« Le directeur des RH aimait porter l’uniforme de la gendarmerie | Un chapitre est clos, des affaires ou procédures ont fait pschitt » |
Clash, au Mémorial de Caen
Je n'aurai pas conscience des troubles que je crée autour de moi, pensait le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, ce « précieux atout », mais parfois malade. J'ai le sentiment d'avoir encore bien foutu le bordel, ce coup-ci, au Mémorial de Caen, au cours puis à la fin d'une journée d’étude, « La perpétuité perpétuelle ». « Foutez le bordel », m'avait dit un magistrat, lors d'une manifestation historique de la justice, fin novembre 2007... foutre le bordel, agacer ou même sérieusement embarasser des pros, je n'ai fait que cela, depuis 2003.
Que faudrait-il que je fasse de plus, maintenant ? Aurai-je dû poignarder un juge, comme cette mère du secteur de Metz, et risquer de prendre 20 ans, voire même perpert à vie, puis expier en UMD, un trou du cul de l'univers carcéral ? Ou aurai-je du agir comme Chantal Clos et attirer Agathe dans un bois plutôt que de lui répondre efficacement dans un prétoire ? Je pense qu'on ne me reverrait plus de si tôt non plus... « quel soulagement », pourraient ensuite lâcher quelques cyniques !
Foutre le bordel dans la rue, parler, crier, médiatiser, dans des prétoires aussi, et jusque dans ceux de la cour de cassation, ça m'occupe. C'est parfois amusant, souvent enrichissant aussi, même si j'ai très souvent le sentiment que les pros de cette justice poussent le bouchon un peu trop loin. Jusqu'où vont ils oser le pousser, justement ? Ce 2 mars, à Caen, on m'a répliqué que j'étais hors sujet. Ah bon ? Je traitais publiquement l'un de leurs intervenants annoncés, l'un de leurs contributeur, de charlatant ! Je pense m'être rendu une fois encore au bon endroit, pour m'adresser aux bonnes personnes. Je crois que le juge pour enfant Jean-Pierre Rosenzweig ne se risquera jamais à me contredire. Foutre le bordel et même parler dans un Mémorial, oui, je n'hésite pas, surtout lorsque je crois avoir de bonnes raisons de l'ouvrir.
Je n'en suis en effet pas à mon coup d'essai. En septembre 2008, au cours du colloque international « Culture psychiatrique et culture judiciaire : relire Michel Foucault », j'avais parlé également, puis il me semble que le juge Jean-Olivier Viout m'avait répondu. Je venais de rappeler qu'en 1983, Michel Foucault nous avait mis en garde contre l'erreur judiciaire. J'avais aussi évoqué le fiasco Dils ou de l'affaire de Montigny-lès-Metz, et que des experts psy n'avaient pas pu lire le passé. Jean-Olivier Viout m'a simplement répondu qu'il fallait respecter l'autorité de la chose jugée. En 2010, on nous reparlait encore du cas Dils, de la qualité des auditions ou des expertises : « une petite précision », un élément « essentiel », « qu'on oublie souvent », « Patrick Dils, à l'époque de sa garde à vue, a huit ans de maturité, il est expertisé comme tel par les... par les experts euh... par un psychologue ». Evidemment, je ne sais pas lire l'avenir. Quand Jean-Olivier Viout me répondait, en septembre 2008, je pensais surtout à son rapport sur l'affaire d'Outreau, ainsi qu'à Lire et écrire l'avenir, L'astrologie dans la France du Grand siècle (1610-1715). Du colloque de septembre 2008, je retenais ensuite d'abord une définition de Daniel Zagury, celle de « l'expert bouffon », dont le rôle est, selon lui, de « déculpabiliser le juge ».
