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Suicide d'un enseignant calomnié : quatre mois avec sursis pour l'élève
« En pleine procédure de divorce », l'enseignant n'aurait pas supporté les calomnies... une petite nature ? Je souhaite bon courage au père de « l'ado », il semblerait qu'il souhaite « faire toute la lumière » sur cette douloureuse affaire.
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Suicide d'un enseignant calomnié: quatre mois avec sursis pour l'élève
mercredi 24.11.2010, 09:05 - LAON (AFP)© 2010 AFP
Le tribunal pour enfants de Laon a condamné mercredi à 4 mois de prison avec sursis l'adolescent de 17 ans qui avait affirmé à tort en septembre 2008 avoir été frappé par son professeur, lequel s'était ensuite suicidé.
Cette peine est légèrement inférieure aux réquisitions du procureur qui avait demandé 6 mois de prison avec sursis, lors de l'audience du 27 octobre, qui s'était tenue à huis-clos.
Le tribunal a assorti la peine d'une mise à l'épreuve de 18 mois et d'une obligation de suivre une formation.
L'adolescent, condamné pour dénonciation calomnieuse, "regrette considérablement les faits et il accepte cette peine qui lui paraît juste", a indiqué à la sortie du tribunal Mireille Des Rivières, avocate de l'adolescent.
Lors d'un point presse, Francis Lec le conseil de la famille de la victime a indiqué son intention d'interjeter appel de la décision pour faire "toute la lumière sur cette affaire". "Nous demandons en outre l'ouverture d'une information judiciaire pour établir s'il n'y a pas eu une complicité de dénonciation calomnieuse d'une adulte proche du professeur qui aurait instrumentalisé l'adolescent à des fins personnelles", a expliqué Me Lec pour qui "l'adolescent ne peut porter seul la responsabilité de la mort de son professeur".
"Mon fils est sorti laminé de la garde à vue et s'est senti sali, mais la dénonciation de l'adolescent n'est qu'une raison partielle du suicide de mon fils et nous voulons la totale vérité sur l'ensemble des responsabilités", a souligné Jean Bubert, le père de la victime.
Le 17 septembre 2008, l'adolescent scolarisé au collège César-Savart de Saint-Michel (Aisne) avait porté plainte contre son professeur de sciences, l'accusant de lui avoir donné un coup de poing dans une salle de classe où ils étaient seuls. Placé en garde à vue le lendemain pendant huit heures à la gendarmerie de Saint-Michel, le professeur, âgé de 38 ans, s'était ensuite donné la mort par pendaison à son domicile. Son corps avait été retrouvé par les secours dans l'après-midi du 19 septembre.
En pleine procédure de divorce, l'enseignant avait laissé un mot chez lui annonçant qu'il allait mettre fin à ses jours, sans expliquer les raisons de son geste.
Fin octobre 2008, le collégien avait été mis en examen pour dénonciation calomnieuse après avoir finalement avoué son mensonge. Il avait été placé en liberté surveillée, avec obligation de rendre des comptes chaque mois à une éducatrice.
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Maxime "accepte cette peine qui lui paraît juste"
Le tribunal a condamné Maxime à quatre mois de sursis. Une peine assortie la peine d'une mise à l'épreuve de 18 mois et d'une obligation de suivre une formation. L'adolescent "regrette considérablement les faits et il accepte cette peine qui lui paraît juste", a indiqué son avocate Me Mireille Des Rivières.
Pour la famille du professeur qui s'est suicidé, on ne connaît pas encore toute la vérité sur ce drame. Si les proches ne contestent pas la décision rendue, ils sont persuadés que des adultes sont également impliqués et qu'ils ont instrumentalisé Maxime. "Il peut y avoir des proches ou quelqu'un au sein de l'établissement qui a accompagné l'enfant chez le médecin, qui l'a incité à porter plainte", explique l'avocat de la famille, Me Francis Lec.
La famille prête à porter plainte
Sans le dire clairement, la famille met en cause le comportement de l'ancienne compagne du professeur qui enseigne dans le même établissement. Elle demande donc l'ouverture d'une nouvelle enquête et est prête à déposer une plainte, avec constitution de partie civile pour qu'un juge d'instruction soit saisi.
Extrait de source http://www.europe1.fr/France/Sursis-pour-l-ado-menteur-317092/
Japon | Les dépressions et suicides ont coûté 25 milliards d’euros l’an passé à l’économie japonaise, selon une étude gouvernementale inédite publiée mardi.
AFP | 07.09.2010 | 09:56
Les manques à gagner dus aux personnes qui ont mis fin à leur jour et aux arrêts de travail des dépressifs, ajoutés au prix des diverses allocations et coûts médicaux pour soigner les personnes souffrantes, ont totalisé 2.680 milliards de yens en 2009 (25 milliards d’euros), a annoncé le gouvernement.
Sur cette somme, précise l’étude, 1.900 milliards de yens (17,7 milliards d'euros) sont des salaires et revenus qui n’ont pu être versés en raison du suicide de leurs bénéficiaires, et n’ont pu être réinjectés dans l’économie. Le taux de suicide au Japon dépasse 25 pour 100.000 habitants, soit presque le double de la moyenne mondiale, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le pays connaît une nette poussée suicidaire depuis le milieu des années 90.
Le Premier ministre de centre-gauche Naoto Kan a jugé que ce taux élevé prouvait le mal être du pays. "Il y a de nombreuses causes au suicides. S’y attaquer pourrait aider à construire une société avec moins de souffrance", a-t-il déclaré mardi. Parmi les causes du phénomène, les spécialistes évoquent les conséquences des difficultés économiques connues depuis les années 90, la fin du modèle social japonais protecteur et l’effritement des liens familiaux. Le tout sur un fond de culture bouddhiste où le suicide n’est pas stigmatisé.
De source http://www.tdg.ch/depressions-suicides-coutent-cher-2010-09-07
De source http://books.google.fr/books?id=FXoWtDqiWbIC
Le suicide et la morale, Albert Bayet, Ayer Publishing, 1975 - 823 pages