« Avec le NPA, les Antifa, et pour le CCIF, crions « IsraHeil, disparais ! » | Allah hoo » |
Bloqué par le Collectif du 10 novembre
Edit du 10 courant, un complément d'information. Sur Twitter, Billal RIGHI m'a répondu. J'apporte ici de suite l'une de ses précisions, par voie de presse traditionnelle, dans Oise-Hebdo n°1397 du 9 décembre 2020 : « le procureur de la République de Senlis Jean-Baptiste Bladir a précisé que: "la garde à vue de Billal RIGHI n'a jamais été motivée par un quelconque lien avec l'assassinat de feu Samuel Paty". » Son droit de réponse pour Oise-Hebdo puis envoyé sur Twitter est en page 2, il éclaire, sur ce que peut parfois publier un journal, Billal RIGHI nous « laisse admirer la différence de version », poursuivant, « je ne réduirai pas tous les journalistes à cet amateur car oui, journaliste, c’est un beau métier quand on a des valeurs et une neutralité ».
Il m'y avait répondu aussi sous des tweets où nous discutions également de Baraka City ainsi que du CCIF. J'y avais écrit que, là où le Collectif du 10 novembre procède à des amalgames avec d'autres associations ainsi que avec « les musulmans », les embarquant tous pour leurs causes, je ne pourrais défendre que Humma Charity. Ce que Billal RIGHI a depuis ajouté confirme pour moi, la police et le parquet avaient à faire quelques vérifications, et si la procédure l'exige, une perquisition et une GAV s'imposent à tous. Manifestement, et sans déjà savoir l'essentiel de l'histoire, Billal RIGHI n'avait été sollicité que par des connaissances et non par ce père lui-même, il avait donc ouvert une cagnotte de soutien. On est vite enfumé dans ces histoires, d'autant plus vite par amitiés et sous l'émotion, ce qui n'est pas une faute, et on ne peut réaliser que plus tard, avec davantage d'informations. Cette cagnote est depuis close et comme on peut le constater sur son compte twitter, Ummah Charity poursuit très naturelement ses activités, leur communiqué l'indiquait, aucun de leurs membres ni d'ailleurs de leurs activités ne sont suspectes.
Concernant Baraka City, son président avait été sérieusement mis en cause ce qui est un motif théoriquement très suffisant pour la dissolution d'une association, même si des procédures sont encore en cours. Ces difficultés là ainsi que celles du CCIF sont absolument sans rapport. Mais libre à ce Collectif du 10 novembre de procéder aux amalgames qu'il souhaitera, dont même à partir de communiqués de tiers glanés sur Twitter...
Après des discussions #CCIF avec d'autres, puis un thread pour compléter, un petit exposé et par là également mes notes personnelles, sur Twitter, puis ayant mentionné un moment Collectif du 10 novembre ou @l_collectif, j'ai fini bloqué par eux, sans aucune précision en retour. Je venais de les découvrir ainsi que de découvrir un communiqué de Ummah Charity, que ce collectif affichait épinglé. Un ultime collectif, qui appelle à un rassemblement, ce 12 décembre à 14h30, un samedi, place Saint Michel, à Paris, contre l'islamophobie, contre les lois liberticides, contre le projet de loi séparatismes.
Ummah Charity semble être une association humanitaire passée à deux doigts d'un traitement similaire à celui de Baraka City. Dans un communiqué du 21 octobre et tweeté le 22, ils précisaient bien ne pas souhaiter que leur association ou l'un de leurs membres soit associé de près ou de loin aux discours politiques. Dans ce même communiqué, l'association expliquait avoir été perquisitionnée et qu'aucun reproche ne lui avait ensuite été fait. Il n'y a rien à ajouter là, si ce n'est qu'il doit s'agir d'un cas typique dont le CCIF aurait pu s'emparer en taxant cette visite d'islamophobe ? Pour ma part, je suppose que le parquet avait simplement souhaité y faire procéder à quelques vérifications. Dans la vidéo, plus bas, pour le NPA, Marwan expliquait évidemment que toutes ces perquisitions sont totalement injustifiées, qu'elles n'auraient pour seul objectif que l'intimidation, de la communauté musulmane, d'envoyer des « messages », qu'il ne s'agirait que de politique...
Dans son communiqué du 21, Ummah Charity ne revenait pas sur tous les détails, appelait au discernement et à ne pas réagir dans l'émotion, présentait ensuite aussi ses actions, sa vocation, son engagement, un travail mené depuis 10 ans maintenant, au service des plus faibles, pour les plus démunis en France et à travers le monde ; ils pouvaient s'en contenter. Car en lisant 20 Minutes, un article du 19 octobre, le Parisien, également du 19 octobre, on apprend que le « président-fondateur de l'association Ummah Charity et de la plate-forme de collecte d'argent CotizUp, a été placé en garde à vue ce lundi matin. » On nous explique que leur président aurait ouvert une cagnotte en ligne en faveur du parent d'élève qui réclamait des sanctions contre Samuel Paty... « Soutien à ce « frère » au « grand cœur » », lit-on sur 20 minutes. Inutile de rebondir là dessus, on s'en tiendra strictement à ce que communiquait Ummah Charity, pour le reste, l'instruction suit son cours, on en reparlera dans quelques années seulement, au moment des procès à suivre.
Par ailleurs, j’apprenais donc que Marwan Muhammat, ancien directeur du CCIF, n'est pas très loin. Il allait participer à ce live pour Révolution Permanente, le NPA... La place Saint Michel étant assez petite, je me demande si elle va pouvoir contenir toute cette jeunesse s'y rassemblant pour contester ce qui a été infligé de si grave à Ummah Charity.
A présent, le collectif épingle son appel, pour samedi... Souhaitant que cet éventuel détournement de communication aux fins de sensibiliser ou mobiliser plus efficacement n'aura pas été trop embarrassant pour Ummah Charity et son président. Je pense que quiconque aurait des doutes à ce stade ne devrait pas solliciter Hummah Charity, eux ont d'autres occupations, mais plutôt ce collectif, pour leurs demander ce que faisait leur communiqué du 21 partagé et épinglé là.
Live Révolution Permanente, sur Facebook, une vidéo de 2 heures et 18 minutes...
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Faits divers - Justice
Ce que l'on sait de l'agression au couteau qui a fait un mort et deux blessés à Villejuif
Vendredi 3 janvier 2020 à 14:53 - Mis à jour le vendredi 3 janvier 2020 à 20:01
Par Viviane Le Guen, France Bleu, extrait
Un homme a poignardé des passants à Villejuif (Val-de-Marne) avant d'être tué par les forces de l'ordre vendredi après-midi. Un homme est mort, deux autres personnes ont été blessées. Les motivations de l'agresseur sont pour le moment inconnues. Voici ce que l'on sait.
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Ha ha, j'avais pas vu #NPA soutien, faites tourner! https://t.co/oenm7ttghS pic.twitter.com/17KMdcfuDR
— Bruno Kant (@bkant) December 7, 2020