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Copé : sa famille sauvée par des Justes
NDLR : Au cours des années passées, J'ai souvent pensé que quelques imbéciles n'y comprenaient jamais rien à rien. J'ai aussi souvent supposé que quelques hypocrites ou dégonflés ne m'ont toujours que trop bien compris. « Pas de polémique », d'accord, d'accord, j'avais bien perçu aussi que personne ne souhaitait débattre publiquement dans de pareils cadres
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Copé: sa famille sauvée par des Justes
AFP Mis à jour le 24/07/2012 à 09:23 | publié le 24/07/2012 à 09:04
Jean-François Copé a évoqué ce matin sur RTL les membres de sa famille sauvés par des Justes français en 1943, un événement à l'origine, a-t-il expliqué, de son engagement politique. Il a en outre refusé d'entrer dans la "polémique" autour de la rafle du Vél d'Hiv'.
"Il se trouve que l'histoire de ma famille fut marquée par cette tragédie et que mon père, mes grands-parents, ont été sauvés d'une rafle nazie organisée en 1943 à Aubusson par des Justes, par des Français courageux", a déclaré le secrétaire général de l'UMP.
Ceux-ci, "au péril de leur vie, ont sauvé cette famille comme des milliers d'autres... Cela explique pour une part la flamme qui est en moi pour avoir fait le choix de servir mon pays comme je le fais aujourd'hui", a ajouté Jean-François Copé.
Pas de polémique
Le responsable de l'UMP était interrogé sur la polémique qui a suivi les déclarations, dimanche, du président François Hollande, sur la rafle du Vél d'Hiv, en juillet 1942, un "crime commis en France, par la France". L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, s'était déclaré lundi "scandalisé" par de tels propos, soulignant que "sa" France pendant la guerre était à Londres et non à Vichy.
"Je ne souhaite en aucun cas entrer dans cette polémique", a indiqué Jean-François Copé, qui s'est dit "très préoccupé" par la méconnaissance des jeunes générations sur cette période qui fut "l'une des pages les plus atroces de l'histoire de France".
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Jean Sarkozy: Copé a été "exemplaire"
AFP Publié le 04/09/2012 à 20:10
Jean Sarkozy, fils cadet de l'ex-président de la République, a salué ce soir l'action à la tête de l'UMP de Jean-François Copé, estimant qu'il a été "absolument exemplaire" pour soutenir Nicolas Sarkozy là où certains ont eu "parfois la main qui tremble". "Les militants vous connaissent bien, vous connaissez bien les militants (...) Vous avez été l'homme interdisant la burqa", "l'une des grandes victoires de notre histoire parlementaire" malgré les réticences "jusque dans votre propre camp", a lancé Jean Sarkozy, vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, en recevant pour un café-politique à Neuilly-sur-Seine Jean-François Copé, candidat à la présidence de l'UMP.
Organisée par Jean Sarkozy, délégué de circonscription, la rencontre avait lieu symboliquement dans le café-brasserie Le Winston, qui était le lieu préféré de Nicolas Sarkozy pour ses rencontres politiques. Plusieurs centaines de militants UMP s'y entassaient, debout, de même que de nombreux journalistes, photographes et cameramen.
"En tant que secrétaire général depuis 2010 et lors de la dernière présidentielle, vous avez été absolument exemplaire" en faisant face aux "attaques difficiles" de la gauche et à la différence de certains "amis silencieux" qui avaient "parfois la main qui tremble" et "des états d'âme". "Vous n'avez pas tremblé !", a ajouté le fils de Nicolas Sarkozy.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/04/97001-20120904FILWWW00589-jean-sarkozy-cope-a-ete-exemplaire.php
"Origines" de Copé : Fillon interpellé
AFP Mis à jour le 13/11/2012 à 13:43 | publié le 13/11/2012 à 13:41
Michèle Tabarot, pro-Copé, "s'interroge" aujourd'hui sur des propos "ambigus" du candidat à la présidence de l'UMP, François Fillon, qui a évoqué les "origines" de son adversaire, Jean-François Copé, pour expliquer son refus de toute alliance avec le Front national. "Je m'interroge sur le sens des déclarations de François Fillon, au micro de BFMTV-RMC" mardi matin "sur le fait que Jean-François Copé refuserait une alliance avec le FN à cause de +ses origines+", déclare dans un communiqué la députée des Alpes-Maritimes, numéro trois du "ticket" Copé pour l'élection de dimanche.
"Ces propos pour le moins ambigus et alambiqués ne sont pas acceptables", ajoute-t-elle en "demandant" à François Fillon "des explications" car "elle ne peut croire un instant qu'il les ait utilisés à la légère". Un autre copéiste, le député UMP du Nord Sébastien Huyghe s'est lui aussi "étonné" que M. Fillon ait fait "référence aux origines de Jean-François Copé pour expliquer certains positionnements politiques de ce dernier".
"Une telle réflexion n'est pas digne d'un responsable politique, elle est la négation même de ce qui fonde l'engagement politique, c'est-à-dire la défense de l'intérêt général et la promotion de valeurs. M. Fillon semble accréditer l'idée qu'il existerait un certain déterminisme qui priverait l'Homme et donc particulièrement l'homme politique d'une véritable liberté de réflexion et d'action puisqu'il serait prisonnier de 'ses origines'", ajoute Sébastien Huyghe.
"Faut-il rappeler à M. Fillon que c'est ce type de logiques qui ont dérapé par le passé en certaines idéologies éloignées de nos principes républicains", poursuit-il, appelant, à cinq jours de l'élection du président de l'UMP par les adhérents du parti, à "conserver une certaine modération dans les propos tenus".
Interrogé lundi matin sur une hypothèse de rassemblement de "la droite et l'extrême droite", François Fillon a répondu: "jamais". "Pour vous jamais mais pour Jean-François Copé peut-être?", a embrayé le journaliste Jean-Jacques Bourdin qui l'interrogeait. "Je ne le crois pas, parce que tout dans ses origines, dans son engagement politique le conduit...", a répondu François Fillon, interrompu dans sa phrase par une relance de son interlocuteur.
Dans son récent livre "Manifeste pour une droite décomplexée", Jean-François Copé raconte que son grand-père paternel est arrivé en France en 1926 en provenance de Roumanie pour "fuir l'antisémitisme et le bolchévisme" et que ses grands-parents et son père ont été sauvés en novembre 1943 d'une rafle nazie par une famille de Justes à Aubusson (Creuse).
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/13/97001-20121113FILWWW00406-origines-de-cope-fillon-interpelle.php