« Roulements de tambour, quels discours verrons nous émerger ? | L’affaire Finaly : pistes nouvelles » |
La France a peur... et des gens, y compris des enfants, disparaissent
« Les enfants volés ont l'impression d'être de vulgaires marchandises » • ADOPTION. Une journaliste française publie l'histoire vraie d'une fille volée à ses parents. Une affaire qui rappelle le scandale de L'Arche de Zoé. • Le Temps.ch, samedi 3 novembre 2007
Les rendez-vous du groupe de l'ACAT Paris V
pour l'année universitaire 2008-2009
Les Jeudis de l'ACAT Paris V, 7ème année
- Jeudi 4 décembre 2008 à 19h30 :
La Force de l'obéissance. Économie politique de la répression en Tunisie
avec Béatrice Hibou, Chargée de recherche, CERI / CNRS
- Jeudi 22 janvier 2009 à 19H30 :
Les camps de concentration français
de la première guerre mondiale (1914-1920)
avec Jean-Claude Farcy, Chargé de recherche, Université de Bourgogne
- Jeudi 12 mars 2009 à 19H30 :
Les évolutions de la justice pénale des mineurs en Europe :
Du modèle Welfare au modèle néo-libéral
avec Francis Bailleau, sociologue, membre du Groupe d'analyse du social et de la sociabilité (GRASS -CNRS)
- Jeudi 2 avril 2009 à 19H30 :
Punir après la peine : l'utopie du risque zéro
avec Gilles Chantraine , chercheur CNRS , membre du Centre Lillois d'Études et de Recherches Sociologiques et Économiques ( CLERSÉ )
- Jeudi 14 mai 2009 à 19H30 :
La France a peur : une histoire sociale de l'insécurité
avec Laurent Bonelli, Maître de conférences en science politique de l'université de Paris X-Nanterre, Membre du comité de rédaction de la revue Cultures & Conflits
Sophie, 6 ans, orpheline de mère et privée de père
LE MONDE pour MatinPlus | 03.12.07
La visite de Nicolas Sarkozy en Algérie constitue sa "dernière chance". Après, ce sera "foutu", dit-il avec désespoir. Jacques Scharbook, 55 ans, vit "un calvaire". Il n'a pas revu sa fille depuis bientôt trois ans. Sophie, 6 ans, a été "kidnappée" par sa grand-mère maternelle. Elle est détenue quelque part entre Oran et Alger. Son père ne dort plus, a pris 25 kilos et se dit "à bout de nerfs".
Ces cris qu'on enterre
Libération, le 27 septembre 2005
Le président Bouteflika entend rayer de la mémoire collective plus d'une décennie de guerre civile. Mais beaucoup d'Algériens qu'ils soient rescapés ou proches de disparus refusent cette amnésie forcée.
Après de longues recherches, il pense que leurs corps reposent là, au fond du trou. «Pour qu'on ne sente rien, il suffit en général de jeter de la chaux.» Lorsqu'il a crié au charnier et exigé son exhumation, il a été réduit au silence. «La gendarmerie m'a harcelé. Mon autre frère a été accusé de liens avec les terroristes et emprisonné pendant trois mois. Tout ça pour m'éloigner d'ici.» Le black out était déjà décrété.
Des associations d'outre-mer manifestent contre la "falsification de l'histoire"
LE MONDE, 05.12.05, extrait
Déployée au bas d'un chapiteau encadré de deux drapeaux tricolores, la banderole du collectif des Antillais-Guyanais-Réunionnais était explicite : "Napoléon = négrier = criminel. Non à sa glorification. Non à la falsification de l'histoire."
ALGER (AP), 30 avril 2007 - Le correspondant en Algérie des quotidiens français "Le Figaro" et "Ouest-France", Arezki Aït-Larbi, est convoqué le 2 mai devant le tribunal correctionnel d'Alger pour répondre d'une "rocambolesque affaire de diffamation", souligne le journaliste dans un cmmuniqué, dimanche.
Aït-Larbi avait interpellé jeudi à l'aéroport d'Alger au moment où il allait embarquer pour Paris.
Dans ce communiqué, où il revient en détail sur les circonstances de cette affaire qui remonte à 1986 et qui a mené à son interpellation de jeudi, Arezki Aït-Larbi affirme que "si, entre son interpellation à l'aéroport et sa présentation au parquet, il a été traité avec respect et correction, il a été, par contre, enfermé dans les geôles du palais de justice, malgré la main levée du mandat et la mise en liberté immédiate prononcée par la magistrate".
"Il a été, ensuite, transféré dans un fourgon cellulaire, avec des prisonniers de droit commun, à la prison de Serkadji, où il a été écroué, avant d'être libéré dans la soirée", poursuit le communiqué.
"Je ne fuis pas mes responsabilités, bien au contraire je revendique un procès juste où le plaignant dira au grand public en quoi il a été diffamé et à moi de démontrer la véracité de ce que j'ai avancé avec des preuves et des témoins. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi on déterre cette affaire aujourd'hui", a souligné samedi, à sa sortie de prison, Arezki Aït-Larbi qui n'arrive pas à assimiler le fait qu'il avait quitté plusieurs fois le territoire algérien sans être interpellé par la police des frontières.
L'arrestation de jeudi est motivée par un mandat d'arrêt délivré par le juge d'instruction en 1997, suivi d'une condamnation par défaut à six mois de prison ferme pour diffamation, a expliqué le correspondant du "Figaro".
Il a précisé que l'article jugé diffamatoire était un reportage publié en 1994 dans un journal algérien, dans lequel il relatait "les sévices infligés aux détenus du pénitencier de Lambèse" à l'époque où lui-même y était détenu, en 1986.
Arezki Aït-Larbi n'avait été informé de l'existence de cette condamnation qu'en mai 2006, lorsque les autorités judiciaires ont déterré l'affaire pour justifier le refus de lui renouveler son passeport, l'interdisant de sortie du territoire. Grâce à une mobilisation en Algérie et en France, le correspondant avait fini par récupérer son passeport en novembre 2006.
Arezki Aït-Larbi assimile son arrestation à un viol de son droit à la libre circulation. Une arrestation et une entrave d'autant plus injustifiables qu'il y a prescription des faits, en plus de la double amnistie (mai et juillet 2006) accordée par le président Abdelaziz Bouteflika pour les journalistes condamnés pour des délits de presse.