« Les suisses, des antisémites ? | Notre chantre n'aurait pas pu faire appel ? » |
Pas de tract, il n'en restait plus qu'un
Au supermarché, je n'avais pas vu le dernier tract, quelqu'un d'autre s'en est emparé. J'ai pensé qu'il allait le reposer, j'ai donc attendu. Ce dernier Libé était un peu froissé, son acquéreur hésitait. Il a bien voulu me le prêter, j'ai pu le feuilleter rapidement sans le froisser plus qu'il ne l'était déjà. Nous recherchions la même chose, l'affaire Clearstream et l'ultime épisode Frêche. J'ai ramené bien assez d'autres feuilles dont un Parisien, où les sarkozystes se font discrets, je pouvais donc me passer du tract. Nous en avons sourit.
« L'escalade », titre le JDD ; « gros temps pour le procureur Marin ». Je lis surtout que le second procès devrait être « à hauts risques » et que, selon France Soir, cette affaire « résonne dans le monde entier ». La présidence de l'EPAD avait aussi fait beaucoup de bruit à travers la planète, mais des rumeurs ou des écrits bien différents encore. Toutes ces histoires sont bien très distinctes, chacune ayant ses spécificités.
« Et le rideau tombe sur la grippe A », France Soir nous apprend que les derniers centres de vaccination ferment. Frêche « ne s'excuse pas... il s'explique », lit-on dans le Parisien, ce qui est conforme à ce qu'on a pu déjà lire, sur la toile. Beaucoup garderaient le contact avec lui, ce qui ne me surprend pas ; c'est un personnage dont j'ai bien perçu d'autres de ses discours. Ah, un film « pour écolier » crée la polémique. Je pense que je retiendrais principalement cette information parmi toutes ces feuilles. Il sera donc possible d'en parler, je pensais qu'il ne s'agissait que de rumeurs, sur Internet.
J'ai aussi pris Choc de février, il complète à peu près mes piles sur Haïti, « l'île maudite ».
Le Parisien
Le JDD
France Soir
Propos de Delattre: PS et UMP ferraillent
AFP, 30/01/2010 | Mise à jour : 20:36, extrait
En pleine affaire Frêche, le PS s'est insurgé aujourd'hui contre des "propos méprisants à tonalité raciste" tenus contre un de ses candidats par le maire UMP de Franconville, alors que Valérie Pécresse, chef de file UMP francilienne, a crié à la "grossière manoeuvre de diversion".
Jeudi, Francis Delattre, ancien député et actuel maire de cette ville du Val-d'Oise, a déclaré à propos d'Ali Soumaré, tête de liste PS dans ce département, d'origine malienne: "Au début, j'ai cru que c'était un joueur de l'équipe réserve du PSG. Mais en réalité, il est premier secrétaire de la section de Villiers-le-Bel. Ca change tout!".
Ces propos, tenus lors d'un meeting des régionales auquel assistaient les ministres Valérie Pécresse, Rama Yade et le numéro un de l'UMP Xavier Bertrand, sont "méprisants, à tonalité raciste", a déclaré dans un communiqué Marie-Pierre de La Gontrie, porte-parole de campagne du président PS sortant et candidat en IdF, Jean-Paul Huchon.
3 commentaires
AFP, 01/02/2010 | Mise à jour : 09:23
L'ancien garde des Sceaux Robert Badinter (PS) a affirmé ce matin qu'en cas de 2e tour entre Georges Frêche et l'UMP aux régionales en Languedoc-Roussillon, "le minimum c'est l'abstention" après les propos "insupportables" du président de cette région contre Laurent Fabius. "C'est évident", Georges Frêche "a tenu des propos indignes, insupportables, je suis placé pour le savoir", a déclaré sur Europe 1 M. Badinter, juif comme la famille de M. Fabius.
Il a rappelé qu'avant de critiquer "la tronche pas catholique" de l'ancien Premier ministre socialiste, le président du conseil régional de Languedoc-Rousssillon avait déjà tenu "des propos odieux" sur le nombre de noirs dans l'équipe de France de football ou les harkis.
"C'est le racisme, c'est la xénophobie", a lancé le sénateur des Hauts-de-Seine.
Interrogé sur le choix à faire dans le cas d'un 2e tour opposant la liste de Georges Frêche à celle de l'UMP le 21 mars, il a déclaré : "Chaque électeur décidera" mais "je suis en tous cas convaincu que le minimum c'est l'abstention".
Le PS a décidé de présenter une liste alternative à Georges Frêche en Languedoc-Roussillon, mais peine pour l'instant à rassembler la gauche pour la constituer.
Gays: Le pape opposé à Londres
Benoît XVI a annoncé mardi son voyage en Grande-Bretagne en septembre prochain. Mais le pape a soulevé la polémique en s'opposant à un projet de loi en cours d'examen, qui entend lutter contre la discrimination basée sur l'orientation sexuelle.
Benoît XVI est le pape de la polémique. Ces voyages génèrent souvent des remous, comme en Israël, en Afrique ou aux Etats-Unis. L'annonce de sa visite en Grande-Bretagne a aussi soulevé une vague de protestation. Le souverain pontife s'est en effet adressé aux évêques gallois et anglais et leur a confirmé sa venue à l'automne prochain, en septembre.
[...] Les catholiques comme les anglicans redoutent notamment de ne plus pouvoir choisir les professeurs sur la base de leur foi dans leurs établissements scolaires. Ils ont aussi exprimé leur préoccupation face à une possible obligation de célébrer le mariage d'un transsexuel. "Par certains aspects, elle (la législation, ndlr) viole en fait la loi naturelle sur laquelle est fondée l'égalité de tous les êtres humains et par laquelle elle est garantie", a ajouté le pape.
Parler d'homosexualité dès l'école maternelle : une nécessité, par Gaël Pasquier
LEMONDE.FR | 13.02.10 | 07h51, extrait
Depuis 2008, les circulaires de rentrée, qui fixent chaque année les priorités de la politique éducative, rappellent la nécessité de lutter à l'école " contre toutes les violences et toutes les discriminations, notamment l'homophobie ". Pourtant, face à la possible diffusion dans des classes de CM1 et de CM2 d'un court-métrage d'animation parlant d'homosexualité, Le Baiser de la lune, Monsieur Chatel a tenu à préciser les limites de cette mission : elle ne saurait concerner l'école primaire et commencerait au collège pour se poursuivre au lycée. Parler d'homosexualité à l'école maternelle et élémentaire serait selon lui prématuré et relèverait d'une initiative privée que ne saurait cautionner l'éducation nationale. L'actuel ministre se démarque donc des instructions données par son prédécesseur qui englobaient dans ce combat l'ensemble de l'Ecole, avec une majuscule, sans créer de distinction entre les niveaux d'enseignement. Il méconnaît également d'autres textes officiels qui, tels que celui publié au Bulletin officiel du 2 novembre 2000, inscrivaient la lutte contre l'homophobie " à l'école, au collège, et au lycée " dans le cadre de l'éducation à l'égalité des filles et des garçons par l'intermédiaire de la lutte contre les stéréotypes de sexes.