« J'attends | Une petite bafouille, à Versailles » |
Mort d'un policier : « l'émotion » pas assez « partagée » ?
J'ai feuilleté le dernier Nouveau Detective, de ce 6 janvier 2009. Il y a bien une page « d'enquête » consacrée au major Patrice Point, « un héros mort au combat ». Par contre, dans ce tabloïde, je n'ai rien lu concernant cet enfant de 4 ans du 9-4, « jeté par la fenêtre », qui est depuis quelques jours entre la vie et la mort.
Finalement, au delà des apparences, on découvre un hebdomadaire très « consensuel », ses pages pourraient même plaire à Brice Hortefeux ainsi qu'à certains juges, « psychiatres » ou « psycholoques ». Cet enfant de 4 ans, d'Orly, est-il donc pour ces rubriques rats ou chiens crevés ? Le sujet me parait pourtant être sensible ; j'en ai discuté un peu au cours de ces derniers jours, avec des interlocuteurs du Parisien du 7-5 ainsi que du 9-4. Il me semble que ces journalistes assurent une sorte de service minimum. Il est également possible que d'autres ne perçoivent rien de bien exceptionnel dans ce banal fait divers. Le médecin polyvalent Magalie Bodon-Bruzel m'avait reçu à Paul-Giraud, dans l'unité pour malades difficiles... puis elle rendait un « rapport » que le juge pour enfant Anne Valentini avait réclamé avec force et insistance. Je pense que ce juge et cet expert ne sont plus crédibles, depuis un long moment déjà ; mais d'autres tels que le pasteur d'Uhrwiller et des juges de la cour d'appel de Versailles ne partageront bien évidemment pas mon opinion.
Assez souvent, lorsqu'un « fou » ou une personne « mentalement dérangée » fait n'importe quoi, de nombreuses personnes ainsi que nos médias houspillent la justice, ses professionnels, des psychiatres ou des travailleurs sociaux. Nous l'avons encore lu cette semaine, après qu'un homme de 27 ans eut mortellement blessé un octogénaire et poignardé deux autres résidents d’un immeuble de Roquebrune-Cap-Martin.
Lorsque c'est l'enfant du « dérangé » lui-même qui passe par la fenêtre, c'est probablement moins grave, sans grand intérêt ? Ce n'est pas ce qu'on lit dans un ouvrage récent d'un pédopsychiatre engagé. Mais même une association telle que l'Enfant d'Abord pourtant proche de ce pédopsychiatre parait être indifférente à ce qui vient de se tramer à Orly ; en effet, au cours de ces derniers jours, cette association n'a réagit qu'aux déclarations d'une avocate, elle-même engagée dans le domaine de la famille. Cependant, ce psychiatre, cette association grenobloise et leurs plus proches ne lisent peut-être pas les rubriques confidentielles des faits divers du Val de Marne.
Je vais écrire maintenant au président de la chambre des créatures inférieures et lui communiquer quelques informations. Je comprend de moins en moins bien cette magistrature qui s'évertue à « sauver » le « psychisme » de ma fille aînée Justine tandis qu'autours de nous, la cervelle saute depuis plusieurs années, souvent dans une très grande indifférence.
Ce vendredi, je rencontre donc le délégué du procureur de Paris. Il sait peut être déjà qu'à la fin décembre dernier, j'ai porté plainte auprès du TGI de Paris. En effet, ce parquet n'a pas classé, je crois qu'il m'en veut pour ce qui s'est passé, en novembre dernier, et moi, j'ai décidé il y a un moment déjà de dépayser, en public. Ce samedi, j'irais à Guermantes, puis je pense que ce dimanche, j'irais me promener à Orly.
Des policiers en colère après la mort du major Point
Par TF1 News (Avec agence), le 06 janvier 2010 à 14h20, mis à jour le 06 janvier 2010 à 14:24, extrait
Un millier de policiers ont assisté mercredi à Chessy aux obsèques de leur collègue tué par des cambrioleurs en décembre. Brice Hortefeux, présent à la cérémonie, a exprimé "tristesse et chagrin".
Brice Hortefeux déplore la faible médiatisation de la mort d'un policier
PARIS (AFP) - 06.01.2010 08:37
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a déploré mercredi le peu de place consacré par les médias à la mort récente d'un policier, renversé par des malfaiteurs en Seine-et-Marne.
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a déploré mercredi le peu de place consacré par les médias à la mort récente d'un policier, renversé par des malfaiteurs en Seine-et-Marne.
"Je suis surpris car on en fait des pages et des pages quand un fourgon est attaqué", a-t-il dit sur Europe 1, "mais pour un policier tué, assassiné dans l'exercice de ses fonctions (...) écrasé, qui a agonisé, j'ai trouvé franchement qu'on en a assez peu parlé".
