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Naufrage du Concordia : « On veut retrouver nos gosses »
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Naufrage du Concordia : « On veut retrouver nos gosses »
Le Parisien | Anne Collin | Publié le 09.02.2012, 04h46, extraits
Les parents de Mylène, disparue dans le naufrage du « Costa Concordia » avec son ami Mickaël il y a presque un mois, ont rejoint l’Italie hier. Ils s’opposent à l’arrêt des recherches.
Ils ont embarqué hier matin à bord d’un avion qui les a menés à Rome (Italie). Un billet aller sans date de retour. Brigitte et Alain Litzler, les parents de Mylène, 23 ans, portée disparue avec son compagnon, Mickaël, 25 ans, depuis le naufrage du « Costa Concordia » le 13 janvier, étaient attendus pour un briefing. Accompagnés des parents de Mickaël, ils devaient assister dans la journée à une réunion organisée par les autorités italiennes en compagnie des familles des 13 autres disparus.
Ces parents domiciliés à Sarcelles sont partagés entre la détresse et la colère. « On se sent abandonnés. Nous n’avons pas été contactés par le Quai d’Orsay depuis le 27 janvier », s’insurge la mère de Mylène, les traits tirés par la fatigue et l’interminable attente. Pour elle, impossible de se contenter des rapports que l’ambassade de France à Rome leur adresse par mail, surtout quand ces derniers indiquent que les recherches sont suspendues.
[...] Pourtant, quatre semaines après l’accident, l’arrêt des recherches est envisagé et pourrait être évoqué par le préfet Franco Gabrielli, commissaire spécial en charge du naufrage. Pour les familles des disparus, il n’en est pas question, car l’espoir perdure. Elles estiment que certaines parties du bateau n’ont pas été explorées.
Alors aucune d’entre elles ne veut entendre parler de coûts, de pollution ou de mauvais temps. « Si l’Italie n’a pas les moyens nécessaires, qu’elle demande de l’aide aux autres pays, affirme Brigitte. La France doit faire pression. Il faut que le gouvernement nous donne les moyens de sauver nos enfants et rapidement. » Car, pour cette maman, le pire, c’est l’oubli. « On a l’impression que ça n’intéresse plus personne! » tempête-t-elle.
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