« Echouement du cargo maltais : la Bretagne porte plainte | Miss France 2012 : sa première bourde à la télé » |
Joël Censier reçu à l'Elysée mardi
14.12.11 à 20h39, Est-Républicain
Visio-conférence : couacs de la justice à Verdun
Les procès en visio-conférence se multiplient : un bon moyen de faire l’économie de transferts de détenus par la pénitentiaire .
Les procès en visio-conférence se multiplient : un bon moyen de faire l’économie de transferts de détenus par la pénitentiaire ou les forces de l’ordre. Sauf que parfois, ça coince. Comme ce matin devant le tribunal correctionnel de Verdun. Outre le fait que souvent, le prévenu n’entend rien, il y a aussi celui qui ne sait pas pourquoi il est là. Et pour cause. Il décline son identité. La présidente s’étonne : « Monsieur, je crois que ce n’est pas vous qui devez être jugé aujourd’hui. » Stupeur dans la salle d’audience : une classe de lycéens est venue suivre les débats. L’incident fait un peu tâche.
Puis, il y a ce détenu, poursuivi pour recel de portable qui avait expressément demandé un avocat commis d’office pour le défendre. Bon. Il n’est pas là. Me Béatrice Creton se dévoue : « En revanche, il faudrait que je regarde le dossier quand même… » Et aussi qu’elle s’entretienne quelques minutes avec son client. Pas d’autre choix que de faire évacuer la salle d’audience. Le temps qu’elle parle, par écran interposé, au détenu.
Depuis la prison de Montmédy, il entend les propos de la présidente, du procureur, car ceux-ci sont équipés de micros spécifiques. En revanche, son avocate non. Il n’a donc pas entendu sa plaidoirie…
E.F.
TAGS Faits divers | Régionale Faits divers | Verdun
1 commentaire
AFP Publié le 15/12/2011 à 21:41
Les trois policiers accusés de viol aggravé sur une prostituée en 2010 à Nice, qui comparaissaient libres depuis lundi devant la cour d'assises des Alpes-Maritimes, ont été acquittés ce soir, au terme de plus de deux heures de délibérations. Le quatrième policier, mis en cause dans cette affaire pour ne pas avoir empêché le crime, a également été acquitté.
La plaignante, en larmes, a quitté précipitamment la salle d'audience sans dire un mot. La cour n'a pas suivi les réquisitions du ministère public qui avait réclamé une peine d'au moins 10 ans d'emprisonnement contre le chef de patrouille et des peines d'au moins huit ans contre deux de ses collègues. Il avait assorti ces réquisitions d'une interdiction définitive d'exercer dans la police. L'avocat général avait également demandé au moins un an d'emprisonnement contre le quatrième policier.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/15/97001-20111215FILWWW00630-niceviol-les-3-policiers-acquittes.php