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Dérives sur les réseaux sociaux : « inquiétude partagée » par Laeticia Avia
Habituellement, nous discutons d'injures, de propos homophobes, de diffamations, de discours de haine, de tweets divers émergeant dans les débats publics ou simplement dans les opinions dont celles de plus influents, de fausses nouvelles, d'influence ou d'ingérences Russe, de harcèlement, de photos volées, de sex tapes ou de dick pics (par DM, celles là)... Mais qu'en est-il au juste des débats sur ces médias, et comment sont-ils susceptibles d'être perçus ou relus ?
Sur twitter, il est depuis longtemps possible de créer des threads. Depuis toujours, on peut y discuter avec plein de gens, parfois très sereinement et souvent avec des opinions divergentes, même de très radicalement opposées. Ping pong, deux individus s'échangent des tweets, il est aisé de tout suivre et relire. Quand plusieurs échangent, les relire est parfois moins simple mais encore envisageable, il faut souvent aller lire différentes branches, voire différents fils et leurs branches.
Nous connaissons bien le phénomène des bulles d'affinités, où tout le monde ne fait qu'abonder. Les lire est aisé.
Mais aux frontières de ces bulles et lorsque les gens essayent d'être lus ou qu'ils répliquent, lorsque plusieurs s'envoient des tweets et que certains n'en lisent ou n'en acceptent aucun, ou lorsque des gens en ajoutent sans un minimum d'efforts, de réflexions, de recherches, de relectures, que peut-il advenir, quelles en seront les traces aux archives ?
Dans ce qui suit, indépendamment des personnes ou des sujets, que vont lire, faire, penser puis ensuite propager les gens, les gens qui pourraient tout en lire ? Que vont en conclure les gens qui ne pourraient pas tout en voir car ils sont bloqués par l'un au moins de ceux qui semblaient ainsi discuter ? Les gens feront-ils un effort et vont-ils approfondir, réfléchir ? Préféreront-ils s'en remettre vite aux petits coeurs d’amitiés ou d'affinités pour juger de la pertinence des écrits ?
Plus bas, de quelques « échanges », des tweets, celui de Karine étant ici, celui de Dominique à Avia là :
• Olivier et Laeticia partagent leurs inquiétudes, en s'y collant, Dominique a pu profiter de quelques RT, d'une visibilité,
• Dominique milite, a pu boire le contenu de France Soir, une tribune non contradictoire qui accuse Jean-Philippe,
• Karine ou la mondaine barrée est la prétendue victime de Jean-Philippe,
• Jean-Philippe tente là vainement de faire savoir encore qu'il n'est pas élu LREM et qu'il n'a harcelé personne
Avant de tweeter et de flatter qui que ce soit, si on ne peut pas lire tout des échanges d'autres gens, je crois qu'il serait judicieux d'utiliser d'abord un compte alternatif et non bloqué, à moins qu'un navigateur et une fenêtre privée...
7 commentaires
"Barré" n'est pas une insulte. Il en existe une définition susceptible d'être bien connue par beaucoup, à la rigueur, on parlera d'une diffamation, mais pas d'une insulte: "Familier. Un peu fou; délirant: Ce type est vraiment barré.", peut-on vérifier sur https://larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%AAtre_barr%C3%A9/8117
Depuis, un twittos a restreint son compte, il a pu flipper après toutes les menaces de plaintes et d'investigations par la police que nous avions pu lire... Puis il a pu flipper davantage encore ayant appris que Karine a porté plainte contre Jean Philippe, pour rien que un tweet ou deux. Ou il en a simplement eu marre.
Dans ces échanges, Karine finissait exclue. Lorsqu'il tweetait "Elle est barrée. Point.", il n'y avait plus que 3 destinataires (on voit la même chose sur la courte capture publiée par France Soir, 3 destinataires seulement). Elle est arrivée, s’immisçant, puis Jean Philippe a envoyé "Vous n'êtes pas invitée dans la conversation, alors barrez-vous."
Le tweet "elle est barrée" est ici: https://twitter.com/jpelie/status/1311292791797018624
Je crois que Karine se trompe et qu'elle confond insulte ou harcèlement avec une très banale et simple diffamation publique. Ou que Karine a décidé d'abuser de ces deux petits tweets en faisant en sorte qu'ils apparaissent sur France Soir avec sa version des faits (l'absence de contradictoire dans cet article de France Soir étant imputable à la rédaction du "journal").
"Réfléchissez avant de cliquer
— Karine Isambert (@karineisambert) September 23, 2020
Le cyberharcèlement est un délit puni jusqu'à 3 ans de prison & 45 000€ - art 222-33-2-2 CP" "https://t.co/sPIL3Lh9QT
Je fais des captures d'écran de vos tweets et profils et vous demande pour la dernière fois de cesser vos tweets malveillants 2/2
C'est bien là le problème. Vous croyez des "victimes" (dont certaines n'en sont peut-être pas) sans rien vérifier. Donc n'importe qui peut se dire victime, n'importe qui retweete tout et n'importe quoi, y compris des propos mensongers non étayés. Vous voyez ce que cela signifie ?
— Jean-Philippe Élie (@jpelie) October 11, 2020
Lorsqu'on tweetait puis que la dame allait se plaindre de harcèlement, le sujet était Arash/sa thèse/sa défense/les propos de son avocate. Aujourd'hui, affiché sur France Soir, on voit 2 tweets de @jpelie. Et la seule trace d'un harcèlement: celui de @jpelie avec France Soir... pic.twitter.com/IJUJa6vQ1m
— Bruno Kant (@bkant) October 11, 2020
@Yoyo_Macguffin <- je l'ajoute. Alors vous, en fait, je sais pas. Mais moi, je lisais les tweets autour d'elle. S'il y avait eu des bots occupés à lui tweeter la même chose "en boucle", je crois que je les aurais repérés... pic.twitter.com/y3rLvlL46W
— Bruno Kant (@bkant) October 11, 2020
Pourquoi je vous en parle? Peut être parce que vous avez tweeté que @jpelie est un harceleur... Mais regardez mieux les tweets, dès qu'on envoyait des choses au sujet de Arash, la dame nous menaçait et se plaignait. Qui harcelait qui? pic.twitter.com/ovZltkYj0e
— Bruno Kant (@bkant) October 11, 2020