Cela "faisait une demi-ligne dans les journaux, une demi-phrase dans les radios", a ajouté le ministre, qui "aimerait que l'émotion soit davantage partagée".
Le ministre devait se rendre mercredi matin aux obsèques du policier à Chessy (Seine-et-Marne) .
Ce fonctionnaire de 51 ans avait été grièvement blessé fin décembre 2009 après avoir été renversé par deux malfaiteurs en fuite à la suite d'un cambriolage à Montévrain (Seine-et-Marne). Il est mort quelques jours après, des suites de ses blessures, ce qui a suscité une vive émotion des syndicats de police.
Cergy: un enfant intoxiqué par sa mère
AFP, 05/01/2010 | Mise à jour : 16:23
Une femme d'une quarantaine d'année est décédée hier à Cergy (Val-d'Oise) après avoir ingurgité des médicaments et son fils handicapé a été hospitalisé pour une intoxication grave aux mêmes médicaments.
"Une femme est décédée lundi à son domicile suite à un suicide par médicaments et son fils handicapé, gravement intoxiqué par des médicaments, a été hospitalisé", selon le Codis 95 qui confirme une information de France Bleu.
La mère de l'enfant a été déclarée décédée par le Samu. L'enfant, âgé de 7 ans, a été hospitalisé à l'hôpital Necker à Paris. "Il a été gravement intoxiqué par le même médicament que la mère, un bêtabloquant", selon une source policière. L'enquête a été confiée au commissariat de Cergy.
Le Parisien du 6/1 ou « Bad girls do it »
Courrier International n° 1000 : « France, l'Europe te regarde »
5 commentaires
L’hommage poignant des policiers à leur collègue
Le Parisien | 07.01.2010, 07h00, extrait
La « tristesse » et la fermeté… c’est ce qu’on peut retenir du discours de Brice Hortefeux hier matin lors de la cérémonie officielle d’inhumation du major Patrice Point. Dans la cour du commissariat de Chessy, devant la famille et les collègues de la victime ainsi que de nombreux officiels, le ministre de l’Intérieur a rendu un vibrant hommage au fonctionnaire de 51 ans, mortellement blessé par des cambrioleurs le 27 décembre dernier à Montévrain.
Après avoir épinglé au catafalque du policier l’insigne de la Légion d’honneur, la médaille d’honneur de la police nationale, accordée « à titre exceptionnel », et la médaille d’or pour « acte de courage et de dévouement », le ministre a annoncé son intention de promouvoir le défunt au rang de commandant de police. « Il incarnait, de manière anonyme, courageuse et déterminée, le combat de tous les instants que mènent les forces de l’ordre contre la délinquance », a déclaré Brice Hortefeux avant de se livrer à un bref descriptif des états de service de Patrice Point.
Un peu de recul sur les choses et/ou une simple réflexion aurait permis à l'auteur de cet article de voir la réalité des choses.
Oui, de nos jours des hommes et femmes ont pour mission éventuelle de sauver un enfant que son père veut jeter du 4ème étage, or, ce gosse aurait pu être sauvé par ceux-ci, cela n'a pas était le cas cette fois mais cela l'à sûrement été un jour quelque pars en France.
Oui faisons un hommage a l'enfant, mais pourquoi pas à ce policier père de plusieurs enfants.
On stérilise bien les animaux, alors pourquoi pas certaines personnes.
Ce que vous même m'avez répondu me semble être tout aussi imprudent.
Un partout?
Le Figaro, 05/06/2010 | Mise à jour : 16:33, extrait
Le commando à l'origine de la fusillade qui a coûté la vie à la policière municipale Aurélie Fouquet le 20 mai à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) était composé d'une dizaine de personnes, a affirmé samedi le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux.
Le 19 juillet, Jeannick Tapella effectuait des contrôles de vitesse sur la RN17 au niveau de Thélus, près d’Arras. C’est en tentant d’intercepter une Peugeot 405, dont la vitesse avait été mesurée à 144km/h –soit 50km/2 au dessus de la limite autorisée-, que le militaire avait été violemment percuté. L’automobiliste avait délibérément pris la fuite. Le lendemain, il avait été interpellé avec deux autres individus dans une casse de la Somme, où ils avaient tenté de faire disparaître la voiture incriminée. Après une garde à vue de 48 heures, ce jeune homme de 27 ans avait été mis en examen pour «tentative d'homicide volontaire» par un juge d'instruction de Béthune et placé en détention provisoire.
«C’était un accident»
Si Jimmy Van Mullem a reconnu avoir percuté le gendarme, il a toujours prétendu qu’il s’agissait d’un accident.
De source http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Le-gendarme-fauche-cet-ete-est-decede-225111/