Mot(s) clef: yael mellul
Hasard des calendriers
Il y a donc eu un gros bruit au mois de juillet, autour de l'affaire Benalla ; ça va reprendre mercredi 12, avec de nouvelles auditions encore. Avaient suivi le fichage, l'affichage et puis et le bordel @DisinfoEU, pas fini non plus. Sujets autour desquels je percevais encore et redécouvrais bien ce qu'est maintenant non seulement le shadow ban à la sauce Twitter, mais aussi les shadow de tweets en particuliers. Puis ensuite, hier, les comptes de Alex Jones et de Infowar ont fait #pschitt peu après avoir été un peu voilés ou muselés également...
« We do not shadow ban. You are always able to see the tweets from accounts you follow (although you may have to do more work to find them, like go directly to their profile). », affirmait Twitter. Puis Twitter me confirmait quelque chose par DM... tandis que je continuais à les lires ainsi qu'à bien écouter ce que nous disait @Jack. « We still factor behavioral signals into how we rank Tweets because we believe this is critical to serving healthy public conversation. As always, we’ll continue to refine our approach... », un thread de @TwitterSafety.
Si elle est un jour reconnue par tous, on nous soutiendra que cette nouvelle forme de censure #Shadowban sur Twitter est un faux problème, qu'il n'y a qu'à y rester très sage, à y respecter les terms'n'rules - CGU et règles qui auraient récemment fondues comme neige au soleil suite à une action en justice de UFC Que Choisir..... A ces sujets, Metro USA est très clair : « There are certain sites and tools online that claim to tell you if you've been shadowbanned, but there's no evidence that they're accurate. Instead, you can perform a simple test in your own head: Ask, am I being a jerk who's violating this platform's terms of service? If the answer's no, you should have nothing to worry about. »
Lucie Ronfaut de chez @FigaroTech va probablement abonder en ce même sens : « [...] on parle très vite de "censure en ligne" pour une foule de choses qui n'ont rien à voir entre elles (non respect des règles publicitaires, spam, infraction du droit d'auteur...) [...] A-t-on un droit inaliénable de dire ce que l'on veut sur Facebook ou YouTube? » Je garde une copie de ses tweets qui me semblent être représentatifs de quelque chose, peut-être de tweets d'une journaliste #HighTech qui devrait approfondir des sujets, notamment ce qui se passait et comment fonctionne aujourd'hui Twitter.
Nous avons à nouveau régressé, on l'ignore, ou on n'en a strictement rien perçu et on s'en est accommodé, sinon, on est très content lorsque le phénomène #shadowban voire #pschitt affecte un compte ou des tweets qu'on souhaitait voir disparaitre ou ne jamais avoir vu en ligne. Tout est aujourd'hui devenu « signaux », les blocages, les unfollow, les follow, les mentions, etc, suite à quoi les algorithmes et la modération Twitter attribuent des notes, jugent et peuvent sévir sans apporter la moindre explication... Toutes paroles, images, tweets ou discours « qui heurtent, choquent ou inquiètent » sont maintenant très susceptibles d'être « signalés » dès les premières réactions de fâchés ou de vexés.
S'ajoutent donc maintenant encore le flicage et les affichages par @DisinfoEU ou Disinfo lab, aussi non susceptibles de réclamations. « Le fait de figurer dans un fichier signifie que vous avez été très actifs pendant l’affaire Benalla. » Ainsi que les réflexions et les tweets lapidaires de @mounir, dont à propos de l'Histoire et de « dictatures communistes ». « Enfin, les mots ont un sens » ? « L'accusation totalitaire nie à priori la possibilité de l'innocence puisque toute protestation d'innocence est considéré comme un signe supplémentaire et irréfutable de culpabilité. [...] le tribunal politique totalitaire jurera que le prévenu est d'autant plus coupable qu'il n'avoue pas. » Moi, coupable, selon @mounir, d'utiliser parfois des mots et des références tellement trop dures, je m'en contrefous.
ainsi que Cinq pour cent de vérité, La dénonciation dans l'URSS de Staline
Par hasard, dans un « programme en cours de finalisation » vu sur feminisme2018.fr et sur Google drive, j'ai remarqué qu'une personnalité pourrait contribuer à la première université d'été du féminisme, organisée par @Egal_FH et @MarleneSchiappa : « CARTE BLANCHE à Yael MELLUL, Féministe, ex-avocate ». C'est dans ce contexte que certains de mes tweets sur de la censure déjà (mais via Google) sont cachés, censurés, quasi depuis leur envoi ou publication, même si ces tweets ne sont pas du tout litigieux, mais peut-être gênants. Exprimer ou publier et partager ce qu'on a envie tout en respectant simplement la loi #loi1881 #LCEN c'est devenu compliqué sur Twitter.
