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17 octobre : Journée mondiale du refus de la misère
NDLR : Je pense que certaines contributions d'ATD-Quart Monde et le rapport Naves-Cathala sont à l'origine de quelques réactions et avis formulés par la suite, par l'AFMJF (Association Française des Magistrats de la Famille et de la Jeunesse). Ce samedi 17/10, j'irais très probablement me promener à Paris, au Troca et dans ces beaux quartiers. Par le passé, j'avais déjà pu discuter avec des représentants ou des courants proches de ATD-Quart Monde. Le juge Thierry Baranger a été président de l'AFMJF. Depuis octobre 2008, ce juge est saisi du dossier de ma fille aînée, un grand fiasco prétendu éducatif, à moins qu'un monstrueux pied de nez fait à l'enfance ainsi qu'au quart monde et à différentes associations qui souhaiteraient nous sensibiliser en faveur des plus démunis ? Voir aussi divers billets tels que Malade ou Au juge des tutelles et In Sachen Kaminski : quel QI pour être un bon parent ? Je suis pour ma part finalement très fier d'être traité depuis quelques temps de « malade » sur la toile, par certains Umpistes putéolois aux écrits injurieux, d'avoir été prié d'aller me faire « soigner » par Me Eolas, un point confirmé 6 mois plus tard par la cour d'appel de Versailles, sa chambre des créatures inférieures, et d'avoir été également très fermement intimé de me taire par le ministère public, notamment par la voix du substitut Felicis, en chambre du conseil, à huis clos, d'avoir été aussi menacé par le pasteur d'Uhrwiller qui envisageait il y a longtemps déjà de faire « supprimer » mon blog. Mais mon blog est toujours en ligne ; depuis la mi-2006, le ministère public ne s'est plus aventuré à me demander la moindre explication.
Refus de la misère et Droits de l’Enfant - samedi 17 octobre - Français
75 - Paris ATD Quart-Monde - île de France, Paris-Trocadéro
Samedi 17 octobre 2009 Paris, de source http://oct17.org
Toute la journée, dans les quartiers , animations, expositions, débats, rassemblements sur le thème du Refus de la Misère et des Droits de l’Enfant. Après midi. Présentation du film de paroles d’enfants des quatre continents : "Viens avec nous. C’est en se rencontrant qu’on bâtit un monde sans misère". 17h - 18h30. Parvis des Drois de l’Homme, des Libertés et du citoyen au Trocadéro Rassemblement enfants et Adultes. Chants, prises de paroles, animations.
Thèmes : Internat.
Les maisons d’enfants à l’épreuve du temps
Par Jacques Trémintin
Publication n° 807 du 7 septembre 2006
Dossier en ligne > Éducation spécialisée
de source , extrait
Héritières des sinistres orphelinats d’antan, les maisons d’enfants à caractère social ont fait peau neuve et n’ont pas toujours bonne réputation. On les critique souvent, mais on ne sait pas s’en passer. Retour sur une institution incontournable.
On connaît depuis quelques années une offensive contre les placements d’enfants jugés préjudiciables aux familles. On se souvient de la mise en accusation d’ATD Quart-monde prétendant que les séparations intervenaient surtout en raison de la pauvreté des parents. Le rapport Naves - Cathala (2000) fit justice de cette affirmation : « Aucun des enfants accueillis provisoirement ou placés, dont la mission a examiné la situation, n’a été séparé de « son milieu actuel » du seul fait de la pauvreté de ses parents, même s’il est impossible de nier l’importance du facteur « précarité » dans les séparations enfants-parents subies » [1]. Au premier rang des cibles des adversaires du placement, l’internat éducatif [2] qui n’a jamais eu très bonne presse. Bien des raisons peuvent expliquer ce déficit de crédit. Pourtant, parmi les arguments le plus souvent avancés, nombreux sont ceux qui ne se vérifient pas dans la réalité, relevant bien plus de la rumeur quand ce n’est pas de la mauvaise foi.
[1] « Accueils provisoires et placements d’enfants et d’adolescents », Pierre Naves et Bruno Cathala, La Documentation Française, p.25
[2] On compte dans notre pays 150 000 enfants séparés de leur famille, dont 100 000 sont placés en famille d’accueil, en lieu de vie, chez des tiers dignes de confiance ou chez un membre de leur famille et 50 000 accueillis en internat éducatif. ...
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Reuters 17.10.09 | 13h00
PARIS (Reuters) - Les enfants sont parmi les principales victimes de la pauvreté en France, où 300.000 mineurs vivent "dans l'errance", soulignent les organisateurs de la journée mondiale du refus de la misère, qui a lieu ce samedi.
"La France ne protège pas ses enfants de la misère", déplore dans un communiqué ATD Quart Monde, qui souligne que 30% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté sont des enfants.
Selon l'Insee, quelque 8 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté (908 euros) en 2007, dont 2,4 millions de moins de 18 ans.
A l'occasion du vingtième anniversaire de la convention internationale des droits de l'enfant, ATD "appelle le gouvernement, les élus et les citoyens à des choix politiques et citoyens pour qu'aucun enfant ne soit condamné à vivre dans la misère".
