« Serial menteur : le cannibale suédois était un affabulateur | DSK fustige les images de son arrestation » |
Navalny : sa condamnation préoccupe l'UE
Accueil > Education
Risque d'échec scolaire pour les enfants hébergés par l'aide sociale (étude)
Créé le 09-07-2013 à 17h30 - Mis à jour à 17h30, NouvelObs
Mots-clés : éducation, social, ENFANTS
PARIS, 09 juil 2013 (AFP) - Les enfants placés dans les établissements de l'aide sociale à l'enfance (ASE) sont plus nombreux que les autres à être en retard dans leur scolarité, déscolarisés ou à quitter l'école à 16 ans sans activité, souligne une étude de la DREES publiée mardi.
Les données quantitatives sur le sujet font défaut, souligne la DREES (direction de la recherche, des études, de l'évaluation et de la statistique), qui se base sur une enquête concernant 48.820 enfants et jeunes adultes hébergés en établissements de l'ASE au 15 décembre 2008.
Avant même leur entrée en établissement, ces enfants ont connu des difficultés qui affectent leur scolarité (pauvreté, mal-logement, maltraitance ...). A l'âge d'entrer au collège (11 ans), deux tiers sont en retard d'au moins une année.
Si leur placement leur a fourni une certaine stabilité et a pu limiter les échecs scolaires, le nombre de retards reste "très supérieur à celui de la population générale" du fait de leur environnement (difficultés à s'isoler, accompagnement moins individualisé notamment), souligne l'étude.
A l'âge d'entrer au lycée (15 ans), le retard scolaire est de 61,5% des adolescents placés, contre 36,9% de l'ensemble des jeunes du même âge.
Leur orientation est très largement tournée vers l'enseignement professionnel court de type BEP ou CAP. Seuls 5,3% des adolescents de 15 ans placés suivent un second cycle général ou technologique, comparé à 49% des adolescents de leur âge.
A 15 ans, ils sont trois fois plus souvent déscolarisés que l'ensemble de leur génération (6,1% contre 2,1%). A la déscolarisation s'ajoutent les situations d'absentéisme et de rupture scolaire, qui concernent 14% des adolescents des établissements de l'ASE scolarisés et âgés de 15 ans.
En fin de scolarité obligatoire, nombreux sont ceux qui quittent l'école, sans pour autant se lancer dans la vie professionnelle. A 16 ans, 15,8% ne sont plus scolarisés, contre 5,8% de l'ensemble des jeunes du même âge. A 17 ans, ils sont 22% contre 9,6%.
Ces jeunes qui quittent l'école n'ont pas d'autre projet: 47% restent sans activité alternative. Mais 34% s'engagent dans un stage ou une formation professionnelle, 3% trouvent un emploi et 16% en cherchent un.
Pour les jeunes majeurs, la situation est différente, le niveau de déscolarisation dans les établissements de l'ASE étant proche de celui de l'ensemble des jeunes. Une explication est le caractère sélectif du placement des jeunes majeurs, souligne la DREES: pour être pris en charge par l'ASE, les jeunes de 18 à 21 ans doivent signer un contrat jeune majeur (CJM) et pour cela s'engager sur un projet et tenir des objectifs, souvent liés à une poursuite de scolarité.
5 commentaires
International | 18/07/2013 - 20:55
Navalny : Washington "profondément déçu"
"Les Etats-Unis sont profondément déçus et inquiets de la condamnation d'Alexeï Navalny, un dirigeant de l'opposition et un militant anti-corruption", a déclaré le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, qui a également estimé qu’Alexeï Navalny, candidat à la mairie de Moscou avant de se retirer, avait été visé par des accusations "aux motifs politiques" de détournement de fonds. "La condamnation de Navalny à une peine de prison sévère constitue l'exemple le plus récent d'une tendance perturbante de l'Etat (russe) à vouloir faire taire les voix dissidentes de la société civile", a poursuivi le porte-parole lors de son point de presse quotidien
De source http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Navalny-Washington-profondement-decu-619882
«La demande du Parquet doit être satisfaite», a déclaré le juge du tribunal de Kirov, une ville située à 900 km à l’est de Moscou où la peine avait été prononcée la veille.
[...] L’avocat et blogueur de 37 ans s’est précipité vers son épouse, Ioulia, pour l’enlacer.
[..] Le Parquet avait demandé à la surprise générale jeudi soir sa remise en liberté surveillée jusqu’à l’examen de sa condamnation en appel.
Selon nombre d’observateurs, cette requête a été formulée sous l’influence d’une partie de la direction russe qui s’est inquiétée de la perte de légitimité de l’élection prévue le 8 septembre.