Deux tweets « cachés » ? #FreeSpeech sur Twitter, c'est du passé ?
D'un Canard enchainé de 2012, par là |
Je continue d'étudier le shadow banning, sur Twitter, un réseau social qui me semble maintenant être très différent de ce qu'il était par le passé. Lorsqu'on y publiait un tweet qui ne plaisait pas à d'autres, il pouvait être « signalé », voire le compte pouvait être « signalé » puis « suspendu » ; tout le monde connait bien ces principes, qui ont souvent aussi été utilisé par des militants ou par des taquins, pour dégager des twittos et leurs productions.
Après suspension et lors du rétablissement du compte, on pouvait être prié de supprimer des tweets, ou l'on pouvait encore aller constater qu'il en manquait. Au passage, on pouvait parfois également constater quelques blocages supplémentaires, par des tiers, notamment parmi ceux avec lesquels on venait d'échanger directement ou simplement via hashtags et mots clefs. Au fil du temps, même s'il n'y avait pas de réactions particulières de la modération puis suspension de comptes, les blocages intempestifs ou non, parfois des blocages idéologiques, ces phénomènes était très susceptible de constituer des bulles ou filtres de réalités, sur Twitter...
Voici comment fonctionne l'algorithme de Twitter
Will Oremus — Traduit par Antoine Bourguilleau
10 mars 2017 à 11h09 — mis à jour le 18 juillet 2018 à 18h00, chez Slate, extrait :
« ... ceux qui cherchaient la vérité sur Twitter pouvaient encore la trouver. Mais pour bien d'autres, Twitter est devenu une machine à mentir -un lieu où les mensonges et les fausses nouvelles ont fleuri au sein de sous-communautés idéologiques isolées qui semblent habiter dans des réalités alternatives. »
Le shadow banning de comptes dans leur intégralité (sans jamais la moindre notification de la part de Twitter) est très concret et concerne bien plus qu'une petite poignée de twittos. shadowban.eu peut donc renseigner, une fenêtre de navigation privée également, pour y déceler des tweets manquants, ceux d'autres comme ses propres tweets. On peut y déceler des « QFD ban », des « thread ban » également, et beaucoup plus facilement et rapidement des « search ban ». Via les hashtags #ShadowBanned ou #ShadowBanning on peut vite repérer des comptes bannis (sauf si depuis, la censure a été levée ; parfois des twittos semblait s'y être trompés sur des états de comptes...). J'avais en tous cas très aisément pu repérer des comptes affectés par cette nouvelle forme de censure sournoise en utilisant le mot clefs @DisinfoEU, juste en suivant des sujets et des discussions souvent essentiellement d'ordre politique.
Company
Setting the record straight on shadow banning
By Vijaya Gadde and Kayvon Beykpour
Thursday, 26 July 2018, Twitter, le blog officiel, extrait, dont une petite phrase nuancée surlignée ici :
People are asking us if we shadow ban. We do not. But let’s start with, “what is shadow banning?”
The best definition we found is this: deliberately making someone’s content undiscoverable to everyone except the person who posted it, unbeknownst to the original poster.
We do not shadow ban. You are always able to see the tweets from accounts you follow (although you may have to do more work to find them, like go directly to their profile). And we certainly don’t shadow ban based on political viewpoints or ideology.
Par contre, trouver des tweets uniques qui auraient été « cachés » sournoisement, c'est un peu plus compliqué. J'ai moi même envoyé plus de 81 000 tweets depuis 2009 et je n'envisage pas d'aller vérifier parmi ceux-ci lesquels pourraient aujourd'hui être « cachés ». J'ai par contre trouvé deux de mes tweets récents qui n'apparaissent plus dans une fenêtre privée (un search, sans être authentifié sur Twitter). Ces deux tweets devraient toujours être retrouvables facilement par ceux qui me follow. Par contre, ceux qui ne me followent pas ne les retrouveront pas avec la recherche de Twitter, ceux-là devront connaitre leur URL ou le lien direct des tweets pour aller les lire. Trouver des tweets d'autres qui auraient été « cachés » ? Il faudrait fouiller un compte quelconque aux tweets bien piquants, vérifier parmi ceux-ci lesquels ont totalement disparus de résultats de recherche ; potentiellement un travail de quelques heures mais si mes divers constats sont bons, la pêche aux tweets censurés ou « shadowed » devrait être fructueuse.
