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Drame à l'école : « Je viens en tant que père »
NDLR : Ces parents redoutent des traumatismes ? Ils devraient en parler avec des travailleurs sociaux.
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Suicide à l'école : quel est le profil du forcené ?
Par Alcyone Wemaere et Alain Acco
Publié le 16 mai 2013 à 17h18
Mis à jour le 17 mai 2013 à 07h17 , Europe 1
PORTRAIT - L'homme avait notamment été condamné pour violences envers sa femme et ses enfants.
Quelques heures après le drame qui a vu un homme se suicider au fusil de chasse dans l'enceinte d'une école maternelle parisienne devant plusieurs jeunes élèves, écoliers et parents accusent encore le choc. Qui est cet individu ? Quelles étaient ces motivations ? L'enquête a débuté et les premiers détails sur son profil commencent à filtrer.
>> A lire ici : un homme se suicide dans une école maternelle.
Violent avec sa femme et ses enfants. Né en 1962, l'individu qui aurait eu 51 ans en novembre prochain était connu pour des faits de violences sur sa femme et ses enfants, un garçon et une fille aujourd'hui âgés d'une vingtaine d'années. C'est son épouse qui a porté plainte contre lui pour violences conjugales en 2009 lorsque leurs deux enfants ont eu 18 ans. Le père de famille, décrit par ses voisins comme un homme affable et souriant, maltraitait son épouse, frappait ses enfants, menaçait de les tuer... Il menaçait, aussi, déjà, de se suicider. Après la plainte, il avait écopé d'une peine de prison avec sursis. Le couple avait aussi divorcé.
Un exil en Bretagne. Après son divorce et son procès, mortifié par la peine de prison avec sursis inscrite à son casier judiciaire, il était reparti vivre en Bretagne, dans un village du Finistère, à Plozevet. Le mois dernier, l'un de ses meilleurs amis s'est suicidé. Après l'enterrement de ce dernier, il a fermé sa maison... et s'est volatilisé. Sa femme et ses enfants, eux, n'avaient plus de contact avec lui depuis deux ans... jusqu'à ce jeudi. Très choqués, les deux enfants de l'homme ont demandé à bénéficier d'un soutien psychologique.
>> A lire ici : "J'ai vu le monsieur tomber"
Extérieur à l'établissement… Le ministre de l'Education l'a confirmé : l'homme était extérieur à l'établissement. Il ne s'agissait donc ni d'un parent, ni d'un enseignant, ni d'un membre du personnel de l'établissement.
… mais il rêvait d'y scolariser ses enfants. D'après les informations d'Europe1, l'individu connaissait l'école : dans le passé, il avait, en effet, longtemps habité rue Saint Dominique, non loin de l'établissement. Son ex-épouse était, par ailleurs, directrice de la maison de retraite voisine et son logement de fonction donnait sur le préau. D'après son ex-femme, c'est dans cette école - la plus prestigieuse du quartier pour lui - qu'il rêvait de scolariser ses enfants à l'époque. Mais ils ne travaillaient pas assez bien, à ses yeux, pour y être acceptés. Est-ce cet épisode qui l'a conduit à se suicider dans l'enceinte de cet établissement privé catholique sous contrat avec l'Etat jeudi ? C'est ce que doit confirmer l'enquête.
>> A lire ici : Les parents craignent le traumatisme.
Un "déséquilibré" ? C'est ce qu'a laissé entendre Vincent Peillon sur les lieux du drame. Certains détails semblent en effet attester d'une personnalité troublée. Selon Europe1, l'homme a jeté des copies de coupures de presse avant son geste fatal. Il s'agirait d'articles concernant l'affaire Cahuzac, le magistrat Éric de Montgolfier et encore des nominations de juges. D'après les enquêteurs, cependant, aucun antécédent psychiatrique le concernant n'a, à ce stade, été recensé.
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Info le Parisien
La voiture du suicidé à l'école retrouvée, la gare de Quimper évacuée
Nicolas Jacquard | Publié le 07.06.2013, 19h16 | Mise à jour : 19h58
Vers 18 heures, ce vendredi soir, la gare de Quimper (Finistère) a été évacuée après une alerte concernant une voiture qui pourrait contenir des armes ou des explosifs, stationnée le long des voies ferrées. L’ensemble du trafic SNCF a été bloqué, alors qu’une équipe de démineurs est présente sur place.
Un périmètre de sécurité de 200 mètres a été installé autour du véhicule suspect. Ce dernier n’est autre que celui d’Alain Quéré,le quinquagénaire qui s’était donné la mort le 16 mai dernier dans le hall de l’école primaire La Rochefoucauld, dans le 7ème arrondissement de Paris.
L’homme, originaire de la région de Quimper, avait alors forcé le passage, prétendant être armé d’une bombe. Il avait en fait sorti de son porte document un fusil à canon scié et l’avait placé sous son menton avant de faire feu sous les yeux horrifiés d’une dizaine d’élèves de CP et de CE1. Cet ancien enseignant était connu des services de police pour des «menaces de mort» et des «violences» sur ses enfants et son ex compagne, dont il était séparé depuis 2009. Dans les années 90, ses deux enfants avaient justement été scolarisés à La Rochefoucauld.
De source http://www.leparisien.fr/faits-divers/suicide-a-l-ecole-la-gare-de-quimper-evacuee-pour-une-voiture-suspecte-07-06-2013-2875817.php
Enfants enfermés : "Nous ne savions pas pour la maltraitance" tempsreel.nouvelobs.com/societe/201304… Les yeux dans les poches? :-)
— Bruno Kant (@bkant) 7 juin 2013