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La nuit du hack, chez Mickey
C'était drôle et enrichissant, cette Nuit Du Hack, à DisneyLand Paris®, presque un retour aux sources.
Mon talk sur le thème de la liberté d'expression et de la censure semble avoir plu. Les slides sont ici, 30 pages, et l'essentiel de mes notes de cette nuit est à la suite, en une simple photo. Le reste ne regarde personne ; ce coup ci, ce n'est pas « d'ordre privé » ni dans des prétoires, c'est off ou underground.
Depuis samedi, j'ai appris qu'en 2009, un journaliste a été condamné pour avoir « signalé » une faille de sécurité, c'est à lire sur le Monde ainsi que sur Zatac.com. D'un projet d'ordonnance et de reflexions publiés récemment dans le blog crimenumerique.fr, je retiens une question susceptible d'être soulevée bientôt devant des juges : « La victime finale (celle dont les données ont été détournées) est elle victime du professionnel négligent ou de l’auteur de l’intrusion ? »
Dans un édito de septembre 2009, 01net était sévère avec le greffe du tribunal de commerce de Paris : « coupable de fuites sur le Web ». En mai dernier, le Journal du Net était tout aussi sévère avec Sony Playstation Network : « accusé de ne pas mettre à jour Apache ». Etc...
Un rapport sur le manque de prise de conscience des risques ?
A lire dans le blog de bluetouff, ici pour les particuliers et là pour d'autres
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Hackers des ténèbres
Par BAPTISTE LE MAUX
Geeks. Lors de la Nuit du hack à Paris, rencontre avec des «White Hat» qui défient les systèmes de sécurité dans l’unique but de les éprouver.
Debout sur une chaise de la salle de congrès de l’hôtel New York de Disneyland Paris, Anubis (son cyber-pseudo), informaticien, regarde un confrère déverrouiller la sécurité d’une console de jeux vidéo. Point de départ de la Nuit du hack 2011, cet atelier de «puçage» est théoriquement illégal, n’est-ce pas ? «Le grand public se trompe sur les hackers. Il nous associe à tort aux pirates informatiques, qui sont effectivement des gens malveillants.» Anubis fait référence aux «Black Hat», ces individus qui profitent de leurs compétences pour revendre des données volées sur le Net. Les vrais hackers seraient donc à chercher du côté des «White Hat», présents en nombre à cette Nuit du hack. Une bonne occasion de vérifier les motivations des hackers, qui, ces dernières semaines, ont vu certains des leurs (les LulzSec, notamment) attaquer de nombreux comptes de messagerie électronique, le site de la CIA, la plateforme de jeu en réseau de Sony ou tout récemment celle de Sega.
La suite: http://www.liberation.fr/medias/01012344507-hackers-des-tenebres