Depuis mon interface (https://twitter.com/) et mon compte Twitter habituels, avec les mots clefs @bkant #DMCATakeDown, je retrouve immédiatement deux de mes tweets que j'ai envoyé vers les 17 et 18 août 2018 (01:14 - 18 août 2018 et 19:58 - 18 août 2018, heure de Paris). Dans une fenêtre privée et sans y être authentifié, comme déjà exposé plus haut, je ne les retrouve pas depuis un long moment, même si mon dernier « search ban » a bien été levé. J'ai fait chercher un inconnu, sur Twitter, il ne les a manifestement pas retrouvé non plus, il ne remarquait que trois autres tweets que j'avais posté plus tard, vers le 21 août, sur le même sujet ainsi que cette fois, sur « l'effet tweet ban » également. Est-ce temporaire ou définitif ? N'étant pas dans les confidences de Twitter, et comme @TwitterParis ne me répond jamais à rien, je ne saurais pas avant un moment si ces deux tweets réapparaitront un jour pour tous ou s'ils resteront ainsi marqués « shadowed » pour toujours.
Ces deux de mes tweets actuellement « cachés » ne sont pas anodins. Ils sont bien en rapport avec #DMCA ou une sorte de tentative de faire censurer sans débats #DMCATakeDown l'un de mes billets de blog sur Yael Mellul de juillet 2015. Le sujet #DMCATakeDown je connais assez bien déjà, je l'avais approfondi en 2016. Une requête de type DMCA à moins qu'une banale mais tout à fait confuse « demande de suppression » auprès d'un moteur de recherche ; « Defamation Complaint to Google » ; mais une requête #DroitOubli #CachezMoiCa qui n'aura manifestement pas été suivie d'effet pour ce qui concerne mon billet de blog d'alors. Le contenu de ces tweets ou plutôt de cette requête que j'ai repérée sur Lumen database est diffamatoire, à mon encontre. En Les tweetant, j'espérais qu'il allait me parvenir quelques explications de la part de cette militante féministe « omise du barreau », sinon de ces sphères là, pas mal de féministes, mais d'autres courants également ; mais mes envois ou ces deux tweets ont donc simplement été « cachés », censurés par les algorithmes ou par la team Twitter. #FreeSpeech sur Twitter, ou les débats, les échanges et les opportunités de lectures que nous avions pu y connaitre, c'est du passé...
En tous cas, dans mon billet de blog de juillet 2015, je n'avais pas écrit de conneries au sujet de Yael Mellul ou de ce qu'elle avait traversé ; je m'étais même bien abstenu d'y ajouter qu'elle aurait alors été radiée du barreau. J'avais juste bien perçu et noté qu'elle avait eu à éprouver quelques sérieuses difficultés et qu'elle avait alors posé sa robe. Ce qui a d'ailleurs été confirmé récemment, dans une interview ou présentation de la militante, par l'Express :
La femme qui voulait faire tomber Cantat
Par Benoist Fechner et Claire Hache,
publié le 26/06/2018 à 17:30, mis à jour à 19:46, l'Express, extrait
"Trouver du recul sur sa cause pour n'y puiser qu'un mieux-être" aura pris du temps et lui aura sans doute coûté sa carrière. Omise du barreau de Paris à sa demande, en février 2015, après vingt ans d'exercice, Yael Mellul confie un "burn-out", une "descente aux enfers" dans laquelle les difficultés personnelles et les coups reçus dans le débat public s'entremêlent. Elle suit depuis une psychanalyse.
#DMCATAkeDown #Shadowban @TwitterParis Ta baleine se porte pas très bien? pic.twitter.com/DGoqljFv0A
— Bruno Kant (@bkant) 21 août 2018
Bertrand Cantat et Yael Mellul, ça chauffe https://t.co/uMv0DZdids#DMCATakeDown @YaelMellul si vous avez un commentaire à formuler, dites le pic.twitter.com/pgSFswkW5w
— Bruno Kant (@bkant) 17 août 2018
Bertrand Cantat et Yael Mellul, ça chauffe
Le premier a porté plainte contre la seconde, cette « omise du barreau ». Ont suivi des threads croustillants :
Et il en est de même de votre action qui n’a pas encore été définitivement qualifiée de ridicule pour choisir un terme mesuré
— François De Castro (@CastroFrancois) 9 août 2018
Par ailleurs, je me demande ce qui s'est passé encore. Il y a un petit moment, sur Lumen database, j'ai remarqué que quelqu'un semble avoir demandé la « suppression » ou la censure d'un article de mon blog ; auprès de Google, sinon auprès d'un organisme de type #DMCATakeDown où on s'arrange avec une carte bleue. Si quelqu'un avait souhaité censurer ou cacher mon billet Qu'est-il arrivé à Maître Yael Mellul ?, il ne s'y serait peut-être pas pris autrement :
#Cantat contre Mellul, et inversement, ça va prendre des années encore. En attentant, est-ce que @yaelmellul et ces sphères peuvent expliquer ce qu'est ceci? pic.twitter.com/Sd9tqa0tA1
— Bruno Kant (@bkant) 5 août 2018
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Qu'est-il arrivé à Maître Yael Mellul ?
