« Les désunions de la magistrature, XIXe-XXe siècle | Philippe Nemo, La France aveuglée par le socialisme » |
L'invention du sauvage
NDLR : Il me semble que ce sujet des indigènes ou des sauvages et de leur exhibition était brièvement évoqué dans un Cahiers de l'Actif, probablement le n° 292-293, « Les travailleurs sociaux ont-il peur du changement ? » La plupart de mes livres sont encore en piles et dans des cartons, je vérifierais plus tard. « L'aliénation est subtile, elle prend des formes qui évoluent avec leur temps, qui s'essayent à la rendre toujours un peu plus tolérable en l'apprêtant avec des habits civilisés. »
L'invention du sauvage
du mardi 29 novembre 2011 au 3 juin 2012
musée du quai Branly
37, quai Branly
75007, Paris, plus d'infos sur http://www.quaibranly.fr
EXHIBITIONS met en lumière l’histoire de femmes, d’hommes et d’enfants, venus d’Afrique, d’Asie, d’Océanie ou d’Amérique, exhibés en Occident à l’occasion de numéros de cirque, de représentations de théâtre, de revues de cabaret, dans des foires, des zoos, des défilés, des villages reconstitués ou dans le cadre des expositions universelles et coloniales. Un processus qui commence au 16e siècle dans les cours royales et va croître jusqu’au milieu du 20e siècle en Europe, en Amérique et au Japon.
Peintures, sculptures, affiches, cartes postales, films, photographies, moulages, dioramas, maquettes et costumes donnent un aperçu de l’étendue de ce phénomène et du succès de cette industrie du spectacle exotique qui a fasciné plus d’un milliard de visiteurs de 1800 à 1958 et a concerné près de 35 000 figurants dans le monde. À travers un vaste panorama composé de près de 600 oeuvres et de nombreuses projections de films d’archives, l’exposition montre comment ces spectacles, à la fois outil de propagande, objet scientifique et source de divertissement, ont formé le regard de l’Occident et profondément influencé la manière dont est appréhendé l’Autre depuis près de cinq siècles.
L’exposition explore les frontières parfois ténues entre exotiques et monstres, science et voyeurisme, exhibition et spectacle, et questionne le visiteur sur ses propres préjugés dans le monde d’aujourd’hui. Si ces exhibitions disparaissent progressivement dans les années 30, elles auront alors accompli leur oeuvre : créer une frontière entre les exhibés et les visiteurs. Une frontière dont on peut se demander si elle existe toujours ?
L’exposition a été réalisée avec la participation des équipes et le concours des collections iconographiques du Groupe de recherche Achac.
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Séminaire organisé par Marie-Hélène Bacqué (université Paris-X), Amélie Flamand (Ensa-Clermont-Ferrand), Caroline Glorion (France Télévision) Anne-Marie Paquet-Deyris (université Paris-X) et Julien Talpin (CNRS).
I - « Cinéma, séries et analyse sociologique » :
• « Pourquoi s'intéresser à The Wire » : Marie-Hélène Bacqué, Amélie Flamand, Caroline Glorion, Anne-Marie Paquet-Deyris et Julien Talpin ;
• « The Wire et la ville américaine : au-delà de l'effet de mode ? » : Marc Lévine (University of Wisconsin) ;
• « Le réalisme de The Wire » : Jean-Pierre Esquenazi (université Lyon-III) ;
• « The Wire, saison 5 : la question de la vérité » : Sandra Laugier (université Paris-I).
II - « Race, classe et genre dans The Wire » :
• « Race, classe et genre : The Wire, série de toutes les audaces ? » : Monica Michlin (université Paris-IV) ;
• « L'individu et le groupe dans The Wire : l'identité confirmée ou contrainte par les catégories » : Ariane Hudelet (université Paris-VII) ;
• « Quelles représentations des Afro-Américains dans The Wire ? » : Anne-Marie Paquet-Deyris (université Paris-X).
III - « Quel ghetto montre The Wire ? » :
• « Is The Wire too cynical ? » : Peter Dreier (Occidental College, Los Angeles) ;
• « Regard d'un ancien chef de gang » : Marie-Hélène Bacqué (université Paris-X) et Lamence Madzou (ancien chef de gang) ;
• « “All in the game” : The Wire's vision of life and politics in the neoliberal city » : Andrew Diamond (université Lille-III).
IV - « Les institutions dans The Wire » :
• « Justices in The Wire » : Barbara Villez (université Paris-VIII) ;
• « Dans les rouages du système policier : hiérarchie, dysfonctionnement et impuissance » : Julien Achemchame (université Montpellier-III) ;
• « The Wire au prisme des institutions » : Fabien Desage (université Lille-II).
V - « Les banlieues dans la fiction et le documentaire français » :
• « La série La Commune : quelle des “quartiers” et de la rénovation urbaine dans la fiction française ? » : Valérie Foucher-Dufoix (Ensa-Paris) et Amélie Flamand (Ensa-Clermont-Ferrand) ;
• « Pourquoi n'y a-t-il pas de The Wire français ? » : Caroline Glorion (France Télévision).
Date et lieu :
Le 13/01/2012 : Université Paris-X, 200, av. de la République. - 92000 Nanterre
Informations :
Email : amelie.flamand@paris-valdeseine.archi.fr
Dans le cadre de l'exposition « Exhibitions. L'invention du sauvage », ce colloque international réunira plus de trente intervenants, spécialistes internationaux pour partager quatre tables rondes thématiques : « La construction de la race et d'un regard dans les exhibitions ethnographiques, l'invention de l'autre », « Images et imaginaires sur les “sauvages” dans les exhibitions, une histoire du regard », Exhibition, colonisation et construction nationale, l'impact des exhibitions » et Le sauvage, une construction ordinaire, enjeux contemporains ».
Date et lieu :
Du 24/01/2012 au 25/01/2012 : Musée du Quai-Branly, 37, quai Branly. - 75007 Paris
Informations :
Site Internet : www.quaibranly.fr - Email : anna.laban@quaibranly.fr