« Trisomie et insertion sociale : « C’est ma vie, le la choisis » | Une sortie à pâques ou à l'occasion de la pentecôte ? » |
Fin du blog
Je l'avais déjà envisagé par le passé, plusieurs fois. J'arrête à présent, je ne publierais plus ici. A quoi bon encore ?
Je brasse toujours de vieux papiers. Je pense que je vais les bourrer bientôt dans des cartons ou des sacs, pour les jeter dans un an ou deux, éventuellement à la cave. Toute cette hypocrise et naïveté m'a maintenant suffisament saoûlé.
Octobre 2003 : « chaque instance administrative ou judiciaire concourant à la protection de l'enfance s'attache à veiller à l'intérêt et au bien être de l'enfant au sein de sa famille, dans le respect de la vie privée de chacun ». A l'époque, je ne partageais déjà pas ce sentiment, je l'avais d'ailleurs bien exposé à l'ASE ainsi qu'au juge pour enfant de Nanterre, puis plus tard, à la cour d'appel de Versailles. Les plus récentes décisions rendues par les prétoires du coin ainsi que celles rendues par la cour de cassation n'ont pas dissipé mes doutes, bien au contraire.
En octobre 2003, j'avais donc bien compris Mme Estraillier, Directrice Famille-Enfance-Jeunesse du 9-2 : lorsque l'ASE puis le juge pour enfant sont saisis, « toutes les décisions s'imposent ». Enfin... pas à tous. Ces décisions ne s'imposent qu'au parti ou la famille à laquelle les travailleurs sociaux et le juge pour enfant ont décidé de pourrir l'existence.
Il n'y aura pas les remerciements usuels, avec ce mot de la fin. J'ai déjà discuté et communiqué suffisamment avec ceux que je devrais remercier maintenant, pour leurs contributions, pour leur aide ou pour leur soutien, au cours de toutes ces années « d'assistance » ou « d'aide à l'enfance ». Certains de ceux qui m'ont soutenus sont morts ou se sont parfois suicidés, d'autres ont été enfermés ; il ne me parait pas utile de remercier ces gens là non plus, eux ou leurs proches se reconnaitront, pour la plupart.
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