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Les droits de l'enfant, 20 ans après
J'attends les actes, à paraître un jour. J'attends toujours la parution de ceux du colloque de la FN3S, de novembre 2008.
Aujourd'hui, nous avons bien pu entendre comment certains définissent l'intérêt de l'enfant, son intérêt « supérieur », tandis que M. Badinter nous soutenait sans trop de précisions qu'il est nécessaire que ce concept « politique » reste mou. Je me demande à qui cela peut profiter. A l'enfance, en toutes circonstances ?
J'ai pu discuter quelques minutes avec Mme Myriam El Khomri, adjointe au Maire de Paris, chargée de la protection de l'enfance et de la prévention spécialisée. Elle nous a présenté les actions de la ville de Paris, en faveur de l'enfance. Nous avons pu apprendre que 5 000 petits parisiens sont aujourd'hui « placés ». Après son intervention, j'ai pu discuter quelques minutes avec elle, j'ai encore appris que le budget global de la ville de Paris en faveur de l'enfance s'élève à 300 millions d'euros. Elle connait l'association Fil d'Ariane, elle connait évidemment aussi l'Oeuvre de Secours aux Enfants France. Je me demande si elle se souvient qu'il y a quelques semaines, la directrice de la PJJ de Paris s'était jetée par la fenêtre plutôt que d'entrer en réunion de service. Mais je pense que Mme El Khomri a bien conscience de la diversité des difficultés qui peuvent se poser au sein de ces services ou de ce dispositif qui est en théorie et pour un temps encore supposé protéger les enfants.
Mme El Khomri nous a parlé d'humain et de dentelle, de projets sur mesure, en faveur de mineurs. Je lui ai remis une carte de visite, la renvoyant vers ce site, où elle pourrait découvrir le « sur mesure » « en faveur de Justine ».
On nous a confirmé l'inauguration de la place des droits de l'enfant, à Paris, ce 20 novembre, à 11h15.
« Pour les 20 ans des droits de l'enfant »,
ce 18 novembre, à Sciences Po
2 commentaires
Ce qui me désole dans cette mascarade des droits de l'enfant, c'est qu'en faîte l'enfant n'a pas trop de droits, ou seulement ceux que l'on veut lui accorder. On sait tous, que les adultes intrumentalisent les enfants qui sont manipulables. Quand un enfant est placé pour divers raisons (j'exclue la maltraitance)précarité, manque de logement,etc etc... CERTAINS porfessionnels manipulent et font mentir l'enfant pour que le placement perdure dans le temps !
Alors ou sont les droits de l'ENFANT ?????????
C'est ce que de nombreux professionnels semblent avoir faire de mieux. Et dès qu'on s'adresse publiquement à ces mêmes adultes, ils restent retranchés dans leurs bâtisses comme des cafards qui auraient perçu trop de lumière. J'ai beau les provoquer plus, rien ne bouge. Même le ministère public en reste tout couard lorsque j'écris ou envoie même un son au château ou à sa chancellerie.
> elle veut vraiment améliorer les choses.
Je n'ai aucune raisons d'en douter. D'autres qui sont intervenus ce 18, à Sciences Po, tentent aussi de faire bouger des choses. Parfois, ça marche.