« Quel bonheur ! | D'ici quelques temps, le ciel devrait encore trembler très fort » |
L'industrie du disque dénonce les « voleurs à la petite semaine » ?
Depuis que la Dass et la justice sont saisis, je n'achète quasi plus de musique, je n'ai plus de temps à y consacrer. Par le passé, j'achetais beaucoup de CD ; ils dorment tous dans une armoire ; j'ai déjà pensé à les vendre, mais ces galettes sont à mon avis obsolètes, une techno du passé, invendables, et certaines, pourtant récentes, sont déjà illisibles. Je n'en ai commandé qu'une seule depuis janvier, pour satisfaire ma curiosité. Elle a disparue parmi mes livres : du Cornel West (& BMWMB). J'ai longuement cherché, on ne le trouve pas partout ou les délais sont parfois très longs. J'ai commandé sur Internet, je ne sais plus d'où ça m'est arrivé. Les mp3, ça ne m'intéresse pas, je préfère les waves, le RAW. Ici, au fond du 9-2, on a à peu près la HIFI quand même. On a même la TNT et le Wifi.
Mais je n'écoute donc plus que peu de musique. Quand je n'ai pas le net, j'écoute la radio, les infos. Pour me vider la tête, je ne regarde pas la TNT, j'utilise mes machines, beaucoup de libre, parfois des puces et un fer à souder. La fraiseuse, je ne l'utilise plus, faute de temps. Depuis quelques temps, je publie plus ici qu'ailleurs.
En plus du net, maintenant, j'ai une bibliothèque bourrée de livres, dont de très vieux, toujours lisibles, des dossiers, plein de papier, et des journaux, des collectors. Je lis et j'entasse, j'archive, je brasse parfois, j'écris et je sponsorise la Poste, même si on me fait régulièrement savoir que je ne le devrais pas... Je dois aussi régulièrement payer des professionnels de la justice pour ces affaires « privées » ; c'est parfois très onéreux pour des résultats aléatoires, le plus souvent désastreux. Mais j'ai appris à m'en accommoder et à me passer de musique (sic).
Que sont 700 millions d'euro ? Et 50 ? Peanuts ! Par le passé, j'ai eu l'opportunité de discuter avec des membres d'Attac. Lorsque j'ai parlé des 5 ou 12 milliards de la protection de l'enfance, ils m'ont rit au nez. Lorsque j'ai constaté quels étaient certains budgets, ne serait-ce que ceux du social en France, tout confondu, j'ai compris pourquoi.
Le journaliste du Monde a-t-il pu se tromper ? Il doit s'agir d'une erreur de plume ou d'un couac informatique.
L'industrie du disque dénonce les "voleurs à la petite semaine"
LEMONDE.FR | 09.09.09 | 21h46, par Mael Inizan, extraits
A quelques jours de la reprise des débats sur la loi Hadopi à l'Assemblée nationale, le 15 septembre, le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP) a annoncé, mercredi 9 septembre, lors d'une conférence de presse, une nouvelle baisse des ventes de musique au premier trimestre 2009 qui relance le débat sur le téléchargement illégal.
Selon les chiffres du syndicat [NDLR : ceux-ci ?], au cours du premiers trimestre 2009, le marché de gros de vente de musique a chuté de 17,4 %, par rapport à la même période l'année dernière. Une perte de quelque 50 millions d'euros que le SNEP attribue directement au piratage : "Les pratiques illicites en matière de téléchargement de contenu sont depuis six ans un phénomène de masse qui a détruit plus de 50 % (soit 700 millions d'euros) de la valeur du marché de la musique en France."
[...] "Notre offre légale fait toujours face à la concurrence déloyale des échanges illégaux de fichiers musicaux en ligne, déplore-t-il, en s'en prenant violemment aux "donneurs de leçon" anti-Hadopi : "Ce sont des voleurs à la petite semaine planqués derrière leur ordinateur qui n'ont jamais rien fait pour la création."