Extraits de source http://www.liberation.fr/monde/2013/07/19/russie-la-justice-remet-l-opposant-navalny-en-liberte-surveillee_919394
[..] La plupart des observateurs estiment toutefois que l'opposant sera débouté en appel, les divergences portant généralement sur la date de l'examen, et donc de son retour en prison : avant, ou après l'élection de septembre. Alors qu'il a aussi affiché son intention de briguer la présidence du pays en 2018, toute condamnation, si elle est confirmée en appel, le rendra inéligible.
De source http://www.leparisien.fr/international/russie-l-opposant-alexei-navalny-sera-candidat-a-la-mairie-de-moscou-20-07-2013-2995743.php
Mise à jour le mercredi 24 juillet 2013 à 10 h 25 HAE
Radio-Canada avec Agence France-Presse
Un tribunal russe rejette une nouvelle demande de libération conditionnelle déposée par Maria Alekhina, l'une des deux membres du groupe punk Pussy Riot qui restent emprisonnées pour avoir interprété une chanson attaquant le président Vladimir Poutine dans la cathédrale de Moscou.
La décision du tribunal de Perm, dans l'Oural, constitue un deuxième revers pour la jeune femme de 25 ans, qui est mère d'un jeune enfant. En mai, c'est un tribunal de Berezkini, dans le même district fédéral, qui avait rejeté la requête de l'artiste.
À la surprise générale, Maria Alekhina n'était pas présente dans la salle d'audience, malgré le fait qu'elle avait été transférée la veille du camp de travail forcé de Berezniki, à quelque 1600 kilomètres, où elle purge sa peine.
Elle a plaidé sa cause par vidéoconférence, mais plusieurs incidents techniques ont marqué la séance.
« Ce qui se passe aujourd'hui au tribunal chargé de l'affaire d'Alekhina est scandaleux », a commenté sur Twitter le blogueur russe Alexeï Navalny, un opposant de premier plan au président Poutine.
La jeune femme avait également été empêchée d'aller à l'audience tenue en mai à Berezniki, ce qui l'avait poussée à se lancer dans une grève de la faim en guise de protestation. Son jeûne avait finalement duré 11 jours.
Les médias russes rapportent que l'avocate de Mme Alekhina, Irina Khrounova, était cependant présente, tout comme sa mère.
Lundi soir, une centaine d'artistes de renommée internationale, dont Madonna, Adele, Elton John et Bryan Adams, avaient lancé un appel en faveur de la libération de la jeune femme et de l'autre membre de Pussy Riot qui demeure incarcérée, Nadejda Tolokonnikova.
« Tout en comprenant qu'une action de contestation menée dans un lieu de culte puisse choquer, nous demandons aux autorités russes de revoir les sentences très lourdes prononcées, afin que vous puissiez retrouver vos enfants, vos familles et vos vies », ont déclaré ces artistes dans une lettre ouverte.
Nadejda Tolokonnikova, jeune mère de 23 ans, reste incarcérée pour sa part en Mordovie, située à plus de 600 kilomètres de Moscou. Un tribunal a aussi rejeté sa demande de libération conditionnelle en avril. L'appel de ce jugement sera entendu vendredi.
Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova ont été arrêtées en février 2012 après avoir chanté ce qu'elles ont qualifié de « prière punk » dans la cathédrale de Moscou. Elles y demandaient à la Sainte-Vierge de « chasser Poutine » du pouvoir. Elles ont été reconnues coupables de « hooliganisme » et d'« incitation à la haine religieuse » et condamnées à deux ans de travaux forcés.
Une troisième membre du groupe qui avait aussi été condamnée a été remise en liberté conditionnelle en octobre.
Pussy Riot est devenu depuis un symbole de la protestation contre Vladimir Poutine, qui est revenu au Kremlin en mai 2012 pour un troisième mandat de président, après une coupure de huit ans.
De source http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/07/24/007-pussyriot-liberation-rejetee.shtml
Par Lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 26/07/2013 à 10:15
Publié le 26/07/2013 à 10:13
La justice russe a rejeté en appel aujourd'hui la demande de libération anticipée de Nadejda Tolokonnikova, membre du groupe contestataire Pussy Riot, qui purge une peine de deux ans de camp pour une "prière punk" contre Vladimir Poutine.
"Libération refusée pour Tolokonnikova, maintien en détention jusqu'au terme de la peine", a écrit sur Twitter un membre du groupe contestataire Voïna lié aux Pussy Riot. L'agence publique d'informations juridiques Rapsi a confirmé cette information, depuis Saransk (Mordovie, 650 km à l'est de Moscou), où se trouve le tribunal qui examine son cas.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/26/97001-20130726FILWWW00274-pussy-riot-liberation-anticipee-refusee.php
Cet article a 1 réaction en attente de modération...