Ce vendredi 2, après la seconde table ronde et au cours des débats avec la salle, on m'a répondu que le sujet du colloque était la perpétuelle à perpétuité, et pas autre chose. Je venais d'expliquer un peu d'où je leurs parlais, de mon parcours ou périple chez le juge pour enfant, lui-même assisté par des crevures, épaulé par un « psychologue » et puis enfin sauvé par le Docteur Magalie Bodon-Bruzel. Je parlais aussi d'iFRAP. On aurait voulu m'interrompre, mais j'ai rebondi et insisté, car en janvier 2005, iFRAP avait publié un dossier complet sur la protection de l'enfance, paru dans sa revue Société civile : « Enfants placés : les `'rapts" de l'Administration ».
J'avais parlé d'un « rapt de mineur » à Bodon-Bruzel, lorsque ce « psychiatre », expert auprès de la cour d'appel de Paris, me recevait enfin ; ma fille Justine avait alors bel et bien « disparue ». J'avais aussi expliqué à Bodon-Bruzel que les travailleurs sociaux de l'OSE France avaient oeuvré comme en 1850, période à partir de laquelle un père pouvait être déclaré « indigne » ; j'aurais l'opportunité de reparler de cela à la fin du mois, je pense, avec Irène Théry, à l'université de Caen. Ensuite, à Caen, j'ai parlé de la trisomie 21 de ma soeur aînée, un « antécédant familial », pour le Docteur Magalie Bodon-Bruzel... puis tout est parti en vrille, je venais de lancer aussi que si elle avait été présente, je n'aurai pas hésité à traiter publiquement Magalie Bodon-Bruzel de charlatant ; un modérateur m'a répondu qu'il s'y serait opposé alors que je venais de l'exprimer !
Tandis que je parlais, on me demandait aussi de formuler une question. Me sentant pressé, j'ai alors demandé si l'ouvrage présenté, La perpétuité perpétuelle, et les intervenants du jour étaient crédibles, puisque le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, elle-même contributeur, juge des contenus, pourtant publiés par iFRAP, inpertinents. Les modérateurs m'ont renvoyé à mes « difficultés personnelles » ou à mes affaires « d'ordre privé » ; je leurs ai rendu leur micro. Quelqu'un d'autre que moi a également jeté le discrédit sur l'expertise d'iFRAP, les renvoyant vers le ministère de la justice et des statistiques officielles... mais potentiellement inexploitables. Bref, ces débats sont souvent houleux.
Aujourd'hui, je regrette de ne pas être allé déja au clash à la préfecture de Créteil, fin avril 2009, au cours du colloque Autour de l'enfermement. J'en conserve des photos. Bodon-Bruzel intervenait. Mais j'allais d'abord à Créteil pour rencontrer Françoise Sironi, et pour sa propre présentation, « Psychopathologie de l’incarcération politique ».
Autour de l'enfermement... à Créteil, le 30 avril 2009
Après la cloture du colloque de ce 2 mars, à Caen, j'ai persisté, j'ai insisté auprès des modérateurs. L'un deux, Yannick Lécuyer, je crois, celui qui m'avait répondu qu'il ne m'aurait pas permis de traiter Magalie Bodon-Bruzel de charlatant, m'a assuré qu'il se battrait pour que je puisse critiquer l'ouvrage présenté ce 2 mars, à Caen ; merci ! Ce vendredi, et alors que leur présence était pourtant annoncée, Magalie Bodon-Bruzel était absente, le Directeur de iFRAP également, il me semble ; dommage. Une copie papier de mon billet du 27 février pourrait bientôt parvenir à Sébastien Huygue, un RAR attend d'être retiré à la Poste. Dans les prochains jours, je vais également envoyer une courte baffouille au Directeur de iFRAP.
