« Copé : sa famille sauvée par des Justes | Une lettre... que faire d'une lettre ? » |
Lyon : police recherche individu de type « négroïde » !
NDLR : « Négroïde », dans le vocabulaire de la police de Lyon, c'est possible ? Ici, et selon ce coupon du Point, il faut surtout noter que ce n'est rien de grave, rien qui soit méchant, il ne faut percevoir qu'une simple « maladresse », juste un petit couac administratif, interne, d'assez vagues relents, « blessants », mais qui ne transpiraient même pas. Il y a 20 ans, on aurait pu tiquer. Aujourd'hui, en France, tout est différent, et bien évidemment, beaucoup mieux. Tout le monde est d'accord. On se demande d'ailleurs pourquoi le Point a publié un tel article. J'adore. Alors qu'une sanction pourrait suivre, que des investigations pourraient encore être en cours, des syndicalistes relèvent et avancent déjà ou comme d'office une absence de « volonté de nuire » ? Ca me fait penser à nos si merveilleux travailleurs sociaux, à nos fonctionnaires de la Dass, à des élus, à nos juges pour enfants et de chambres des mineurs, aux cafards pour enfants, aux tiers dignes de confiance, aux administrateurs ad'hoc, etc, qui analysent et font toujours tout très bien, systématiquement, exclusivement et à chaque fois « dans l'intérêt de l'enfant », et jamais ni en aucun cas ou situation, il ne transpire la moindre perversion ou mauvaise intention dans leurs pratiques, correspondances, avis, rapports, jugements ou arrêts. Attendons maintenant quelques mois, de découvrir ce qui est « avéré » ou non.
Lyon : police recherche individu de type "négroïde" !
Le Point.fr - Publié le 28/06/2012 à 20:31
Un avis de recherche à relents racistes a ému les policiers de la sécurité publique de l'agglomération lyonnaise.
Par Aziz Zemouri
"Un individu type négroïde porteur d'un casque de vélo." Le signalement du voleur à la tire par un policier a ému ses collègues de la sécurité publique de l'agglomération lyonnaise. "On n'a pas souhaité saisir la hiérarchie ni les syndicats, qui ne donnent pas suite à ce genre d'affaires. On veut profiter de l'arrivée d'un nouveau gouvernement pour qu'il se positionne clairement sur ces propos, mais surtout les prohiber", affirme l'un des fonctionnaires choqués par l'emploi du terme "négroïde" pour décrire l'auteur présumé d'un délit.
Contacté à ce propos par Le Point.fr, le cabinet du ministre de l'Intérieur a tenu à condamner fermement l'emploi de cette caractéristique physique "qui a clairement des relents racistes". "Le ministère est totalement hostile à l'utilisation de ce genre de description, heureusement très rare", a-t-il indiqué. "Ce dérapage pourra faire l'objet de sanctions s'il est avéré."
Blessant
Patrick Lozès du Conseil représentatif des associations noires (Cran), auteur d'un rapport remis en mars 2010 à Brice Hortefeux, alors ministre de l'Intérieur, sur les moyens de promouvoir le vivre-ensemble, préconisait l'interdiction de ce genre de description dans le langage administratif. "C'est une expression très blessante. Elle est à bannir, c'est un coup de poignard. Cela rappelle les heures les plus sombres de notre histoire. Il n'y a pas que la personne recherchée qui est concernée, le rédacteur de cette description doit aussi penser à ses lecteurs, des policiers qui peuvent être légitimement choqués. La preuve, c'est qu'on nous a transmis cette note."
Le rapport Lozès n'a pas, semble-t-il, débouché sur une prise de conscience de la haute fonction publique.
Maladresse
Les syndicats policiers, notamment ceux qui regroupent majoritairement des gardiens de la paix, condamnent unanimement l'usage de "négroïde". "C'était un terme employé couramment il y a 20 ans. C'est regrettable, mais cela a existé. Heureusement, aujourd'hui, c'est plus rare. Il faudrait le bannir définitivement", affirme Nicolas Comte, secrétaire générale du SGP-Unité Police, majoritaire chez les policiers en tenue.
À Alliance, Frédéric Lagache est également partisan d'éviter l'utilisation de ce genre de propos. "On ne peut pas incriminer le collègue. Tout fonctionnaire sait qu'il encourt des sanctions quand il utilise un vocabulaire de ce genre. Cela n'a pas pu être rédigé de manière intentionnelle. C'est de la maladresse liée à la précipitation." À l'Unsa, où le travail contre les discriminations avait été remarqué dans le rapport Lozès, "on est totalement hostile à ce genre d'écrits. Même si, en l'occurrence dans ce cas, il n'y a aucune volonté de nuire."
Après le tutoiement, les contrôles au faciès, voilà un nouveau chantier pour le nouveau ministre de l'Intérieur : utiliser un langage approprié dans les notes administratives courantes tout en maintenant l'efficacité des services de police de voie publique. "Ce n'est ni de droite ni de gauche", conclut Patrick Lozès du Cran. Si tout le monde est d'accord...
Pages: 1 · 2
2 commentaires
LE FLASH > Actualité
Un policier mis en examen à Millau
AFP Publié le 29/06/2012 à 18:21
Un policier soupçonné d'avoir tué par balle mardi un automobiliste lors d'une course-poursuite à Millau (Aveyron) a été mis en examen aujourd'hui à Montpellier pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, a-t-on appris de source judiciaire.
Le policier incriminé "a été placé sous contrôle judiciaire avec l'interdiction d'exercer les fonctions de policier et de porter une arme", a précisé le procureur de Montpellier, Brice Robin. Ce chef de mise en examen, avec la circonstance aggravante de faits commis par "personne dépositaire de l'autorité publique", est une qualification criminelle qui peut conduire son auteur devant une cour d'assises, a-t-on précisé au parquet de Montpellier. Une mise en examen pour homicide involontaire aurait été passible du tribunal correctionnel.
L'automobiliste, un jeune homme de 26 ans, est mort mardi vers 3h00 du matin à Millau en tentant de se soustraire à un contrôle de police de deux agents de la brigade anticriminalité (BAC). Dans un premier temps, des sources proches de l'enquête avaient indiqué que l'homme était décédé dans l'accident de sa voiture, qui a heurté un poteau, puis un second, avant de s'immobiliser. L'autopsie pratiquée mercredi a révélé que l'homme avait succombé à une balle. Le policier soupçonné d'être l'auteur du coup de feu mortel, a toujours reconnu avoir fait feu en direction de l'automobile de la victime et a expliqué avoir cru son collègue en danger.
Les deux policiers de la BAC ont indiqué qu'ils avaient tenté d'intercepter une puissante voiture qui arrivait à vive allure sur un rond-point et qu'ils la soupçonnaient de servir à transporter de la drogue. Après une course-poursuite, la voiture avait fait un demi-tour brutal et les deux policiers étaient descendus de leur propre véhicule pour s'avancer à pied vers le fuyard. Celui-ci avait alors accéléré en direction des policiers, qui avaient chacun ouvert le feu une fois. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), à qui les investigations ont été confiées après les coups de feu, a découvert 1,6 kilo de résine de cannabis dans la voiture. Le policier, d'abord placé en garde à vue jeudi à Rodez, a ensuite été déféré vendredi au pôle criminel de l'instruction de Montpellier.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/29/97001-20120629FILWWW00629-un-policier-mis-en-examen-a-millau.php