Archives pour: Mai 2019, 21
Un 25 mai 2019, les enfants disparus ou raflés par la Ddass
Ca faisait un moment, quelques mois, que je n'avais pas respiré un mauvais air. Le 116 000 convie, à Paris. « Droit d'Enfance est un acteur majeur de la #ProtectionEnfance et se consacre à l'accompagnement d'#EnfantsPlacés sous sa protection. » Eventuellement l'occasion de discuter de juges et de leur conscience de leur mission, ainsi que de l'ASE et du 116 000, des lumières, de l'OSE France, des sauveurs, de l'ARSEA Alsace, des orienteurs.
Edit... Les paragraphes qui suivent sont quelques ajouts du 24 courant. Il m'est souvent arrivé de rédiger des billets ou d'en compléter sur plusieurs jours. J'avais d'autres priorités, cette semaine.
J'en profite pour noter que la France a été condamnée par la CEDH pour « enquête lacunaire » sur une affaire de violences policières [Chebab c. France]. Pour « des faits datant de 2000 »... 19 ans de procédures ! « L’enquête, sur des faits datant de 2000, n’a été ni `'rapide" ni `'effective" ». Lorsque la Ddass prétend s'occuper bien d'un enfant, les investigations comme les procédures sont à peu près similaires : ni rapides, ni effectives, parcellaires, lacunaires, déficientes, partiales, accablantes par ses omissions, ses approximations et ses mensonges. Même en référé, les choses peuvent ne pas avancer. Rien que auprès du juge des tutelles, deux juges, et avec la contribution de la cour d'appel de Versailles, il m'avait fallut environ sept années pour démontrer qu'une étude de notaire avait essentiellement travaillé du chapeau. C'est la Ddass et ces magistrats, qui prétendront encore avoir toujours oeuvré « dans l'intérêt de l'enfant » ; il faut croire ; croire surtout en la justice, ses praticiens et tous ses prétoires. Mi-2008, j’apprenais que la justice m'avait perdu ou détruit un dossier médical, un scellé ; implicitement, cela mettait un terme à un recours contre l'Etat, suite à un décès suspect en milieu hospitalier, aux urgence...
Je note également que ce 23 mai 2019, à l'Assemblée nationale, pour une mission d'information sur l'Aide sociale à l'enfance, des associations représentant des parents contestant les décisions de placement de leurs enfants ont été auditionnées. A huis-clos, tandis que quantité d'autres auditions semblaient avoir été ouvertes à la presse ?
Ce mardi 21, je téléphonais à l'association Droit d'Enfance. Après quelques tweets, leur CM m'avait bloqué, je voulais en savoir plus. Un interlocuteur m'a assuré qu'ils n'étaient pas « nouveaux » et me suggérait d'effacer le mot « arriviste » - « personne dénuée de scrupules qui veut arriver, réussir par n'importe quel moyen ». Ils ont récemment changé de nom, après une fusion, m'a-t-on dit ; d'où certainement leur compte Twitter d'avril 2019 et leurs 44 à maintenant 45 followers. Selon leur site Internet, il s'agirait bien de spécialistes en « protection de l'enfance » ; ils devraient donc tout connaitre de méthodes, de pratiques, de dérives, de placements « provisoires », de placements « transitoires » et de « solutions durables », dont ceux pour faire plaisir. Ils connaissent également le 116 000, forcément, ce sont eux qui le gèrent ; « Nos équipes ont pour mission d’écouter et soutenir les familles d’enfants disparus. » Un numéro inaccessible lorsqu'un enfant ou un enfant d'une fratrie a été raflée par la Ddass, le Ministère de tutelle n’apprécierait pas que les écoutants et aides du 116 000 s'en soucient également, m'a-t-on expliqué...
Un enfant n'est soudainement plus là ? « S'adresser au secteur privé. » Quand la Ddass affirme travailler, tout est plus compliqué. J'en sais quelque chose, mon ainée avait été inscrite à deux reprises au fichier des mineurs disparus, puis même recherchée, alors qu'elle était sous la responsabilité des travailleurs sociaux de l'OSE France, ils organisaient des disparition de mineur. « C'est grave, ce que vous décrivez », m'a répondu cet interlocuteur de Droit d'Enfance. Mais j'avais à me débrouiller. J'avais à me débrouiller également avec le Défenseur des enfants ainsi que avec le 119, cet autre numéro, supposé être utile lorsqu'un enfant subit des violences et des défauts ou des privations de soin. « Contactez un avocat. » « Saisissez un juge. » Ces signalements au 116 000 ainsi que au 119 étaient parfaitement légitimes et justifiés ; sans aucun débats à leurs sujets, les magistrats qui en ont eu connaissance ont manifestement pris l'initiative de les « interpréter » en notant et en retenant simplement un « harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles ». Vers 2001, l'AFMJF (Association Française des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille) publiait « le contradictoire en assistance existe ! » ; j'en ai très souvent rigolé.
Un nouveau ou un arriviste, du secteur #ASE #educspé pic.twitter.com/7J1A3zhSD9
— Bruno Kant (@bkant) May 20, 2019
Samedi, je vais me promener à Paris, vers parc Citroën, pour voir. @DroitdEnfance On pourrait faire connaissance.
— Bruno Kant (@bkant) May 21, 2019
Après cette riche journée au colloque de l’AFMJF, nous serions ravis de vous accueillir @AdrienTaquet au sein de notre village de prévention 😃 @116000FRANCE
— Enfants Disparus (@116000FRANCE) May 24, 2019