J'ai bientôt encore du pain sur la planche. Ce vendredi 2 mars, la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles me rendait un ultime délibéré, il me sera notifié, dans les prochains jours, par la Poste. Quand j'en aurais pris connaissance, je pense que je critiquerais à nouveau le travail et d'avantage encore la thèse de Richard Josfsberg, Educateurs en internat, Tentative d'élucidation... Ca m'occupera, en attendant que la cour de cassation me rende elle également un ultime arrêt. Ce week-end, en ressassant l'ensemble de mes affaires « d'ordre privé » ainsi que les actualités du moment, je me disais finalement qu'il y a pire comme périples, parasites ou même comme aventures. On aurait pu partir en famille avec Costa croisières, aujourd'hui parfois bradées à -70%, et toujours présentées avec un avis « excellent ».
Pour m'occuper encore, je n'ai plus mieux à faire de mon existence et de mes jours de congés... Anastasie me convie, pour discuter de l'un de mes billets d'août dernier. Il semblerait que la Police Nationale n'apprécie pas de voir une photo dans mon blog ou journal, celle que j'ai prise dans le bureau d'un policier, l'été dernier. L'Administration me refusait alors un écrit, souhaitant me faire part d'un avis du parquet, mais oralement uniquement. Passant outre le refus et la consigne du parquet au commissaire, ignorant ce que souhaitait m'imposer la police, une notification orale uniquement, j'ai très discrètement pris une photo, d'assez bonne qualité. Je n'ai pas l'intention de modifier ce déjà vieux billet, ni d'en supprimer la moindre image ou photo. Il y a quelques temps, nous apprenions que Tristane Banon était tout contente avec une lettre du parquet au fond de son sac à main ; que dirait-Banon, si elle devait, un jour et sous la contrainte, la déchirer ? Qu'aurait dit Banon si le parquet ne lui avait jamais rien communiqué ? Je vais pouvoir en discuter, en débattre, très prochainement, avec un commandant de police, pour commencer... Ca ira, je pense. Anastasie et moi, nous avons déjà flirté ensemble, plus d'une fois même, ce que Maître Delphine Roughol, cafard d'enfants, devrait pouvoir confirmer.
Quelle farce, « jailli un fleuve de liberté » Anastasie convie... |
15 commentaires
Reply-to: bkant@cloppy.net
To: Yannick Lecuyer
Subject: Ma critique, suite à ce vendredi et le clash à Caen
Date: Sun, 04 Mar 2012 02:14:17 +0100
Bonsoir,
Il ne me parait pas utile de me présenter, l'ayant déjà fait, ce
vendredi, au Mémorial de Caen, peu après la seconde table ronde et au
cours des débats avec le public.
Je pourrais me méprendre, mais je pense que c'est vous qui m'avez
répondu que vous ne me laisseriez pas traiter publiquement Magalie
Bodon-Bruzel de charlatant. Je pense aussi que c'est vous qui m'avez
assuré qu'il me serait permis de critiquer ce colloque de vendredi,
ainsi que ce collectif que vous avez dirigé, La perpétuité perpétuelle.
Je viens de finir de rédiger une critique, un billet dans mon blog, je
vous invite à en prendre connaissance. Très prochainement, par la Poste,
j'en ferais parvenir une impression au Directeur du Mémorial de Caen
ainsi qu'au Directeur de iFRAP. Le billet est lisible à cette adresse:
http://justice.cloppy.net/index.php/justice/2012/03/04/clash-au-memorial-de-caen
Vous souhaitant bonne lecture, je vous prie de croire en mes plus
cordiales salutations.
Bruno Kant
http://justice.cloppy.net
@bkant sur Twitter
From: Bruno Kant
Reply-to: bkant@cloppy.net
To: Yannick Lecuyer
Subject: Ma critique, suite à ce vendredi et le clash à Caen
Date: Sun, 04 Mar 2012 02:25:06 +0100
Oui c'est vrai que c'est une solution pour attiré les média, mais, les conséquences du geste son sur "case prison" Mais il est certain qu'elle a fait parlé d'elle longtemps, certainement pas à mon avis dans le sens qu'elle aurais espéré. Mais je la soutient même si son geste est regrettable et témoignage du désespoirs d'une mère que notre système a broyé volontairement.
