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Une enquête après un parallèle police-Gestapo
NDLR : Personne n'a réagit après la publication de billets tels que Sieg Versailles ! Ces écrits pouvaient faire rire, mais ils auraient également pu indigner ? Depuis ce 20 octobre 2010 et un second arrêt, qui cassait franchement Versailles, je trouve que mes vieux billets sont souvent d'autant plus drôles. « T'es pas content ? Va faire appel ! » Il n'y a pa eu la moindre réaction non plus, en juillet dernier, après la parution de « Au poste ! », pour satisfaire le Ministère de la Défense Nationale, une lettre ouverte à Falco ainsi qu'à Brice Hortefeux. J'en passe, parfois de meilleures.
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Police et "Gestapo" : MAM intervient
Par Europe1.fr avec Pierre de Cossette, extrait
Publié le 5 novembre 2010 à 12h31
Mis à jour le 5 novembre 2010 à 17h38
"La police française, ça ressemble un peu à la Gestapo dans ce dossier", avait-il lâché, avant de requérir trois à six mois de prison avec sursis à l'encontre des sept policiers. Trois sont également poursuivis pour violences. Sa comparaison a déclenché la colère de policiers présents dans la salle. Le parquet de Bobigny embarrassé. La procureure de la République de Bobigny, Sylvie Moisson, a réagi jeudi soir, expliquant qu'elle "(s'attacherait) à faire toute la lumière sur les propos qui auraient été tenus à l'égard de la police française par son substitut à l'audience". "Les propos rapportés par la presse nécessitent non seulement d'être vérifiés mais aussi de rechercher une explication sur un tel comportement qui, s'il était avéré, serait totalement inhabituel de la part des magistrats de Bobigny", a-t-elle ajouté.
Justice | 5 Novembre 2010, le JDD, extrait
Une enquête après un parallèle police-Gestapo
Un magistrat du parquet de Bobigny aurait comparé jeudi des policiers à la Gestapo, lors du procès de ces derniers. Une association malheureuse qui a fait bondir les syndicats de policiers, et Michèle Alliot-Marie avec. La ministre de la Justice a ordonné une enquête administrative.
[...] Vendredi matin, le syndicat de police Synergie officiers se fendait d’un communiqué incendiaire, dans lequel il se disait "indigné" par ces propos, qualifiés de "scandaleux". "On a appris avec satisfaction que Michèle-Alliot-Marie avait ordonné une enquête administrative", s’est réjoui Mohamed Douhane, membre du bureau national du syndicat, joint par leJDD.fr. Pour lui, c'est le communiqué qui aurait fait réagir la ministre.
A l’Union des syndicats de la magistrature (USM), on ne goûte pas cette communion entre police et garde des Sceaux. "On a l’impression qu’il n’y a pas de ministre de la Justice place Vendôme. On constate que quand ce sont nos collègues qui sont traînés dans la boue, MAM ne fait rien, elle est plus encline à défendre les policiers", s’est insurgé Virginie Valton, secrétaire nationale de l’USM, interrogée par leJDD.fr.
Si elle ne défend aucunement les propos prêtés au magistrat de Bobigny, la syndicaliste invoque la "liberté de parole à l’audience". Un argument que s’empresse de réfuter Mohamed Douhane: "L’injure et la diffamation doivent être sanctionnées par la loi". Les syndicats de policiers, qui se sentent soutenus par le gouvernement, montent une fois de plus au créneau contre la justice. Et les syndicats de juristes ont l’impression d’être laissés pour compte: "A partir du moment où le gouvernement critique la justice à tort et à travers, tout le monde le fait", s’indigne Virginie Valton.