25 000 milliards de dollars évanouis
Article publié le 25 Octobre 2008
Source : LE MONDE.FR Pierre-Antoine Delhommais et Clément Lacombe avec Marc Roche (à Londres)
Taille de l'article : 853 mots
Escroqueries, mardi 27 janvier 2009, Le Temps, extrait
Finance: un siècle de dupes
L’affaire Madoff n’est de loin pas la première du genre. Avant lui, beaucoup d’arnaques pyramidales ont déjà été inventées par des financiers peu scrupuleux envers leurs clients
NICE (Reuters), 27/7/2007 - "La contrefaçon est un cancer de la mondialisation. Quel que soit le produit contrefait, du médicament à la pièce automobile ou le sac de grande marque, on achète un mensonge, de la perte d'emploi et de la perte de richesse pour le pays", a dit Eric Woerth, "ça représente dans toute la France six milliards d'euros de perte sèche pour les entreprises. C'est également plus de deux milliards d'euros d'impôts qui ne rentrent pas dans les caisses de l'Etat".
La loi sur le Défenseur des droits en conseil des ministres
Par Reuters, publié le 09/09/2009 à 15:06, extrait
Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a estimé qu'avec ce texte, qui vient après l'exception constitutionnelle et les nouvelles procédures de nomination des dirigeants d'entreprises publiques, "c'est véritablement la démocratie exemplaire que Nicolas Sarkozy appelait de ses voeux durant la campagne présidentielle qui se met progressivement en place".
Société Civile n°43, iFRAP, janvier 2005, page 18
5 commentaires
> Pour le moment Bruno, c'est un peu nébuleux.
Savez vous ce qu'est un conflit d'intérêts, un groupe d'intérêt (au singulier)? On parle plus de lobbies, de groupes qui exercent des pressions en faveur d'intérêts, tantôt particuliers, parfois un peu personnels (ceux du lobbie, du groupe d'intérêt, le même). Ce n'est pas forcément financier. Certains peuvent promouvoir un art précis ou des pratiques particulières. Dans l'ensemble, c'est assez subtile. Il arrive parfois qu'un groupe défende des intérêts qui ne sont pas les siens ("achetez, c'est mieux pour tout le monde, arrêtez avec le P2P, certains perdent des emplois et les artistes, de la reconnaissance").
Je trouve assez bizarre qu'on s'intéresse tant à Hadopi, depuis tout ce temps deux ans, avec un petit groupe comme le SNEP qui vient aujourd'hui nous parler de ces 50 millions de pertes... tandis que par ailleurs, 25 000 milliards se sont il y a peu vaporisés en bourse? A quoi s'occupent certains de nos parlementaires?
Si ces 25 000 milliards ne s'étaient pas vaporisés, s'il n'y avait pas eu depuis des milliers de nouveaux entrants dans les circuit du chomage et de l'aide sociale, le SNEP n'en serait peut être pas à geindre, aujourd'hui, pour 50 ridicules petits millions, perdus en janvier dernier. Depuis que ces milliards se sont vaporisés, nous savons mieux comment fonctionnent les banques et comment s'y exercent les contrôles. Ils vont s'améliorer, nous a-t-on dit. En attendant, on va sanctionner le petit téléchargeur du dimanche.
Continuez vous à acheter plein de disques quand vous êtes au chomage? L'autre jour, au zapping, on a vu une mère - très fière - organiser un diner de fête avec 5 euro: des patates, et tout le monde allait être heureux.
Si je commencais à vous parler des 12 milliards de budget de la protection de l'enfance, certains pourraient blémir, je ne le ferais pas ici.
Ne les houspillons pas, c'est aussi historique et partie intégrante de la construction du système, des professions qui ont elles aussi des contraintes.
Ici, je suis plus outré par ce syndicat qui s'en prend **violemment aux "donneurs de leçon" anti-Hadopi**.
Allez constater par vous même, chez Me Eolas, ils sont eux-mêmes tous victimes. Il ne manquait plus que H1N1. On assiste aujourd'hui à une "pandémie de l'indécence", Marc Gentilini nous l’avait bien dit.
Je ne vais pas pleurer pour ces 50 millions vaporisés dont se plaint le SNEP. Rien qu'une petite larme, ça devrait suffir.
Quid d'une pandémie à l'ère post Hadopi ?
Brève Business Internet
Publiée par Alexandre Laurent le Jeudi 10 Septembre 2009
http://www.clubic.com/actualite-298946-quid-pandemie-ere-post-hadopi.html