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34 publications = cyber-harcèlement
NDLR : On dirait que certaines pratiques en ligne ou que Emeric Z., une gazette, SEFCA Puteaux ou Europe, cette association de déviants, a enfin ou encore une fois fini condamnée. Une brève d'un 1er avril, est-ce sérieux ?
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Legalis.net, vendredi 1er avril 2016
34 publications = cyber-harcèlement
Le juge des référés du TGI de Paris a estimé que la diffusion répétée de 34 articles contre un couple caractérisait le délit de cyber-harcèlement, créé par la loi du 4 août 2014 et introduit dans l’article 222-33-2-2 4 ° du code pénal. Dans son ordonnance du 29 mars 2016, le tribunal a pris en considération le nombre de publications et la teneur des textes en cause qui nuisent à la réputation des deux personnes concernées pour juger qu’il y avait un trouble manifestement illicite. Il a listé les url de chacun des articles et a ordonné leur retrait.
Une femme qui rencontrait des difficultés par rapport à la garde de ses enfants s’était tournée vers une association. Mais ses relations avec le responsable de l’organisme se sont vite dégradées. Depuis, ce dernier a publié des articles ternissant sa réputation et celle de son mari ; le dernier en date ayant paru postérieurement à la première audience de cette procédure. Cet homme prétendait que le couple était recherché et lançait des « avis de recherche ». L’article en question du code pénal puni « le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale ». Quand les faits sont « commis par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne », la peine maximale est de deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.
Lire la décision, sur Legalis.net (TGI de Paris, ordonnance de référé du 29 mars 2016, tags pénal - harcèlement - contenu manifestement illicite - messages - e-réputation - articles - réputation - cyber-harcèlement)
4 commentaires
https://t.co/rrafcW67Vs @reesmarc @gchampeau #Puteaux @grebert #ereputation @CaptinFr @lpenou Ca m'a l'air sérieux. pic.twitter.com/FBlsIogFgt
— Bruno Kant (@bkant) 1 juin 2016
Une réponse à la question de Guy Delcourt https://t.co/l7NqRiGusY cc @gchampeau @reesmarc #socialistes #FreeSpeech pic.twitter.com/0IvfaHKiqB
— Bruno Kant (@bkant) 1 juin 2016
@bkant Bonjour, urgent : meme avec une condamnation du TGI, je ne parviens pas à venir à bout de 3 blogs de sefca. Contactez moi svp.
— LECLERC (@primerabook) 31 mai 2016
Le 1er avril 2016, une brève sur Legalis @gchampeau @reesmarc @PoliceNationale On rigolait déjà souvent par le passé pic.twitter.com/2SXafyLP12
— Bruno Kant (@bkant) 4 juin 2016
Dans cette dernière espèce, il n’était certes pas directement question de vie privée, mais l’article 222-33-2-2 4° du code pénal vise "les propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mental". C’était bien l’intégrité et la dignité des personne qui était en jeu…et pour peu que le cyber-harcèlement touche à la vie privée – ce qui n’a rien d’hypothétique - l’atteinte en serait exponentiellement augmentée. La fermeté des juges est donc plus qu’appréciable.
Extrait de source http://www.usine-digitale.fr/article/numerique-droit-et-vie-privee-c-est-pour-le-meilleur-et-pour-le-pire.N394452
Numérique, droit et vie privée... C'est pour le meilleur et pour le pire
Droits numériques, Les experts du numérique, Humanités numériques
Publié le 03 juin 2016 à 12H00
https://t.co/VbNzJR3Fcf vient de me confirmer qu'il existe des #DMCA notices ou take down valides, et puis les autres, qui ne le sont pas.. pic.twitter.com/uR0Eqxv6Yb
— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017