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Un 5 octobre, à Paris
Occupée, par un live sur Facebook, je pense pic.twitter.com/FfiBUL2QGc
— Bruno Kant (@bkant)
October 5, 2019
Me Amas aux parents d'enfants placés : « c’est vous le cœur du truc » !
Sur Facebook, j'ai vu que Me Michel Amas annonce maintenant un très prochain Grenelle des enfants placés. Les parents, leurs perceptions ou les discours qu'ils vont lui livrer seront au coeur de débats bientôt menés par des avocats, des médecins et des psychiatres, nous annonce-t-on encore #facepalm Un meeting avec des « psys », ces plaies, dont des babillages sont au fond de la plupart des dossiers d'enfants placés ou raflés par la DDASS et les juges... Babiller, un mot très dur lorsque l'on lit Larousse, mais tellement vrai vu certains avis, rapports et expertises à ces dossiers : « Vocalisations spontanées émises par les nourrissons en dehors de toute expérience auditive. »
Puis il y a une manif à Paris, ce samedi matin, un rassemblement de parents ou de mères, place de la République, de 9h30 à 13h00. Je ne sais pas encore quoi faire, ni d’ailleurs pourquoi. Peut être aller à Paris, ce samedi, ou juste rester au lit. J'irais peut-être, pour voir combien ils seront ; et en ce cas, pour discuter un peu aussi. En avril 2006, à l'occasion d'une telle manif de parents, on était 14 dans Paris. En décembre 2008, à l'occasion des 60 ans de la DUDH, on était rassemblé à 6 (8 si on compte également le personnel des RG présents ce jour là) ; à l'époque, en 2008, j'avais foutu le feu à trois pavés de l'Unicef et de Dalloz, car inexploitables lorsqu'un JDE est affairé, ce qui est exactement ce que Me Amas et son entourage d’aujourd’hui confirment.
Par curiosité, j'ai envoyé un ballon sonde sur Facebook. Pour voir l'effet que ça va faire ; surement aucun. Un lien vers la lettre de l'ONED de février 2016 sur les familles ou les parents d'enfants placés, leur éviction, leur dénigrement, leur décrédibilisation, leur invisibilisation, qui qu'ils aient été, qui qu'ils soient et qui qu'ils pourraient un jour être. Sous un échange avec une femme, j'y avais aussi ajouté : « Michel Amas Je vous perçois optimiste. Malgré son activisme, Catherine Gadot et son association le Fil d'Ariane ne sortaient pas beaucoup d'enfants de ces rouages. 1 à 3 sur 1000... sinon moins. C'est au moment de l'IP (l'avocat ne peut pas intervenir) ou au moment de l'OPP qu'il faut intervenir. Après, c'est trop tard. Des difficultés et des souffrances s'ajouteront, qui suffiront généralement à elles même à motiver la prorogation des placements ou de suivis eux également infligés sur la durée, longue. »
https://t.co/S2lCJqY8Y4 @Lau_Be1 Vous connaissez La disqualification sociale, une étude et essai, par Serge Paugam, sociologue? "Un ouvrage affreusement dans le dénigrement", selon un #éducspé qui n'appréciera pas davantage cette lettre de l'ONED.
— Bruno Kant (@bkant) October 3, 2019
L'Humanité de l'#ASE et les enfants détruits par les #educspé on en avait déjà pas mal parlé en marge de l'affaire dite d'Outreau. @LyesLouffok T'arrivais dans les foyers de la DDASS... https://t.co/mk4B7riGZ2 pic.twitter.com/JJGGlcMKM8
— Bruno Kant (@bkant) October 3, 2019
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Un avocat, pour l'enfant ?
Ceci pourrait n'être qu'une courte note personnelle, pour plus tard. S'il me prenait un jour d'approfondir le sujet. Ou si on me demandait un jour des précisons - ce qui n’adviendra jamais.
Le rapport de Perrine Goullet ou de sa mission d'information sur l'Aide Sociale à l'Enfance me semble être truffé de coquilles et de perles. J'étais déjà très surpris par les associations de parents qui avaient été auditionnés : une catastrophe. J'y lis aussi que « Il serait... de bonne pratique que les frais d’avocat soient pris en charge, pour les enfants, au titre de l’aide juridictionnelle. » Ou encore, parmi les recommandations, « Améliorer la prise en compte de l’enfant dans la procédure judiciaire, en : – rendant obligatoire la présence d’un avocat auprès d’un enfant quand une mesure d’assistance éducative ou de placement est envisagée ; »
Autre part, nous pouvons lire que « selon l’article 9-1 de la loi n°91-647 du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique, (introduit par la loi n°93-22 du 8 janvier 1993) : `'dans toute procédure le concernant, le mineur entendu dans les conditions mentionnées à l’article 388-1 du code civil, s’il choisit d’être entendu avec un avocat ou si le juge procède à la désignation d’un avocat, bénéficie de droit de l’aide juridictionnelle". » Mais cette loi de 1991 ou de 1993 a peut-être été modifiée depuis 2011...
En tous cas, chez Dalloz, à la une, pour les débutants et dans un article daté de 2012, on peut également lire que : « L’enfant a droit d’être entendu ! ... l'aide juridictionnelle est de droit, ce qui permet de garantir une indépendance vis-à-vis des parties et une neutralité à l'égard de l'enfant (L. n° 91-647, 10 juill. 1991, art. 9-1). » Ca aurait été abrogé ?
Rendre obligatoire la présence d’un avocat auprès d’un enfant lorsque le juge des enfants est saisi ? Cela me semble être inutile. D'expérience, cette espèce là, le #avocat de l'enfant, ou cette sorte de cafard, un parasite de plus aux audiences, une de ces créatures réputées fuir la lumière, se contente de faire où les juges et les travailleurs sociaux voire même la famille d'accueil lui suggèrent de faire. Déférence #avocat « Considération respectueuse à l'égard d'une personne, et qui porte à se conformer à ses désirs et à sa volonté », des mots de CNRTL...
Est ce qu'il y a une nouille ou coquille dans le rapport de @perrinegoulet ou ce que lui ont raconté des #avocats? https://t.co/of455533S2 https://t.co/CZEQ1zfV6y pic.twitter.com/XdA20JIuZt
— Bruno Kant (@bkant) October 2, 2019
Quant à ceci, pas sûr que ce soit utile. @perrinegoulet @LyesLouffok D'expérience, le #avocat de l'enfant se contente de faire où les juges et les travailleurs sociaux lui suggèrent de faire. pic.twitter.com/hnNqysRHGr
— Bruno Kant (@bkant) October 2, 2019
Environ 15 ans après cela, des #avocats et @perrinegoulet nous suggèrent donc qu'un enfant de l'#ASE devrait avoir un conseil... pic.twitter.com/gU1U1yITkp
— Bruno Kant (@bkant) October 2, 2019
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