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L'Amérique « qui nous fait si peur a encore montré son vilain visage »
Nous devrions bientôt entendre Frédéric Mitterrand, notre Ministre de la Culture, houspiller encore une fois ces horribles juges américains. Notre chantre le soutiendra, la France des post ou néo-lumières éteintes, des bougies soufflées et des mauvais procès staliniens d'intentions, à huis-clos, doit encore rayonner à travers le monde. En France, nous pensons mieux, nos discours et opinions autorisées sont tellement plus civilisés, humanisés !
Par le passé, connaissant très bien la nature de certaines opinions et travaux relatifs à la garde alternée, j'avais suggéré qu'il serait parfois impossible d'accorder ou organiser une quelconque forme de garde ou de résidence alternée en faveur de l'enfant d'un couple mixte, ce en raison de profondes divergences culturelles. A l'époque, j'illustrais mes propos en prenant l'exemple d'un couple ou parents et d'une mère bretonne d'origine algérienne et d'un père juif et suisse ou parti vivre là bas, en Suisse.
Indépendamment des distances géographiques et d'éventuelles difficultés d'ordre plus matérielles ou trébuchantes, comment de tels parents pourraient-ils s'entendre sur la durée, dans l'intérêt de l'enfant, sans qu'il n'advienne un jour quelques conflits en raison d'appréciations très différentes de la situation ou de ce qui pourrait être utile ou mieux, pour l'enfant ? Comment les parents d'Elise, une mère russe et un père français, vont-ils faire pour s'entendre, dans l'intérêt de la petite ? Il me semble que la mère d'Elise a un moment déclaré qu'elle pourrait être prête à tout, y compris à tuer, pour sa petite... Le juge Anne Valentini et la maman de Macha ou la grand-mère de Sébastien n'ont jamais pu s'entendre non plus.
A mon humble avis, en astro-psycho-judiciarisant correctement le débat, tout bon JAF ou JPE français saura motiver bien mieux qu'un méchant juge américain. Un JPE et une bonne cour d'appel comme celle de Versailles sauront même motiver mieux une rupture tout à fait définitive et durable entre un enfant et sa famille, son papa, en raison d'un conflit persistant et virulent avec le pasteur d'Uhrwiller et un corbeau lorrain. Tout paraîtra même tout à fait légal, surtout pour qui ne gratte pas le fallacieux et plus grotesque encore des arrêts et jugements rendus, sur plusieurs années.
On ne peut pas dépayser le dossier lorsqu'un juge pour enfant et certains idéologues, procureurs, kapos, corbeau ou pasteur français sont saisis de la situation d'un enfant dit « en danger » de ne pas faire du théâtre dans la bonne chapelle. C'est à mon avis parfois dommage. Je n'ai jamais pu collaborer, je fais d'ailleurs encore appel, de deux décisions, même si je sais que j'ai déjà perdu. C'est là l'usage dans mon secteur, ce sont toujours les autres qui gagnent, jamais moi...
« Une jurisprudence abondante »,
des pages 88 et 89 d'un récent rapport du Défenseur des Enfants français...
L’équilibre de l’enfant est un critère important pour la mise en place de la résidence alternée, d’autant plus lorsque l’enfant a moins de trois ans, le juge privilégie dans ce cas l’importance du rôle de la mère (CA Toulouse, ch. 1, sect. 2, 14 nov. 2006 : Juris-Data n° 2006-330021). Cependant, si l’enfant est mature et en âge de s’exprimer librement sur ses souhaits, le juge tiendra compte de sa volonté dans la prise de décision – il s’agissait en l’espèce d’un adolescent de 16 ans qui manifestait la volonté de vivre chez l’un et l’autre de ses parents (CA Amiens, ch. de la famille, 13 juin 2007 : Juris-Data n° 2007-336305). Le juge examine aussi si l’enfant est à l’aise dans les deux foyers et la qualité des relations avec les demi-frères et demi-soeurs (CA Aix-en-Provence, ch. 6 A, 22 août 2007 : Juris-Data n° 2007-344305), le besoin de l’enfant de se construire dans la dualité des images parentales (CA Aix-en-Provence, ch. 6 A, 22 août 2007 : Juris-Data n° 2007-344305), d’avoir accès à ses deux cultures (CA Aix-en-Provence, ch. 6 A, 27 février 2007 : Juris-Data n° 2007-342859) ou encore la nécessité de mettre un terme à la résidence alternée du fait d’un climat parental passionnel et empreint de souffrance (CA Dijon, ch. civ. C, 8 sept. 2005 : Juris-Data n° 2005-288558), d’un conflit parental permanent qui est entretenu voire avivé par la résidence alternée mise en place (CA Nîmes, ch.civ 2, sect.C, 20 juin 2007 : Juris-Data n° 2007-342720). Le fonctionnement de la résidence alternée est mis en échec par l’absence totale de communication entre les parents (CA Nîmes, 20 juin 2007, précité).
Un couple mixte interdit de mariage aux Etats-Unis "au nom des enfants"
LEMONDE.FR avec AFP | 16.10.09 | 22h19 • Mis à jour le 16.10.09 | 22h19, extrait
Un juge de paix a refusé de marier un Noir et une Blanche en Louisiane, dans le sud des Etats-Unis, au prétexte que leurs enfants seraient rejetés par leurs communautés respectives, rapporte, vendredi 16 octobre, la presse locale. "Je ne suis pas raciste, a assuré Keith Bardwell, juge de paix à Tangipahoa Parish, au journal Hammond Star. J'organise des cérémonies pour des couples noirs ici même, dans ma maison. Je pense d'abord aux enfants." M. Bardwell a précisé au journal qu'il pensait que les mariages mixtes ne duraient pas longtemps et que les enfants issus de telles unions n'étaient acceptés ni par la communauté noire ni par la communauté blanche. "Je ne célèbre pas de mariages mixtes parce que je ne veux pas imposer aux enfants une situation qu'ils n'ont pas voulue eux-mêmes, a ajouté le juge. Dans mon cœur, je sens que les enfants vont souffrir plus tard." "C'EST MON DROIT". Beth Humphrey, qui est blanche, et Terence McKay, qui est noir, ont finalement été mariés par un juge de paix dans une commune voisine.