« La balance extérieure du commerce | L'(e)Poste semble encore fiable » |
La maison qui rend fou réclame des fax
Un moment, on m'a dit d'arrêter d'écrire et de me servir du téléphone. Maintenant, l'éduc de l'ARSEA m'informe que, suite à son échange avec le juge pour enfant de Nanterre, je dois faire un fax au juge et en faxer une copie à l'ARSEA... ce serait là une ultime condition pour que la rencontre du 11 puisse être organisée.
Ca me fait penser à l'ère et à ces pubs du minitel : « vas y, appelle, appelle encore, appelle toujours ».
Je n'ai pas de fax, j'ai Internet et l'(e)Poste pas loin. Pourquoi faut-il soudainement des fax ?
Puisqu'il faut maintenant envoyer des fax...
C’est faxé : 5 euro. C’est onéreux, l’assistance éducative. Avec 5 euro, mes filles pouvaient avoir une glace ou faire un tour de manège. Certains pourraient ricaner : « M. Kant envoie des fax ; en persistant sur cette voie, l’ARSEA pourra encore le faire plier et gagner, qu’ils exigent tout et n’importe quoi ».
Le fax, ça n’a jamais été très fiable. Ce matin, la boutique manquait d’encre pour les récépissés, le fax a bourré et au premier appel, le numéro sonnait occupé. Plus tard, j’ai téléphoné à l’ARSEA et j’ai fait sauter les puces qui sont allées vérifier : mon fax de 3 pages à leur attention est bien entre leurs mains. Je n’ai pas encore pu vérifier auprès de Nanterre, le standard ne décrochait pas, comme souvent.
Je n’aurais pas de certitudes avant d’être face à Justine, à Strasbourg, ce 11 février prochain.