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« Déchirures de familles », le replay
« Lors d'un divorce qui implique un parent allemand, la justice lui accorde toujours la garde des enfants. » Ce 24 mai, France 3 région Lorraine ou Gand-Est exposait 3 bonnes raisons de regarder « Déchirures de familles », un documentaire de Françoise Schöller et Christophe Busché. « 1 - Compatir au chagrin des parents. » « 2 - Tenter de comprendre un système qui nous dépasse. » « 3 - Reprendre confiance dans les institutions. »
La diffusion de ce documentaire était tardive, après le Soir 3 seulement, et pouvait être très géolocalisée. En tous cas, pour Paris, on nous annonçait la diffusion de « Amours au pluriel », de Vassili Silovic. « Rencontre avec des polyamoureux, qui assument de vivre plusieurs histoires d'amour en même temps, et de manière consentie entre partenaires. » Couchez ! Faites des enfants ! Pour le reste ou la suite, on découvre toujours assez tôt. « Déchirures de familles », « à chaque fois, un jugement qui, systématiquement, accorde tous les droits au parent allemand » :
« Qui sommes nous ? - Alsace » - « Déchirures de familles », de source France•TV
Toujours, toutes les oreilles et droits aux travailleurs sociaux, ainsi que tous les égards et faveurs au pasteur d'Urhwiller et à sa soeur, ça me rappelle quelque chose. Mais l'Alsace et le Grand-Est ne sont plus en Allemagne, depuis longtemps, je crois. Et c'était à Nanterre et à Versailles, ainsi que entre Paris, les Hauts-de-Seine et puis Taverny où tout s'était ficelé. L'Occupation, c'est déjà lointain ; normalement. Versailles, où l'appel était impossible, méritait bien son titre de cour de confirmation ; « je n'ai jamais été désavouée », me confiait bien en audience une juge pour enfant de Nanterre...
A plus d'un moment, ce documentaire de Schöller et Busché me fait bondir du fait d'échos et de similitudes avec ce qui s'est passé ou ce qui a été bricolé sur le seul territoire Français. Je prend note que les gens de robe Allemands entendraient justifier aisément leurs diverses ou inique pratique et l'intégralité de leurs décisions... « analysez les, finement », d'accord, on va faire comme ça. Puis on conclura que il pourrait juste y avoir à travailler des formes ?
Mai passe. Et comme d'habitude depuis quelques années, c'était une période au cours de laquelle nous discutions un peu d'enfants disparus et de toutes ces situations difficiles, beaucoup de celles qui s'enlisent et qui n'avancent plus depuis des années, sinon depuis des décennies, un peu aussi de celles qui sont plus rapidement résolues. Je n'ai pas souvenir que à cette période, nous ayons un jour parlé de Kalinka, la fille de Bamberski, ni vraiment d'autres choses ou de situations sans grand rapport avec ces « déchirures de familles ». Autour du 25 mai, on discute plutôt et simplement de fugues, d'enlèvements parentaux et de disparitions inquiétantes. Les acteurs majeurs étant généralement ceux qui sont dans la merde jusqu'au cou, ceux qui les entourent ainsi que ceux qui sont sollicités (police, justice, ministères, hotlines, ...).
Ce 26 mai 2019, les Dernières Nouvelles d'Alsace nous ont annoncé que « l'autre jour », à l'école d'ostéopathie Oscar de Strasbourg, un nouvel espace ainsi que une soirée ont été dédiées « à la mémoire d'une jeune élève disparue l'an dernier, Carla Clementz. » Il peut s'agir d'un choix éditorial. Il faut bien qu'on discute également un peu de ces « disparus » là et de difficultés ou de douleurs que ça suscite... Et puis pourquoi pas aussi « de la considération de l'ostéopathie par l'univers de la médecine » ; on parle bien beaucoup de l'homéopathie. Une « cérémonie marquée par le deuil » au cours de laquelle le pasteur et son mari le généraliste se sont exprimés « publiquement ».
Pour Faits divers, le mag, et France 2, en mai 2008, pour un reportage télé de 30 minutes, les Clemetz ou « la famille d'accueil » n'avaient strictement rien à dire aux journalistes. Fin octobre 2010 et alors que « la famille d'acceuil » avait perdu devant la cour de cassation, j'avais évidemment téléphoné aux Dernières Nouvelles d'Alsace ; mais un journaliste du secteur de Haguenau m'avait fait comprendre que le sujet ne les intéressaient pas du tout ; un choix éditorial ; à l'époque, j'en concluais que ce journal ne publie que des articles qui plaisent au pasteur et au généraliste.
Un nouvel espace nommé Carla Clementz https://t.co/FXdE7fflR2 #Strasbourg #Alsace pic.twitter.com/IG03HiJj1Z
— StrassFeed (@StrassFeed) May 26, 2019