 2008, lors d'un colloque d'humanistes ou de travailleurs sociaux, le Directeur national de la PJJ leurs a lui-même lançé qu'ils bossaient comme des gorets, en des termes bien évidement un peu moins « explicites ». Quant à Nicolas Sarkozy, Nadine Morano et Jean-Marie Bockel (j'en passe, la liste serait longue...), ils ont également eux aussi très souvent raillé la justice et la protection de l'enfance. Il faut croire qu'ils ont tous déjà tout oublié. Au cours des années passées, je pense leurs avoir fait découvrir que d'autres juridictions que celle du juge pour enfant peuvent également rendre un peu n'importe quoi, ce que Sarkozy et son entourage savent aussi, bien sûr. Ce que m'a répondu le Ministère de la justice, en mai 2010, tend aussi à le confirmer, j'ai souvent été très bien reçu et compris par ces sphères. Suivra donc bientôt une « bataille des idées », autre chose que de simples « regrets » ou des « condoléances » présentés par Sébastien Huygue ? Ce serait super, j'y suis amplement préparé. Cette bataille ou guerre des idées, je l'ai depuis longtemps entamée, beaucoup avec des publications, dans ce blog, ainsi que dans des prétoires, au cours des années passées, beaucoup aussi au cours de mes nombreuses sorties. J'étais encore dans le champ de la bataille des idées, ce 3 mars, au Mémorail de Caen, lorsque je traitais Magalie Bodon-Bruzel de charalatan. Et je me situerais à nouveau dans le champ des idées lorsque je critiquerais encore le travail ou les théories de Richard Josefsberg.
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Sarkozy dénonce le «cynisme» de Hollande
Mots clés : Présidentielle, Lyon, Nicolas Sarkozy
Par Charles Jaigu
Mis à jour le 17/03/2012 à 20:33 | publié le 17/03/2012 à 19:19, le Figaro, extrait
Lors d'un grand meeting à Lyon, le président-candidat a fustigé les «mensonges» de son adversaire socialiste qu'il appelle à une «bataille des idées» plutôt qu'à une «guerre des mots».
Nicolas Sarkozy s'est livré samedi lors d'un meeting dans la banlieue de Lyon à une charge au canon contre son adversaire socialiste, François Hollande, accusé notamment de «mensonge» et de «cynisme». Depuis plusieurs jours, l'objectif est simple: à la faveur de sondages qui le placent à égalité, «débusquer» le candidat PS, le faire sortir de son «terrier», éroder son image «de prélat chattemite et onctueux», selon un sarkozyste.
Imposer le duel en faisant oublier les autres candidats. Le remettre, enfin, face aux allers retours», aux «contradictions», que le candidat PS avait réussi à faire oublier après la présentation de son projet, à la fin du mois de janvier. Depuis plusieurs jours, tous les ténors de la majorité s'y mettent. C'est ce qu'a réussi en partie à faire Jean-François Copé, le patron de l'UMP , lors du débat qui l'opposait à Hollande sur France 2. Et c'est ce à quoi s'est employé Nicolas Sarkozy ces derniers jours. Un pilonnage censé mettre en pièce le projet du socialiste, alors que Nicolas Sarkozy est loin, de son côté, d'avoir exposé l'intégralité de son projet.
«Dans une campagne présidentielle, on ne peut pas mentir. On ne peut pas dissimuler qui l'on est et ce que l'on veut», a lancé le président-candidat dans la salle Eurexpo de Chassieu, devant plusieurs milliers de personnes (jusqu'à 12.000 selon l'UMP). Aux cris de «on va gagner!» Sarkozy a accusé Hollande de ne pas «respecter» les Français apportant des modifications à certaines mesures-phares comme l'imposition à 75% des très hauts-revenus. Il a énuméré ensuite les autres propositions: «l'accord électoral misérable avec les Verts» sur le nucléaire, l'embauche de 60.000 professeurs, dont «on ne sait toujours pas si elle se fera par redéploiement ou non».