Par le passé, cette #RadFem « avocate et militante » Parisienne s'était aventurée à me poser une question parfaitement indigne d'un professionnel ; elle pouvait sembler s'être interrogée très maladroitement et publiquement, après avoir lu ma bio, sur Twitter... J'imagine que beaucoup l'auront bien saisit, ma présentation, là bas, sur Twitter, se veut cynique, satirique, moqueuse, caustique : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » Croyant pouvoir me mordre fort, plus d'un arriviste et d'unE militantE s'y sont déjà cassé des dents.
Via Twitter, souvent une bonne source, puis en fouillant plus sur le net, je me suis aperçu que son cabinet du 16ième arrondissement a été liquidé, que son site Internet a été abandonné, piraté ou racheté, qu'on y trouve maintenant une promo pour des chaussures. L'« avocate », Yael Mellul, semble même ne plus figurer à l'annuaire du barreau de Paris. Je comprend mieux ses dérapages de l'été dernier, sur Twitter ; Yael Mellul pouvait ne plus avoir toute sa tête, pouvait alors avoir l'esprit suffisamment accaparé par d'ultimes difficultés personnelles, des épreuves qui ne lui permettaient plus de réfléchir assez à ce qu'elle allait twitter, m'adresser.
C'est bavard, Internet. En fouillant beaucoup, je me suis également aperçu que Yael Mellul, pourtant spécialiste en droit de la famille et en violences de ces sphères, aurait été condamnée, fin 2011. J'ai cherché plus d'informations à ce sujet ; pour le moment, je n'ai pas trouvé grand chose de plus. J'ai vraiment fouillé et, malgré cela, je n'ai pas trouvé la réponse qu'elle aurait souhaité communiquer à Contrepoint, un site de libéraux qui a dévoilé l'existence d'une petite affaire « d'ordre privé » concernant « l'experte ». Je suis surpris que les médias traditionnels français ne nous en aient jamais rien dévoilé, ou que Google n'en retrouve plus aucun coupon ; nous ne saurons donc jamais dans quelle ornière Yael Mellul finissait embourbée. « Nos journalistes nous ont caché l'essentiel », pourrais-je m'indigner, si je ne connaissais pas déjà assez bien leurs moeurs, leurs usages, leur déontologie
http://t.co/EsRyXUnND8 @SophiaIfigha @televasionaqua @_Yael_Mellul @SchmitGenevieve Il est où, le droit de réponse? pic.twitter.com/si6ZUqjtK5
— Bruno Kant (@bkant) 25 Juillet 2015
Nous connaissions déjà bien Batman ou Eolas, ce Parisien rayonnant, la Nabilla du monde du droit ; ca parle, ça tweete, c'est bouffi d'assurance, puis ressortit du prétoire, ça crie ou se fait très #lolymous discret. En trois vidéos récentes qui lui donnent la parole, l'Incisif nous présente Yael Mellul, l'engagée, « avocate, féministe, combattant la violence faite aux femmes ». La troisième vidéo, celle à la suite, m'a plu ; Yael Mellul nous parle d'une « forte animosité » qui sévit lorsqu'on milite ou agit, nous parle ensuite des « insultes » sur les réseaux sociaux. Il y a peu, dans le contexte #Outreau, Eric Dupond-Moretti nous parlait lui aussi d'« insultes », de blogs (Mediapart) également : « je me fais pourrir, de lettres anonymes en blogs... » En janvier 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles remarquait de « fortes animosités » dans mes propres affaires « d'ordre privées » : contre un premier avis du parquet général, que je rayais encore une fois, après des années, je faisais finalement désavouer deux juges des tutelles, des magistrats, tout en mouchant une étude, un notaire - silence, c'est #tabou « d'ordre privé »
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