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Navalny : sa condamnation préoccupe l'UE
NDLR : Le titre de ce billet aurait pu être « Retour vers le futur, avec @CNCDH ». Mais ces sujets, les placements d'enfants, les abus et les dérives de la protection de l'enfance, n'intéressent jamais personne. Je ne perds donc pas mon temps à commenter plus sérieusement ces publications sur le droit au respect de la vie privée et familiale.
Avis sur le droit au respect de la vie privée et familiale et les placements d’enfants en France
Date d'adoption : 27/07/13, www.cncdh.fr
Dans son avis sur le droit de vivre en famille et les placements d’enfants, la CNCDH rappelle que tout doit être fait pour maintenir et préserver, autant que possible, les liens familiaux dans le cadre de la protection de l’enfance et de l’assistance éducative.
En France, environ 273.000 mineurs sont pris en charge par les services de protection de l’enfance des Conseils généraux, et parmi eux, environ 134.000 sont placés hors de leur milieu familial, en famille d’accueil ou en établissement, à la suite de décisions administratives ou judiciaires. Ces chiffres sont en augmentation depuis plusieurs années et le nombre de mineurs placés en France est, en proportion, supérieur à celui de nombreux autres pays européens. Or, contrairement à une idée reçue, seuls 20% des placements sont prononcés pour cause de maltraitances ou de violences sexuelles. En effet, la très large majorité des placements est corrélée à des carences éducatives, et plus largement aux conséquences de la grande pauvreté sur la vie familiale. Si elle ne motive jamais à elle seule la décision, la précarité des familles a une réelle influence sur la mesure prise.
Une loi appliquée inégalement selon les territoires
Dans cet avis, la CNCDH rappelle que la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance offre un cadre juridique intéressant, mais que la mise en œuvre des dispositifs en plus d’être insuffisante, est trop disparate d’un département à l’autre. Si les notions utilisées dans le cadre de la protection de l’enfance « informations préoccupantes », « danger », « risque de danger », « intérêt de l’enfant » ont sciemment été laissées à l’appréciation des professionnels, leur donnant la possibilité d’adapter les réponses à chaque situation, des enfants meurent pourtant de maltraitances tandis que d’autres sont placés inutilement, preuves des dysfonctionnements dans les dispositifs. Dans son avis, la CNCDH alerte les pouvoirs publics concernant cette ambivalence et rappelle, à l’instar de Pierre Naves, inspecteur général des affaires sociales, que 50% des placements d’enfants pourraient être évités.
Penser « famille » : la solution pour sortir de la dualité enfants/parents
La CNCDH demande l’élaboration systématique d’un projet pour l’enfant (PPE) dès le début de la mise en œuvre de la mesure d’assistance éducative. Ce projet qui a pour but de construire et de rassembler les objectifs et les modalités des différentes interventions socio-éducatives au regard des besoins de l’enfant et de sa famille, doit être construit avec les parents afin qu’il ne leur soit pas imposé. La CNCDH estime qu’il faut soutenir et imaginer des programmes globaux orientés en direction de la famille. Elle recommande donc la mise en œuvre auprès des familles en difficulté de plans d’action intégrant de manière coordonnée l’ensemble des dispositifs de soutien prévu par la réglementation (traitement du mal logement, soutien à la parentalité, accompagnement en économie sociale et familiale, emploi, etc.).
Enfin, la Commission souhaite vivement que l’enfant et ses parents puissent effectivement bénéficier de l’assistance d’un avocat.
5 commentaires
International | 18/07/2013 - 20:55
Navalny : Washington "profondément déçu"
"Les Etats-Unis sont profondément déçus et inquiets de la condamnation d'Alexeï Navalny, un dirigeant de l'opposition et un militant anti-corruption", a déclaré le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, qui a également estimé qu’Alexeï Navalny, candidat à la mairie de Moscou avant de se retirer, avait été visé par des accusations "aux motifs politiques" de détournement de fonds. "La condamnation de Navalny à une peine de prison sévère constitue l'exemple le plus récent d'une tendance perturbante de l'Etat (russe) à vouloir faire taire les voix dissidentes de la société civile", a poursuivi le porte-parole lors de son point de presse quotidien
De source http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Navalny-Washington-profondement-decu-619882
«La demande du Parquet doit être satisfaite», a déclaré le juge du tribunal de Kirov, une ville située à 900 km à l’est de Moscou où la peine avait été prononcée la veille.
[...] L’avocat et blogueur de 37 ans s’est précipité vers son épouse, Ioulia, pour l’enlacer.
[..] Le Parquet avait demandé à la surprise générale jeudi soir sa remise en liberté surveillée jusqu’à l’examen de sa condamnation en appel.
Selon nombre d’observateurs, cette requête a été formulée sous l’influence d’une partie de la direction russe qui s’est inquiétée de la perte de légitimité de l’élection prévue le 8 septembre.
