Archives pour: Septembre 2018, 09
Hasard des calendriers
Il y a donc eu un gros bruit au mois de juillet, autour de l'affaire Benalla ; ça va reprendre mercredi 12, avec de nouvelles auditions encore. Avaient suivi le fichage, l'affichage et puis et le bordel @DisinfoEU, pas fini non plus. Sujets autour desquels je percevais encore et redécouvrais bien ce qu'est maintenant non seulement le shadow ban à la sauce Twitter, mais aussi les shadow de tweets en particuliers. Puis ensuite, hier, les comptes de Alex Jones et de Infowar ont fait #pschitt peu après avoir été un peu voilés ou muselés également...
« We do not shadow ban. You are always able to see the tweets from accounts you follow (although you may have to do more work to find them, like go directly to their profile). », affirmait Twitter. Puis Twitter me confirmait quelque chose par DM... tandis que je continuais à les lires ainsi qu'à bien écouter ce que nous disait @Jack. « We still factor behavioral signals into how we rank Tweets because we believe this is critical to serving healthy public conversation. As always, we’ll continue to refine our approach... », un thread de @TwitterSafety.
Si elle est un jour reconnue par tous, on nous soutiendra que cette nouvelle forme de censure #Shadowban sur Twitter est un faux problème, qu'il n'y a qu'à y rester très sage, à y respecter les terms'n'rules - CGU et règles qui auraient récemment fondues comme neige au soleil suite à une action en justice de UFC Que Choisir..... A ces sujets, Metro USA est très clair : « There are certain sites and tools online that claim to tell you if you've been shadowbanned, but there's no evidence that they're accurate. Instead, you can perform a simple test in your own head: Ask, am I being a jerk who's violating this platform's terms of service? If the answer's no, you should have nothing to worry about. »
Lucie Ronfaut de chez @FigaroTech va probablement abonder en ce même sens : « [...] on parle très vite de "censure en ligne" pour une foule de choses qui n'ont rien à voir entre elles (non respect des règles publicitaires, spam, infraction du droit d'auteur...) [...] A-t-on un droit inaliénable de dire ce que l'on veut sur Facebook ou YouTube? » Je garde une copie de ses tweets qui me semblent être représentatifs de quelque chose, peut-être de tweets d'une journaliste #HighTech qui devrait approfondir des sujets, notamment ce qui se passait et comment fonctionne aujourd'hui Twitter.
Nous avons à nouveau régressé, on l'ignore, ou on n'en a strictement rien perçu et on s'en est accommodé, sinon, on est très content lorsque le phénomène #shadowban voire #pschitt affecte un compte ou des tweets qu'on souhaitait voir disparaitre ou ne jamais avoir vu en ligne. Tout est aujourd'hui devenu « signaux », les blocages, les unfollow, les follow, les mentions, etc, suite à quoi les algorithmes et la modération Twitter attribuent des notes, jugent et peuvent sévir sans apporter la moindre explication... Toutes paroles, images, tweets ou discours « qui heurtent, choquent ou inquiètent » sont maintenant très susceptibles d'être « signalés » dès les premières réactions de fâchés ou de vexés.
S'ajoutent donc maintenant encore le flicage et les affichages par @DisinfoEU ou Disinfo lab, aussi non susceptibles de réclamations. « Le fait de figurer dans un fichier signifie que vous avez été très actifs pendant l’affaire Benalla. » Ainsi que les réflexions et les tweets lapidaires de @mounir, dont à propos de l'Histoire et de « dictatures communistes ». « Enfin, les mots ont un sens » ? « L'accusation totalitaire nie à priori la possibilité de l'innocence puisque toute protestation d'innocence est considéré comme un signe supplémentaire et irréfutable de culpabilité. [...] le tribunal politique totalitaire jurera que le prévenu est d'autant plus coupable qu'il n'avoue pas. » Moi, coupable, selon @mounir, d'utiliser parfois des mots et des références tellement trop dures, je m'en contrefous.
ainsi que Cinq pour cent de vérité, La dénonciation dans l'URSS de Staline
Par hasard, dans un « programme en cours de finalisation » vu sur feminisme2018.fr et sur Google drive, j'ai remarqué qu'une personnalité pourrait contribuer à la première université d'été du féminisme, organisée par @Egal_FH et @MarleneSchiappa : « CARTE BLANCHE à Yael MELLUL, Féministe, ex-avocate ». C'est dans ce contexte que certains de mes tweets sur de la censure déjà (mais via Google) sont cachés, censurés, quasi depuis leur envoi ou publication, même si ces tweets ne sont pas du tout litigieux, mais peut-être gênants. Exprimer ou publier et partager ce qu'on a envie tout en respectant simplement la loi #loi1881 #LCEN c'est devenu compliqué sur Twitter.