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Agnès ou #Chambon : Matthieu condamné à la perpétuité perpétuelle
Faits divers
Elle avait dénoncé une agression imaginaire, l'ex-Femen Amina condamnée
Publié à 15h29, le 08 octobre 2014, Modifié à 07h34, le 09 octobre 2014
Par Cécile Bouanchaud avec AFP, Europe 1
Amina Seboui a été condamnée mercredi à 1.500 euros d'amende avec sursis pour avoir dénoncé à la police une agression imaginaire par des islamistes à Paris.
Elle aura finalement écopé d'une peine clémente. L'ex-Femen tunisienne, Amina Seboui, a été condamnée mercredi à 1.500 euros d'amende avec sursis pour avoir dénoncé à la police une agression imaginaire par des islamistes à Paris. Cette peine "extrêmement légère par rapport à la gravité des faits" a été prononcée en tenant compte tenu du "contexte" et de la "situation personnelle" de la jeune femme, a expliqué la présidente du tribunal correctionnel de Paris. Fin septembre, Amina Seboui avait d'ailleurs adressé une lettre d'excuse au procureur, où elle expliquait les raisons de son mensonge.
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L'histoire. La militante de 19 ans avait porté plainte début juillet, déclarant que cinq islamistes avaient entrepris de lui raser cheveux et sourcils. Elle avait d'abord raconté cette agression imaginaire sur Facebook, puis les coups de fils ont afflué, et ses amis sur le réseau social lui ont conseillé d'aller au commissariat. Grâce à la vidéosurveillance, les policiers ont retracé son parcours dans le métro, sans constater aucune agression. Surtout, ses sourcils et ses cheveux sont alors intacts.
Les excuses. Fin septembre, elle a finalement reconnu avoir menti. "Je suis désolée", a répété à la barre Amina Seboui, "je me suis sentie seule, je voulais attirer un peu l'attention de mes amis". "Je ne pensais pas que ça irait jusque-là", a-t-elle répondu à la présidente qui lui demandait si "avec le recul", la lycéenne pensait qu'il s'agissait d'une "bonne méthode".
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L'avenir. Si la jeune femme s'est réjouie que le tribunal se soit montré "compréhensif", elle a précisé qu'elle ne renoncerait pas à son militantisme. "Si je fais une action et que je suis arrêtée ?", a d'ailleurs demandé Amina Seboui à l'audience. "Si une action constitue une infraction pénale, bien entendu, ça peut avoir des conséquences", lui a alors répondu la présidente.
"Je ne crois pas que ce soit une incitation du tribunal à renoncer à son combat", a réagi son avocat Martin Pradel, selon lequel désormais "quand elle dira quelque chose, elle sera scrupuleuse pour que ce soit la stricte vérité."
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Le passé. Amina Seboui s'était fait connaître en Tunisie, où elle avait fait deux mois et demi de détention provisoire en 2013 pour avoir peint le mot "Femen" sur le muret d'un cimetière de Kairouan (sud de Tunis) afin de dénoncer la tenue d'un rassemblement salafiste. Après avoir reçu des marques de soutien des autres Femen, elle avait décidé de quitter ce mouvement féministe en l'accusant d'"islamophobie".
3 commentaires
#presse #journalistes
@magdalakoff Quoi répondre? Parmi les questions, je ne trouve pas la bonne :-) pic.twitter.com/y3QORgv3Nu
— Bruno Kant (@bkant) 12 Octobre 2014
Meurtre d'Agnès Marin #Chambon les avocates de Matthieu se pourvoient en cassation http://t.co/akObK3xPEd pic.twitter.com/Mt1xyXNaES
— Bruno Kant (@bkant) 2 Novembre 2014