Prison à perpétuité : journée d'étude au Mémorial - Caen
mercredi 29 février 2012
Depuis l'abolition de la peine de mort en 1981, la réclusion criminelle à perpétuité s'est imposée comme une peine de substitution acceptable tant pour l'opinion publique que dans les cours d'assises. Cette peine soulève néanmoins de nombreuses difficultés : fondements, prononcé, exécution, effectivité et surtout efficacité, d'où une journée d'étude le 2 mars au Memorial.
Programme : 13 h 30, propos introductif par Yannick Lécuyer, Maître de conférences HDR à l'Université d'Angers. 13 h 45, projection d'un extrait du film Or, les murs réalisé par Julien Salé. 14 h, table ronde, sous la direction de Karel Vasak, ancien conseiller juridique de l'Unesco et directeur de la division des Droits de l'homme et de la paix ; Anne Gillet, référendaire à la Cour européenne des droits de l'homme ; Catherine Marie, professeur de droit privé et de science criminelle à l'Université de La Rochelle ; Samuel-Frédéric Servière, chercheur à la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques.
16 h 30, table ronde sous la présidence d'Ariane Weben, bâtonnier du barreau de Caen ; Anne-Marie Baudon, ancien président des assises de Charente-Maritime ; Magali Bodon-Bruzel, médecin-psychiatre, chef du SMPR de la maison d'arrêt de Fresnes ; Jean-Pierre Chantecaille, avocat à La Rochelle ; Loïc Lechon, conseiller d'insertion et de probation au SPIP de Charente-Maritime.
De source http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Prison-a-perpetuite-journee-d-etude-au-Memorial-_14118-avd-20120229-62332300_actuLocale.Htm
Le 26 mai 2009
Voici un article de Carine Fouteau qui permet d’entrevoir dans quel état d’esprit se trouve le personnel “soignant” d’une UMD (Villejuif).
J’en retire surtout le point suivant: ce personnel soignant est pris dans un logique très spéciale. Il s’agit pour eux de faire en sorte que les personnes qui y sont hospitalisée “n’aient pas envie de revenir» et de leur “ faire reconnaitre” les actes (dangereux) qu’ils ont commis. Cela choque car ce traitement consiste donc à administrer le dégoût et obtenir l’aveu. Soit: une confusion des genres…
Comme le fait remarquer, à juste titre, le journaliste: “ On s’étonne de ce que les malades soient définis uniquement par les risques qu’ils présentent sans que ne soit évoquée leur souffrance “.
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Par Carine Fouteau, article publié sur Mediapart.fr
“ L’hôpital psychiatrique Paul-Guiraud, à Villejuif dans le Val-de-Marne, conserve l’allure de l’hospice d’aliénés qu’il fut lors de sa création à la fin du XIXe siècle. Imposantes bâtisses en pierres, allées de platanes, pelouses encadrées de buis, sensation de silence et d’espace sous contrôle. Ses portes s’ouvrent sur un monde clos. Au fin fond du parc, se trouve l’unité pour malades difficiles (UMD) Henri-Colin, quatre pavillons entourés de murs rehaussés de parois obliques.
Forteresse médicalisée ou prison dans l’asile, on hésite. À l’intérieur, des hommes et des femmes envahis de telles bouffées délirantes qu’ils ont pu tuer père et mère, des paranoïaques suicidaires ou des patients «agités» et «perturbateurs».
La suite, sur http://efleury.fr/villejuif-enqute-sur-une-folie-enferme-double-tour/
Bonjour,
A la suite, 3 tweets, dont 2 à @edwyplenel, avec un lien vers chez vous, @mediapart, et deux liens vers des articles de mon propre blog. Les sujets que j'évoquent sont suceptibles de vous interpeller.