Extraits de source http://www.liberation.fr/monde/2013/07/19/russie-la-justice-remet-l-opposant-navalny-en-liberte-surveillee_919394
[..] La plupart des observateurs estiment toutefois que l'opposant sera débouté en appel, les divergences portant généralement sur la date de l'examen, et donc de son retour en prison : avant, ou après l'élection de septembre. Alors qu'il a aussi affiché son intention de briguer la présidence du pays en 2018, toute condamnation, si elle est confirmée en appel, le rendra inéligible.
De source http://www.leparisien.fr/international/russie-l-opposant-alexei-navalny-sera-candidat-a-la-mairie-de-moscou-20-07-2013-2995743.php
Mise à jour le mercredi 24 juillet 2013 à 10 h 25 HAE
Radio-Canada avec Agence France-Presse
Un tribunal russe rejette une nouvelle demande de libération conditionnelle déposée par Maria Alekhina, l'une des deux membres du groupe punk Pussy Riot qui restent emprisonnées pour avoir interprété une chanson attaquant le président Vladimir Poutine dans la cathédrale de Moscou.
La décision du tribunal de Perm, dans l'Oural, constitue un deuxième revers pour la jeune femme de 25 ans, qui est mère d'un jeune enfant. En mai, c'est un tribunal de Berezkini, dans le même district fédéral, qui avait rejeté la requête de l'artiste.
À la surprise générale, Maria Alekhina n'était pas présente dans la salle d'audience, malgré le fait qu'elle avait été transférée la veille du camp de travail forcé de Berezniki, à quelque 1600 kilomètres, où elle purge sa peine.
Elle a plaidé sa cause par vidéoconférence, mais plusieurs incidents techniques ont marqué la séance.
« Ce qui se passe aujourd'hui au tribunal chargé de l'affaire d'Alekhina est scandaleux », a commenté sur Twitter le blogueur russe Alexeï Navalny, un opposant de premier plan au président Poutine.
La jeune femme avait également été empêchée d'aller à l'audience tenue en mai à Berezniki, ce qui l'avait poussée à se lancer dans une grève de la faim en guise de protestation. Son jeûne avait finalement duré 11 jours.
Les médias russes rapportent que l'avocate de Mme Alekhina, Irina Khrounova, était cependant présente, tout comme sa mère.
Lundi soir, une centaine d'artistes de renommée internationale, dont Madonna, Adele, Elton John et Bryan Adams, avaient lancé un appel en faveur de la libération de la jeune femme et de l'autre membre de Pussy Riot qui demeure incarcérée, Nadejda Tolokonnikova.
« Tout en comprenant qu'une action de contestation menée dans un lieu de culte puisse choquer, nous demandons aux autorités russes de revoir les sentences très lourdes prononcées, afin que vous puissiez retrouver vos enfants, vos familles et vos vies », ont déclaré ces artistes dans une lettre ouverte.
Nadejda Tolokonnikova, jeune mère de 23 ans, reste incarcérée pour sa part en Mordovie, située à plus de 600 kilomètres de Moscou. Un tribunal a aussi rejeté sa demande de libération conditionnelle en avril. L'appel de ce jugement sera entendu vendredi.
Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova ont été arrêtées en février 2012 après avoir chanté ce qu'elles ont qualifié de « prière punk » dans la cathédrale de Moscou. Elles y demandaient à la Sainte-Vierge de « chasser Poutine » du pouvoir. Elles ont été reconnues coupables de « hooliganisme » et d'« incitation à la haine religieuse » et condamnées à deux ans de travaux forcés.
Une troisième membre du groupe qui avait aussi été condamnée a été remise en liberté conditionnelle en octobre.
Pussy Riot est devenu depuis un symbole de la protestation contre Vladimir Poutine, qui est revenu au Kremlin en mai 2012 pour un troisième mandat de président, après une coupure de huit ans.
De source http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/07/24/007-pussyriot-liberation-rejetee.shtml
Par Lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 26/07/2013 à 10:15
Publié le 26/07/2013 à 10:13
La justice russe a rejeté en appel aujourd'hui la demande de libération anticipée de Nadejda Tolokonnikova, membre du groupe contestataire Pussy Riot, qui purge une peine de deux ans de camp pour une "prière punk" contre Vladimir Poutine.
"Libération refusée pour Tolokonnikova, maintien en détention jusqu'au terme de la peine", a écrit sur Twitter un membre du groupe contestataire Voïna lié aux Pussy Riot. L'agence publique d'informations juridiques Rapsi a confirmé cette information, depuis Saransk (Mordovie, 650 km à l'est de Moscou), où se trouve le tribunal qui examine son cas.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/26/97001-20130726FILWWW00274-pussy-riot-liberation-anticipee-refusee.php
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