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Et après cassation/annulation, on lit quoi ?
NDLR : Ne pas louper non plus un article et de bonnes vidéos du Parisien, Libéré grâce à la panne d'un fax : «Si je sors, c'est la loi, c'est tout»... Ah, les fax, et ces maisons qui rendent fou, souvenirs déjà lointains
Le fax qui a servi à la libération d’un meurtrier présumé se confie au Gorafi
Le Gorafi, le 7/2/2014 dans Société
Tags: Bobigny, interview, justice, polémique, police
Alors que la polémique enfle sur la libération d’un présumé meurtrier, le fax à l’origine de l’affaire tente de s’expliquer et de se justifier. « Je sais que les gens pensent que c’est ma faute et ça me fait mal » confie l’appareil électronique, fabriqué pour partie à Hong Kong et à Taïwan il y a près de trois ans. Installé depuis plus d’un an au sein des locaux de Bobigny, il avait toujours trouvé son travail plaisant, très heureux de faxer les procès verbaux et ordonnances des juges. « C’est un travail qui demande beaucoup de précision, et d’application » souligne le télécopieur, réaffirmant un parcours sans faute jusqu’à cet incident.
Mais dans cette affaire, il refuse de porter l’entière responsabilité de la libération accidentelle d’un meurtrier présumé suite à une problème d’encre. « J’avais pourtant allumé mes diodes qui indiquaient un niveau assez bas dans le toner » dit-il, très étonné. « C’était aussi sur mon écran digital. Je ne peux pas faire plus, au delà ce n’est plus de mon niveau ». Toujours selon lui, les responsabilité sont à chercher ailleurs, des responsabilités sans doute humaines provenant des gens dedans le bureau. « J’en suis venu à penser que certains ne savent pas lire, je ne vois pas d’autre explication » imprime-t-il dans un soupir.
Mais avant tout, le fax dit maintenant craindre pour son intégrité physique et son avenir professionnel. « Je le ressens quand ils m’utilisent, ils tapent plus fort sur les touches, ils me parlent mal, me frappent parfois. » affirme-t-il, faisant part de sa peur d’être remplacé par une machine plus jeune et plus moderne : « Un jour une histoire similaire arrivera aussi à un scanner et on comprendra enfin que les machines ne sont pas les coupables dans ce genre d’affaires. » assure le fax avant d’avaler une feuille A4 et de tomber en panne à cause d’un bourrage papier.
La Rédaction
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Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 28/02/2014 à 07:02
Publié le 28/02/2014 à 06:49
À la suite d'une erreur de procédure judiciaire liée à un problème de fax, une femme détenue à Épinal (Vosges), soupçonnée d'avoir livré sa fille à un pédophile, a été remise en liberté jeudi, a-t-on appris de source proche du dossier. Son avocat a obtenu la nullité de l'ordonnance de prolongation de sa détention provisoire parce qu'il n'avait pas été convoqué à un débat contradictoire devant un juge des libertés et de la détention à Metz: le fax de sa convocation étant arrivé à un numéro erroné, selon cette source confirmant des informations publiées vendredi dans le Républicain Lorrain.
Sa remise en liberté est provisoire. Elle ne remet toutefois pas en cause l'affaire sur le plan pénal, la femme restant mise en examen.
"Il y a une erreur de procédure, je me devais de la soulever. Mais ma cliente répondra de ses actes, cette nullité n'a pas été soulevée pour lui permettre d'échapper à la justice", s'est justifié son avocat, Me François-Xavier Koehl. Cette affaire survient trois semaines après la retentissante remise en liberté d'un homme soupçonné de meurtre en raison d'un manque d'encre dans un télécopieur du parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis), qui avait empêché la transmission d'un document dans les délais légaux.
La femme remise en liberté est soupçonnée d'avoir fait subir à sa fille de graves sévices sexuels avec un homme d'une trentaine d'années, que la mère avait rencontré sur internet quelques mois avant les faits, survenus en août 2012 à Talange (Moselle). Grièvement blessée, la fillette avait dû être opérée d'urgence le lendemain de son viol et de ses tortures, et ses blessures avaient interpellé le corps médical. Placée en garde à vue, la mère avait fini par avouer et avait été placée en détention provisoire. En revanche le pédophile présumé, également interpellé peu après les faits et incarcéré à la maison d'arrêt de Metz, nie toujours les faits.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/28/97001-20140228FILWWW00013-une-detenue-liberee-apres-une-erreur-de-fax.php
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Enregistrements Buisson, c’est la faute au dictaphone, plaide son avocat
Me William Goldnadel, l'avocat de Patrick Buisson poursuivi devant le tribunal de grande instance de Paris pour violation de la vie privée par Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy, a affirmé, lundi 10 mars, que les propos enregistrés à la Lanterne l'avaient été "à l'insu" de son client par... son dictaphone.
"Ce dictaphone se déclenche à la voix humaine. Les propos ont été enregistrés à l'insu de Patrick Buisson", a indiqué Me Goldnadel qui, pour preuve de la bonne foi de son client, a observé que dans ces enregistrements, on "entendait aussi les graviers". "Patrick Buisson est victime au même titre que les époux Sarkozy de la publication de ces enregistrements. Il n'est en rien responsable du préjudice indéniable ainsi causé" à l'ancien président de la République et à son épouse, a plaidé Me Goldnadel.
Par avocat interposé, Nicolas Sarkozy a fait savoir tout le...
La suite: http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2014/03/10/enregistrements-buisson-cest-la-faute-au-dictaphone-plaide-son-avocat/
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