Cordialement,
Bruno Kant
Serait-il maintenant interdit de traiter publiquement des gens de charlatants? M'en fous, je prend le gauche #LOL
2:14 - 5 Mars 12 via web https://twitter.com/#!/bkant/status/176475748742348800
@edwyplenel Ceci aussi, encore chez moi, pourrait vous interpeller: justice.cloppy.net/index.php/just… cc @stephaneguillon @mediapart
2:08 - 5 Mars 12 https://twitter.com/#!/bkant/status/176474250071384064
@edwyplenel Un peu de lecture, d'abord chez vous... mediapart.fr/dossier/cultur… et puis chez moi: justice.cloppy.net/index.php/just… cc @mediapart
2:06 - 5 Mars 12 https://twitter.com/#!/bkant/status/176473810579636224
http://justice.cloppy.net/index.php/justice/2012/03/04/clash-au-memorial-de-caen
http://justice.cloppy.net/index.php/justice/2012/02/27/un-chapitre-est-clos
From: report@mediapart.fr
To: bkant@cloppy.net
Subject: [Alerte sur un article de blog]
Date: Mon, 5 Mar 2012 02:26:51 +0100 (CET)
Bonjour,
Ce message est un accusé-réception automatique.
Mardi 14 février 2012 : suite à des opérations de maintenance
informatique, entre 12h et 13h, vous risquez d'être déconnecté-e de notre
site. Il vous suffit de vous identifier à nouveau (identifiant + mot de
passe) pour contourner ce problème ponctuel. Merci pour votre
compréhension.
Votre alerte a bien été transférée à la rédaction.
Cordialement.
Le Service abonnés
(de 9 h à 18 h, heure de Paris, jours ouvrés)
> Oui c'est vrai que c'est une solution pour attiré les média
Je pense cependant que c'est par cette pente raide que je vais devoir me frayer un chemin. Je vais devoir songer à coller publiquement une bonne baffe à un magistrat ou à un expert.
@USM_magistrats Quel serait le châtiment pour qui bafferait un magistrat, enfermement immédiat, en UMD, ou une vraie mascarade de procès?
11:17 - 5 Mars 12 https://twitter.com/#!/bkant/status/176612318141104128
Twitter, c'est comme un colloque au Mémorial de Caen, quand on s'y est exprimé, on a vraiment le sentiment d'avoir pissé dans un violon.
11:35 - 5 Mars 12 https://twitter.com/#!/bkant/status/176616830729850880
Mais maintenant, je dois d'abord répondre à Anastatie https://pic.twitter.com/1rgBgCQJ Ca va écraser un poulet. Tant pis. cc @Place_Beauvau
11:39 - 5 Mars 12 https://twitter.com/#!/bkant/status/176617974302642176
La boite aux lettres de @SebastienHuyghe fonctionne mal, comme celle du pasteur d'Uhrwiller? "Avis de passage déposé..." poke @KMartenon
11:55 - 5 Mars 12 https://twitter.com/#!/bkant/status/176621929753612288
Et sinon, pourquoi Philippe El Shennawy n'a-t-il pas fait appel? Noter ça là: justice.cloppy.net/index.php/sort… Perpet à perpet ^^ twitter.com/bkant/status/2…
— Bruno Kant (@bkant) Décembre 23, 2012
Appel à la libération du détenu Philippe El Shennawy lemde.fr/Wbvv55
— Le Monde (@lemondefr) Décembre 29, 2012
Libérable le 14 août 2032, il choisit de se laisser mourir lemonde.fr/a-la-une/artic… C'est bientôt, dans moins de 30 Ans :-)
— Bruno Kant (@bkant) Décembre 29, 2012
Je note ^^ justice.cloppy.net/index.php/just… El Shennawy, "Désespéré par la toute récente décision judiciaire qui revient à confirmer l'échéance de 2032"
— Bruno Kant (@bkant) Décembre 29, 2012
La perpétuelle à perpétuité #prison tout un sujet :-)
http://t.co/N01PAvI78u
http://t.co/CML5rNRSc1 pic.twitter.com/sQxudXQaNb
— Bruno Kant (@bkant) 10 Octobre 2014