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Silence
Silence, c'est ce qu'avaient exigé Xavier Serrier et le parquet de Nanterre. Alors silence #FuckYou pourquoi pas.
Une expérience de « l'assistance éducative », assez pour faire réapparaitre un enfant, assez aussi pour traiter plus tard un avocat de faurisson. Une expérience du droit et de ce milieu, assez même pour effrayer un juge et le forcer à juger... Ca n'a jamais intéressé personne ; j'espère un jour connaitre et comprendre les raisons de cette indifférence.
Et le temps passe. Je me plaignais déjà de l'ASE des Hauts de Seine, dès tout début 2003 ; puis assez vite également du juge des enfants de Nanterre et de son cabinet ; ensuite, de l'OSE, beaucoup de leur MECS de Taverny, puis de quantités de choses encore. Non sans motifs valables. D'ici quelques temps, 15 à 20 années se seront écoulées. L'ASE ou cette DDASS s'occupant mal d'environ 500 000 mineurs d'une classe d'âge, ces « professionnels » auront « travaillé » ou simplement négligé jusqu'à un bon million d'enfants et leurs familles.
« Voisins, services sociaux, justice, tout le monde savait... rue de la Tuyolle à Taverny »
« Excessif ! », pourrait-on me lancer, j'vois pas trop d'autre choses. Mais je ne dois pas être plus excessif qu'un Jean-Marie Vauchez, éducateur spécialisé qui n'a jamais vu de violence dans un foyer de la DDASS. Et je ne pense pas être excessif du tout lorsque j'affirme que seul le juge Thierry Baranger était vraiment très différent d'autres petits juges de Nanterre et très différent aussi des hauts magistrats de Versailles. Ni même excessif lorsque j'affirme que, hormis à de trop rares exceptions et sur très courtes périodes, tout ce qui a été infligé à mes enfants, à ma famille ainsi qu'à moi même a laissé tout le monde indifférent, surtout les gens de milieux qui prétendront qu'ils ne travaillent ou n'ont jamais travaillé ainsi ni cautionné ces façons de faire ; ce n'est ni l'OSE France ni l'ARSEA Alsace qui pourraient ici me contredire. « Masculiniste ! » vont relancer les #radfem qui ont été bernées par la Police de Paris et par AFP...
Mais « silence (et va te faire foutre profondément) »... un haut magistrat d'une Première Présidence vous lâchera plus dignement « allez vous faire mieux conseiller », aujourd'hui, ça me convient ; ça repose, le silence, ou peu de sollicitations, si peu de mentions, par peu de moralistes incultes ou de bas étages, peu de critiques ou de ricaneurs et pas d'injures sur les réseaux sociaux ; ça m'arrange, ce calme, cette quiétude. Par le passé, un peu plus de bruit suffisamment pertinent aurait certainement pu changer le cours des choses pour ma famille et mes enfants. Maintenant, ce n'est plus que la merde dans laquelle d'autres que nous sont enfuis ou en passe de l'être, ce qui n'est pas mon problème, d'autant moins mon problème que j'avais assez bien prévenu toutes ces années passées.
Si, j'avais prévenu, très souvent. Même autour du cas Agnès Marin ou de Matthieu, ce mineur parfaitement réinsérable, une affaire qui avait ébranlée tout le gratin. Là encore, je crois qu'on s'en cognait, ou presque. La PJJ et l'ASE ou ces expertises à raz des pâquerettes nous en seront éternellement reconnaissants ; ils font un boulot formidable
Pour ma fille ainée et ma famille, j'avais prévenu aussi, très régulièrement. Je prévenais les juges, je prévenais les autorités ; je crois que j'ai prévenu partout et tout le temps, de fin 2002 à 2009. Mais on me renvoyait à chaque fois vers les magistrats de Nanterre et vers la cour de confirmation de Versailles... « Sans la justice, c'est la sauvagerie du plus fort ». Pendant tout ce temps, il fallait que je ferme ma gueule, que j'aille me faire soigner ou me faire foutre, ils ne supportaient pas mes critiques et remarques, et que j'accepte et même que je « collabore » avec les #educspé et à leur entreprise de destruction... J'ai tourné une page, j'ai fermé la porte après 2009. Après des années puis des mois et des mois d'efforts encore, et après que des #éducspé et des magistrats aient une fois encore tout anéanti. Passé 2009 et des vacances d'été en famille, j'ai juste laissé la DDASS finir son « travail », pour ne plus avoir de difficultés après la majorité de mon ainée. Ils l'ont « orientée », déscolarisée. Voilà. Quand des imbéciles s’obstinent, on s'incline.
Octobre 2010, je ne faisais plus que me moquer des magistrats et du parquet, des journalistes aussi: https://t.co/AiAIYK0tPy Suivait après un arrêt de @Courdecassation qui a juste été ignoré: https://t.co/y6f634crVo
— Bruno Kant (@bkant) October 11, 2019
« Il faut toute fois noter que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus "agitatrices" que d'autres [...]. » • Richard Josefsberg, lire Internat et séparations, une « référence »
Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721 • « Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. »
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de "l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends. » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240.