Mal-logement, malnutrition, échec scolaire, les conséquences de la pauvreté chez les enfants sont multiples et laissent souvent des traces "indélébiles", prévient l'association à l'initiative de cette journée organisée depuis 1987.
"En France aujourd'hui, 300.000 enfants vivent dans l'errance, d'hôtels en hébergements d'urgence", déplore ATD.
L'association souligne aussi que "massivement, les enfants qui échouent à l'école viennent des milieux populaires et de la grande pauvreté" et qu'ils risquent, par conséquent, "de vivre à leur tour la précarité".
"Une des raisons majeures de l'échec à l'école est la stigmatisation et les propos discriminatoires que subissent les enfants des milieux les plus démunis. Un enfant ne peut pas apprendre s'il est ridiculisé", précise-t-elle.
Le Haut Commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, a reconnu samedi que la situation était préoccupante.
"La pauvreté des enfants n'a pas encore diminué, a-t-il dit sur Europe 1. "Oui, il y a dans ce pays riche deux millions d'enfants pauvres et, oui, il faut les aider à s'en sortir."
Cette journée du refus de la misère intervient un mois après la polémique suscitée en France par la suppression du poste de Défenseur des enfants, remplacé par un Défenseur des droits, aux prérogatives plus larges.
Clément Dossin, édité par Guy Kerivel
AFP, 19/11/2009 | Mise à jour : 17:45
Une large majorité de Français (56%) pense qu'ils pourraient un jour devenir sans-abri, contre 47% il y a tout juste deux ans, révèle un sondage CSA pour l'Association Emmaüs . A la question "Pensez-vous que vous puissiez devenir un jour sans-abri?", 44% des personnes interrogées répondent "Oui, cela pourrait m'arriver" (contre 43% en novembre 2007) et 12% "Oui, c'est très possible" (contre 4% en 2007).
En novembre 2007, le sondage CSA/association Emmaüs avait fait sensation en révélant que 47% de Français se sentaient ainsi menacés par la précarité dans le logement au point de redouter de devenir sans-abri. En novembre 2009, hommes et femmes se sentent pareillement menacés (56% chacun). Selon les tranches d'âge, ce sont les 30-49 ans qui craignent le plus de devenir sans-abri (70%) et particulièrement les 40-49 ans (75%).
Chez les 30-49 ans, ils sont même 15% à estimer qu'il est "très possible" qu'ils deviennent un jour sans abri. Les 18-24 ans se sentent aussi très vulnérables (62%).
Par ailleurs, 75% des Français se sentent solidaires des personnes sans-abri (dont 52% assez solidaires et 23% très solidaires).
L'association Emmaüs publie ce sondage une semaine tout juste avant l'organisation de la 2ème Nuit solidaire pour le logement, le 27 novembre, place de la Bastille à Paris. L'événement, qui devrait démarrer vers 18 h, est organisé par le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique du logement (auquel appartient, entre autres, l'association Emmaüs).
Le sondage CSA a été réalisé par téléphone les 10 et 11 novembre sur un échantillon représentatif de 1057 personnes âgées de 15 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Société
ATD Quart Monde invite à "refuser la misère"
Le Monde.fr avec AFP | 17.10.2012 à 12h41 • Mis à jour le 17.10.2012 à 17h08
La Journée mondiale du refus de la misère, célébrée mercredi 17 octobre, vise cette année à "interpeller la société pour demander la reconnaissance de la violence faite aux plus pauvres", selon ATD Quart Monde, qui organise cette journée.
"La misère est violence. Refusons-la" : ce thème a été choisi par l'ONU "pour mettre en évidence le fait que les plus pauvres subissent en permanence des violences", a expliqué Pierre-Yves Madignier, le président d'ATD Quart Monde. Selon les derniers chiffres de l'Insee, le taux de pauvreté atteint 14,1 % en 2010, son plus haut niveau depuis 1997. En 2010, 8,6 millions de personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté monétaire (964 euros par mois), la moitié d'entre elles vivant avec moins de 781 euros par mois.
Et selon le rapport annuel de médecins du Monde (MdM), rendu public mardi, l'accès aux soins pour les plus démunis s'est détérioré en 2011. "Les personnes les plus pauvres font l'objet d'une véritable discrimination à cause de leur origine sociale", fait valoir ATD. ATD Quart Monde milite notamment pour "indexer les minima sociaux sur l'évolution du coût de la vie", proposer des complémentaires santé qui "prennent en compte les besoins réels à un prix abordable" ou favoriser les médiations pour éviter autant que possible les placements d'enfants.
Des événements seront prévus mercredi dans toute la France ainsi que dans le monde, à l'ONU, à New York, à Bruxelles et à Dublin. A Paris, une marche sera organisée de La Pitié-Salpêtrière jusqu'au Trocadéro, sur le parvis des Droits de l'homme. "Pour la CGT, les situations de pauvreté ne sont en rien la conséquence d'une fatalité mais résultent de choix politiques, économiques et sociaux, bien identifiés", a indiqué mardi dans un communiqué le syndicat, qui participera à la Journée mondiale.
De source http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/17/atd-quart-monde-invite-a-refuser-la-misere_1776657_3224.html